Le scénario libyen en Syrie ne serait possible qu'en théorie, mais rien ne l'impose en réalité, a estimé mardi à RIA Novosti Boris Dolgov, de l'Institut russe d'études orientales.
"L'Occident est à présent préoccupé par ses propres problèmes intérieurs. Inutile de s'attendre à la réédition du scénario libyen, alors que les troupes de l'Otan s'enlisent en Libye, qu'aucune tendance positive ne s'annonce en Afghanistan et que la tension persiste en Irak", a estimé M.Dolgov lors d'un duplex Moscou-Pékin sous le thème "Syrie: voies de règlement du conflit, vues par des experts russes et chinois".
Selon le président de l'Institut russe du Proche-Orient, Evgueni Satanovski, l'influence de l'Occident sur les événements en Syrie est plutôt secondaire, la crise dans ce pays profitant avant tout aux monarchies du Golfe. L'expert avertit toutefois que la crise intérieure dans ce pays menace de ruiner l'Etat, notamment au niveau de l'aspect confessionnel.
"Nul n'est intéressé à lancer le mécanisme de désagrégation de l'Etat syrien, et la Russie l'est sans doute moins que les autres", a-t-il ajouté.
Les experts chinois ont été unanimes à estimer que les actuels troubles en Syrie sont le résultats des problèmes politiques intérieurs.
"Les autorités syriennes avaient plus d'une fois affirmé par le passé qu'elles contrôlaient la situation, mais en réalité elles se sont avérées impréparées à l'impact du "printemps arabe" sur la région", a résumé Li Guofu, de l'Institut chinois pour les études internationales.
Depuis le 15 mars dernier, la Syrie est déchirée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'Homme, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité a déjà fait quelque 2.000 morts.
Damas rejette la responsabilité des désordres sur les "bandits armés" bénéficiant du soutien de "forces extérieures" et parle des 500 soldats et policiers qui ont trouvé la mort dans les violences.
"L'Occident est à présent préoccupé par ses propres problèmes intérieurs. Inutile de s'attendre à la réédition du scénario libyen, alors que les troupes de l'Otan s'enlisent en Libye, qu'aucune tendance positive ne s'annonce en Afghanistan et que la tension persiste en Irak", a estimé M.Dolgov lors d'un duplex Moscou-Pékin sous le thème "Syrie: voies de règlement du conflit, vues par des experts russes et chinois".
Selon le président de l'Institut russe du Proche-Orient, Evgueni Satanovski, l'influence de l'Occident sur les événements en Syrie est plutôt secondaire, la crise dans ce pays profitant avant tout aux monarchies du Golfe. L'expert avertit toutefois que la crise intérieure dans ce pays menace de ruiner l'Etat, notamment au niveau de l'aspect confessionnel.
"Nul n'est intéressé à lancer le mécanisme de désagrégation de l'Etat syrien, et la Russie l'est sans doute moins que les autres", a-t-il ajouté.
Les experts chinois ont été unanimes à estimer que les actuels troubles en Syrie sont le résultats des problèmes politiques intérieurs.
"Les autorités syriennes avaient plus d'une fois affirmé par le passé qu'elles contrôlaient la situation, mais en réalité elles se sont avérées impréparées à l'impact du "printemps arabe" sur la région", a résumé Li Guofu, de l'Institut chinois pour les études internationales.
Depuis le 15 mars dernier, la Syrie est déchirée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'opposition et les défenseurs des droits de l'Homme, la répression de la révolte populaire en Syrie par les forces de sécurité a déjà fait quelque 2.000 morts.
Damas rejette la responsabilité des désordres sur les "bandits armés" bénéficiant du soutien de "forces extérieures" et parle des 500 soldats et policiers qui ont trouvé la mort dans les violences.
Alter Info
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