Le lieutenant dissident Hussein elHarmoush a reconnu avoir reçu en juin dernier des promesses sur de grosses sommes d’argent et de munitions, de la part du commandant général des Frères Musulmans Ryad Shafaka, du vice-président syrien à l’époque Abdel Halim Khaddam, du bureau de l’ancien vice-président Refaat elAssad, du prédicateur extrémiste Adnane elAraour, du politicien de l’opposition Borhan Ghalyoun et du faux-témoin Mohammad Zouheir Siddik. Mais il a assuré qu'ils n'ont pas tenu leurs promesses.
Harmoush, dont les aveux ont été transmis par la télévision syrienne, a révélé avoir reçu seulement une somme de 50.000 livres syriennes (1000 dollars américains) pour annoncer sa défection de l’armée sur une vidéo. Une fois filmée, ladite vidéo a été vendue à deux millions de livres syriennes (40.000 dollars) par les chaines satellitaires, sans qu’il n'en soit informé!
Le lieutenant qui a formé suite à sa défection "le contingent des officiers libres" a fait état de grandes quantités parvenues à Homs, Hama, certaines régions d’Edleb, ainsi qu’à la région d’Arraml palestinien (Lattaquié) par des commerçants et des trafiquants dans les régions citées, tout en indiquant avoir été au courant de ce transfert d’armes.
« Siddik et les Frères Musulmans acheminent des armes vers la syrie. Ils ont maintes fois annoncé avoir envoyé des armes à Homs et Hama », a-t-il poursuivi.
L'officier révèle egalement avoir été enlevé de la Turquie où il séjournait depuis sa défection, par les services de renseignements syriens qui l'ont ramené en Syrie.
La télévision syrienne a diffusé conjointement des anciennes déclarations de Harmoush diffusées par les chaines AlJazira et Al Mashreq, dans lesquelles il parlait d’opérations militaires à Jisr elShoughour. Il prétendait avoir dans ses rangs plus de 200 soldats et officiers. Dans son intervention télévisée à la chaine syrienne, Harmoush a reconnu qu’il s’agissait d’ «une mise en scène », démentant avoir reçu des ordres pour tuer des civils.
« Le mouvement des officiers libres » a accusé de son côté les autorités turques d’avoir livré Hussein elHarmoush à Damas, menaçant de recourir aux instances internationales pour porter plainte contre les mauvais traitements infligés par la Turquie aux réfugiés syriens, notamment aux officiers et aux soldats.
A la fin de ses aveux, le lieutenant Harmoush a dit qu’il pensait rentrer en Syrie le 15 ramadan (le 15 aout dernier), mais "j’ai été surpris que tous les trafics d’armes étaient effectués en mon nom. Je suis devenu un hors la loi, un fugitif, et un paria », s'est-il lamenté.
http://french.irib.ir
Harmoush, dont les aveux ont été transmis par la télévision syrienne, a révélé avoir reçu seulement une somme de 50.000 livres syriennes (1000 dollars américains) pour annoncer sa défection de l’armée sur une vidéo. Une fois filmée, ladite vidéo a été vendue à deux millions de livres syriennes (40.000 dollars) par les chaines satellitaires, sans qu’il n'en soit informé!
Le lieutenant qui a formé suite à sa défection "le contingent des officiers libres" a fait état de grandes quantités parvenues à Homs, Hama, certaines régions d’Edleb, ainsi qu’à la région d’Arraml palestinien (Lattaquié) par des commerçants et des trafiquants dans les régions citées, tout en indiquant avoir été au courant de ce transfert d’armes.
« Siddik et les Frères Musulmans acheminent des armes vers la syrie. Ils ont maintes fois annoncé avoir envoyé des armes à Homs et Hama », a-t-il poursuivi.
L'officier révèle egalement avoir été enlevé de la Turquie où il séjournait depuis sa défection, par les services de renseignements syriens qui l'ont ramené en Syrie.
La télévision syrienne a diffusé conjointement des anciennes déclarations de Harmoush diffusées par les chaines AlJazira et Al Mashreq, dans lesquelles il parlait d’opérations militaires à Jisr elShoughour. Il prétendait avoir dans ses rangs plus de 200 soldats et officiers. Dans son intervention télévisée à la chaine syrienne, Harmoush a reconnu qu’il s’agissait d’ «une mise en scène », démentant avoir reçu des ordres pour tuer des civils.
« Le mouvement des officiers libres » a accusé de son côté les autorités turques d’avoir livré Hussein elHarmoush à Damas, menaçant de recourir aux instances internationales pour porter plainte contre les mauvais traitements infligés par la Turquie aux réfugiés syriens, notamment aux officiers et aux soldats.
A la fin de ses aveux, le lieutenant Harmoush a dit qu’il pensait rentrer en Syrie le 15 ramadan (le 15 aout dernier), mais "j’ai été surpris que tous les trafics d’armes étaient effectués en mon nom. Je suis devenu un hors la loi, un fugitif, et un paria », s'est-il lamenté.
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