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La Grèce entre le FMI et la B.C.E : Question d’identitaire référentiel

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C'est juste une participation plutôt philosophique en parallèle de ce qui se fait à propos de la crise grecque en vu d'inviter à repenser une Europe durable dont a besoin une démocratie de droit d’être différent dans la complémentarité libératrice et solidaire car les concepts et les notions qui font conscience des actes des uns et des autres obligent d’elles mêmes. C'est aussi pour reprendre la "complexité" en hommage à Edgar Morin
La Grèce entre le FMI et la B.C.E : Question d’identitaire référentiel

Au delà des analyses très justes –économiques’ politiques et stratégiques en terme de technicité et tout en appréciant le sens diplomatique de Jean-Claude Juncker le président de l’Euro groupe qui a expliqué à Tim Geithner qu’il existe des « différences d’approche » (http://www.alterinfo.net/La-guerre-monetaire-est-loin-d-etre-achevee-entre-Washington-et-Bruxelles_a63844.html) …
Et loin des concurrences pragmatiques des croissances …et des accusations qui font que les problèmes européens sont essentiellement le fait de Wall Street et de ses forces telles JP Morgan, Goldman Sachs… je dirai que la crise de la gerce est aussi une crise existentielle qui touche dans le fond de l’historique du culturel sur le plan des référentiels du savoir faire et du savoir être.
Justement tout le paradoxale de l’Europe réside dans ce fait qui est laissé à la libre concurrence au sein même de l’Europe. Rappelons nous a ce propos que François Mitterrand, Helmut Kohl et Mme Thatcher avaient prouve des difficulté a s’entendre sur quelle unité européenne…
La question alors se pose au niveau de l’option du gouvernement économique proposé par le couple fondement de cette Europe en mal d’être permettra le dépassement de la situation problématique en la séparent de l’économique ou si ce n’est qu’une fuite vers l’avant pour laisser le temps aux européens de choisir leur destinée Européenne ?
Ce qui est à l’affiche c’est que les Européens ne veulent pas que le FMI intervienne dans la zone euro.Chose qui n’est pas impossible mais très difficile car dans la situation actuelle le différent fondamental est réel et existe entre la France, l’Angleterre et l’Allemagne qui sont les trois piliers fondements d’une Europe qui se veut ou non élargie et ouverte sur ses rives.

Pour ne pas rentrer dans les détails des approches que Jean-Claude Juncker a expliqué à Tim Geithner je tiens à préciser que l’Europe est avant tout un concept qui dépasse de loin ses frontières géographiques car ses vecteurs idéologiques relèvent de l’universel dans leurs contrastes et antagonismes intellectuel. Ainsi je crois que même si la Grèce fait membre du FMI elle ne devra pas se tourner vers lui.

Ceci dit il est certain que le gouvernement économique proposé par la France et l’Allemagne est un bon radeau, mais juste un radeau car le problème est dans le fond et non pas dans les structures.
C’est pourquoi aussi l’Italie s’écroule à son tour et donc toute l’Europe s’en suivra. Car si l’Angleterre, la France et l’Allemagne sont piliers de l’Europe de l’Euro il faut aussi reconnaître que la Grèce et l’Italie sont ses fondements dans le conceptuel et l’idéologique.
Dans ce contexte à mon sens il n’y a qu’une et une seule solution. Elle n’est pas dans le monétaire. Et c’est parce que l’Europe ne peut être que dans la complémentaire harmonisée dans la dynamique des différentes couleurs européennes et non dans l’uniformisée monochrome, avec plus de sagesse entre européens capables de sauver l’euro sans sacrifice douloureux … je dirai qu’elle est dans l’esprit de l’alternance et non celui de se donner raison les uns plus que les autres. Ce qui invite à repenser la structuration de l’Europe en compositions autonomes qui libérerons davantage le gouvernement économique suggéré. Dans ce contexte il est nécessaire de voir une autre composée des sages dans la structure de l’ensemble institutionnel.
Rappelons nous Edgar Morin :"Dans cette même logique, Morin perçoit l’Europe comme un tissu complexe, une entité dont l’essence repose sur une multiplicité de cultures qu’il s’agit de relier les unes aux autres. L’Union européenne apparaît alors comme une institution complexe, une tentative de faire coexister entre eux des pays que l’histoire opposa pendant des siècles pour des questions de rivalités économiques, politiques et religieuses. En ce sens, les diverses nations du bloc européen peuvent-être comparées aux "branches du savoir" que la pensée complexe tente de relier."

Boujemaa Kharraj/ Guelmim/ Maroc

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