Le produit intérieur brut de la France a stagné au deuxième trimestre par rapport au précédent, contredisant les espoirs de la Banque de France qui escomptait une croissance de 0,2 % et les données de l'Insee qui sont tombées hier matin ont fait l'effet d'une douche froide en annonçant une croissance zéro dans un climat tendu sur les places boursières depuis deux semaines.
Cette performance économique inférieure aux attentes vient confirmer le net ralentissement de l'économie française, rendant trop optimistes les prévisions de Bercy pour 2011.
Les déclarations de François Baroin ne sont pas parues réalistes et est désormais très critiqué dans son obstination ridicule à tabler sur une croissance de 2 % cette année alors que la crainte d'une décélération de l'activité laisse supposer des chiffres encore mauvais.
Pour de nombreux économistes, l'hypothèse souvent avancée pour 2012 d'une croissance à 2,5 % ne paraît pas sérieuse.
Pour l'économiste Élie Cohen, le contexte actuel remet en cause la dynamique même de la croissance qui devrait s'établir entre 1,5 et 2 % l'an prochain, au prix toutefois d'un sérieux tour de vis budgétaire. Le cap de 3 milliards de recettes supplémentaires fixé par Bercy se révélera insuffisant.
Cette croissance nulle pourrait peser à terme sur les volumes d'activités et les bénéfices des entreprises, comme sur les valorisations boursières.
Dans une nouvelle tentative pour enrayer la panique, la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique ont annoncé, jeudi, des mesures limitées pour restreindre une pratique spéculative décriée comme les ventes à découvert. La mesure vise ainsi à combattre les fausses rumeurs qui font plonger les titres bancaires. Hier, l'Allemagne s'est dite favorable à cette interdiction, mais Londres refuse de s'y plier.
Hier, les Bourses européennes ont clôturé en nette hausse une séance encore volatile, au terme d'une semaine tempétueuse.
Les marchés d'actions - malmenés depuis lundi avec l'abaissement de la note financière des États-Unis et les craintes de contagion de la crise de la dette dans la zone euro - ont été soutenus par les valeurs financières qui ont conforté leur redressement mais pour combien de temps.
Cette performance économique inférieure aux attentes vient confirmer le net ralentissement de l'économie française, rendant trop optimistes les prévisions de Bercy pour 2011.
Les déclarations de François Baroin ne sont pas parues réalistes et est désormais très critiqué dans son obstination ridicule à tabler sur une croissance de 2 % cette année alors que la crainte d'une décélération de l'activité laisse supposer des chiffres encore mauvais.
Pour de nombreux économistes, l'hypothèse souvent avancée pour 2012 d'une croissance à 2,5 % ne paraît pas sérieuse.
Pour l'économiste Élie Cohen, le contexte actuel remet en cause la dynamique même de la croissance qui devrait s'établir entre 1,5 et 2 % l'an prochain, au prix toutefois d'un sérieux tour de vis budgétaire. Le cap de 3 milliards de recettes supplémentaires fixé par Bercy se révélera insuffisant.
Cette croissance nulle pourrait peser à terme sur les volumes d'activités et les bénéfices des entreprises, comme sur les valorisations boursières.
Dans une nouvelle tentative pour enrayer la panique, la France, l’Italie, l’Espagne et la Belgique ont annoncé, jeudi, des mesures limitées pour restreindre une pratique spéculative décriée comme les ventes à découvert. La mesure vise ainsi à combattre les fausses rumeurs qui font plonger les titres bancaires. Hier, l'Allemagne s'est dite favorable à cette interdiction, mais Londres refuse de s'y plier.
Hier, les Bourses européennes ont clôturé en nette hausse une séance encore volatile, au terme d'une semaine tempétueuse.
Les marchés d'actions - malmenés depuis lundi avec l'abaissement de la note financière des États-Unis et les craintes de contagion de la crise de la dette dans la zone euro - ont été soutenus par les valeurs financières qui ont conforté leur redressement mais pour combien de temps.
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