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Nouvel Ordre Mondial et famine organisée: L’ONU et l’empire instigateurs de la famine en Afrique de l’Est…

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N’oublions jamais la « doctrine Kissinger » en application depuis 1975, celle qui fît du contrôle des populations une priorité du département d’état américain, suite au National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200) de Décembre 1974 (déclassifié après « édulcoration » par la Maison Blanche en Juillet 1989). Ce memorandum est intitulé: « Les implications de la croissance démographique mondiale pour les intérêts internationaux et la sécurité nationale des Etats-Unis », titre on ne peut plus suggestif quant à son contenu. Ce document qui tient ses fondements dans une idéologie néo-malthusienne des plus viles et erronées, a servi de base à la politique démographique eugéniste et hégémonique des Etats-Unis depuis lors.
Le contrôle de la population mondiale pour des « raisons » de « sécurité nationale » n’a jamais été remis en question, bien au contraire et a servi l’agenda hégémonique établi par l’oligarchie et renforcé depuis par des documents tel que le « Project for a New American Century » néo-conservateur de 1999.
L’ONU est ses différents organismes y jouent une part non négligeable et le monde a été témoin de campagnes de « vaccination » massives dans les pays en voie de développement, sous les auspices de l’ONU, programmes qui se sont avérés être des campagnes de stérilisation massive des populations au moyen de vaccins hormonés induisant la stérilisation des femmes qui s’y soumettaient.
Guerres et famines sont toujours des moyens de contrôle de la population et sont utilisées à dessein. Ce qu’il se passe aujourd’hui en Afrique est planifiée et contrôlé par les instances oligarchiques. Il n’est pas non plus exclus que d’ici peu la malnutrition ne devienne endémique à l’occident également. Il y a aujourd’hui en France, et en occident de plus en plus d’adultes et d’enfants qui ne mangent pas à leur faim tous les jours.
Nous sommes au XXIème siècle, qui s’achemine doucement vers la société dite post-industrielle à tendance néo-féodale. Les signes avant-coureurs sont tous là devant nos yeux… Il suffit de les ouvrir et de ne pas refuser de voir la réalité. Ca n’arrive pas qu’aux autres !
– Résistance 71 –
 
L’ONU et la famine en Afrique de l’Est
Thomas C. Mountain


 Les larmes de crocodile se sont mises à couler le long des joues de gens comme Anthony Lake, ex-candidat des démocrates pressenti pour diriger la CIA, et devenu Directeur Général de l’UNICEF (avril 2010, NDT), alors que 15 millions de personnes souffrent de famine dans la Corne de l’Afrique.
Les larmes de crocodile versées sur l’épidémie de famine
Tony Lake demande au monde entier d’envoyer des dizaines, non, des centaines de millions de dollars pour sauver de la famine les populations d’Ethiopie et de Somalie, sans jamais signaler que la majorité d’entre eux, quelque 10 millions de personnes, qui habitent dans les régions d’Ogaden et d’Oromie sont soumis par l’armée éthiopienne à un blocus de l’aide alimentaire financée par les pays occidentaux. 
Ne vous fiez pas seulement à ce que je vous dis sur l’ampleur de l’épidémie de famine, jetez un coup d’œil rapide sur la carte de l’ONU des régions touchées par la sècheresse concernant la Corne de l’Afrique, vous verrez que pratiquement toute la région du sud de l’Ethiopie est concernée, ce qui correspond à 20 millions de personnes.
Cinq autres millions de personnes, peut-être davantage, souffrent de la famine en Somalie. Les dirigeants des organismes d’aide alimentaire répugnent à reconnaître qu’un million, voire plus, de ceux qui meurent de faim sont les réfugiés qu’ont produits l’armée éthiopienne et celle de l’Union Africaine, financées par l’ONU, qui envahissent et occupent la Somalie depuis 2006. Ces mêmes réfugiés à qui des gens comme Tony Lake avaient réduit de 70% les rations minimum de survie pour cause de « manque de financement » (par les dons des pays « riches », NDT) avant que toutes les larmes de crocodile ne se mettent à couler.
Depuis 2008, depuis la défaite et le retrait des troupes éthiopiennes qui avaient envahi la Somalie en 2006, l’ONU et sa branche militaire de l’Union Africaine sont intervenues directement dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » en Somalie sous la forme d’un déploiement de 10.000 troupes, majoritairement venues de l’Ouganda.
Ces 3 dernières années, l’armée ONU/UA a détruit plus de la moitié de Mogadiscio, l’ancienne capitale de la Somalie. Plus de 75 km2 de Mogadiscio ont été rayés de la carte par l’artillerie lourde, les tirs de mortiers, les tanks et les hélicoptères d’attaque utilisés par l’armée ougandaise.
Au cours de ces trois dernières années, quelque 500.000, voire plus, habitants de Mogadiscio ont dû fuir pour échapper à la mort à cause de l’offensive impitoyable de l’armée ONU/UA, rejoignant, ainsi, le demi-million de réfugiés qu’avait générée l’invasion éthiopienne.
La sècheresse qui ravage la Corne de l’Afrique dure déjà depuis quatre ans et est devenue la pire sécheresse qui ait touché la région depuis 60 ans. Parallèlement au début de la sécheresse en 2007, l’armée éthiopienne lançait des opérations anti-insurrectionnelles d’envergure dans la région d’Ogaden, opérations entièrement payées par les institutions d’aides (financières et autres) occidentales.
En réalisant ces opérations anti-insurrectionnelles, il était nécessaire en même temps de couvrir ce crime : la Croix Rouge et MSF ont été expulsés du territoire. Loin des yeux, loin du cœur, est le slogan actuel de la majorité des médias internationaux, sans équipe de tournage, sans journalistes, et qui ne donnent absolument aucune information, s’ils peuvent éviter de le faire, sur les 10 millions de personnes menacées de famine par force en Ethiopie du sud-est et du sud ouest, dans les régions de l’Ogaden et d’Oromie. Les derniers journalistes qui se sont risqués à se rendre dans l’Ogaden, deux Suédois, ont tout deux été remis aux autorités, moyennant rançon, par les chefs de guerre du Puntland. Pris dans une embuscade par des paramilitaires éthiopiens, leurs guides étaient assassinés et les deux journalistes, blessés, étaient jetés dans une geôle en Ethiopie – un message pour dire au monde entier de se mêler de leurs affaires en ce qui concerne le génocide en cours dans la Corne de l’Afrique.
Et donc les larmes de crocodile couleront à flot et des centaines de millions de dollars censés être destinés à nourrir des millions de personnes frappées par la famine dans la Corne de l’Afrique serviront au bout du compte, une fois de plus, à financer les derniers achats d’armes de l’armée éthiopienne, ou bien atterriront dans les comptes en banque du premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, et de sa clique. 
Et pendant un certain temps, les médias internationaux pondront des articles regorgeant d’images déchirantes d’enfants qui meurent de faim dans la Corne de l’Afrique et pas une seule fois, ils ne vous expliqueront la raison pour laquelle quelque 10 millions de ces personnes subissent un blocus de l’aide alimentaire financée par l’occident.
 
Thomas C. Mountain est un journaliste indépendant qui travaille dans la Corne de l’Afrique et vit en Érythrée, d’où il écrit ses articles depuis 2006. Il a fait partie de la première délégation US pour la paix en Libye en 1987.

Url de l’article: http://www.michelcollon.info/L-ONU-et-la-famine-en-Afrique-de-l.html?lang=fr

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