Le journaliste italien, Bernabei, critique le double critère de la communauté internationale. "Londres, tout à fait comme Damas" (Agence Sana)
Le journaliste italien, Matthew Bernabei, a critiqué le double critère de la communauté internationale et la campagne de mensonges des mass médias, dans le traitement des événements, en Syrie, et ceux au Royaume Uni. Dans une analyse, publiée, par le quotidien "Rinascita", le journaliste Bernabei a évoqué les mesures adoptées par le gouvernement britannique et les déclarations de son Premier ministre, David Cameron, qui n'avait pas hésité à lancer que son pays ne laissera pas triompher la culture de la peur et qu'il fera descendre l'armée, dans les rues, "pour protéger les Britanniques et les biens publics". Bernabei s'est demandé quelle serait la réaction de Cameron, qui avait lancé, il n'y a pas longtemps, des déclarations soutenant les manifestations, en Syrie, si les manifestants avaient pris d'assaut des stocks d'armes et utilisé ces armes, dans les villes britanniques. "Nous sommes devant deux cas similaires, avec lesquels, la communauté internationale traite, d'une manière absolument différente, se solidarisant, d'un côté, avec Cameron, et s'en prend, de l'autre, aux déclarations du gouvernement syrien, sur la non permission aux groupes armés de jouer avec la sécurité des citoyens", a écrit le journaliste, s'indignant du fait que la majorité des dirigeants du monde était d'accord avec Cameron, quand il disait que les manifestants, dans son pays, ne représentent pas la majorité des Britanniques, "alors que la communauté internationale avait parlé de sanctions économiques et d'autres mesures, à l'encontre de la Syrie, quand elle avait parlé des manifestants, bien qu'elle avait démontré, photos à l'appui, l'existence, parmi eux, de groupes armés extrémistes, qu'il fallait confronter. Le journaliste Bernabei a fait remarquer que ce qui se passe, en Syrie, est une campagne internationale combinée, visant à mettre fin à l'indépendance de la Syrie, qui refuse toujours de se plier, devant les diktats de Washington et de ses alliés. Il a souligné que les faits montés contre la Syrie commençaient à se dévoiler, notamment, les images de bébés décédés, qu'on prétendait être, en Syrie, alors qu'elles étaient prises dans l'une des cliniques d'Alexandrie, et la nouvelle sur le décès présumé de l'ex-ministre syrien de la défense, qui est apparu à la télévision, "après sa mort".
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