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Les laquais du FMI au service de Tim Geithner

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Les laquais du FMI au service de Tim Geithner
Le 20 septembre, l’économiste en chef du Fonds monétaire international, Olivier Blanchard, a certainement fait plaisir au secrétaire d’Etat au Trésor US, Tim Geithner, en reprenant son message : il a exprime craindre une attaque des « MARCHES » contre l’Italie et avertit que les Européens allaient devoir ouvrir encore plus largement leurs portefeuilles pour payer… et si cela ne suffisait pas, il y avait la BCE. On entend ici le ricanement de Tim Geithner : « Petits européens, vous vouliez donner des leçons à l’Oncle Sam, et bien vous allez être servi parce que votre banque centrale va détruire votre monnaie d’échange, tandis que mes amis de Wall Street vont pulvériser vos Etats ».

Bien sûr, Olivier Blanchard s’exprimait lors d’une conférence de presse à Washington. Les MARCHES attendent que les gouvernements européens inféodés aux lobbies de Wall Street pressent le gouvernement italien de trouver encore et toujours plus d’austérité pour rassurer sur le moyen d’équilibrer ses finances publiques à long terme. Son message est celui-ci : « …Mais si, pour une raison ou pour une autre, les MARCHES commencent à penser que la dette de l’Italie n’est pas viable et commencent à demander des taux d’intérêt de 8, 9, 10%, alors il est clair que la dette de l’Italie n’est pas viable. C’est une chose très simple à comprendre ». Sur la télévision France 24, il a appelé l’Europe à être prête, pour le moment par l’intermédiaire de la BCE, mais de manière plus générale, à financer l’Italie.

De véritables Européens s’uniraient pour contrer ces magouilleurs, ces faussaires de la Banque centrale américaine. Mais on s’aperçoit que l’on est confronté à des froussards qui ne pensent qu’à sauver leurs guêtres.
Notons que l’intervention de l’économiste en chef du Fonds monétaire international, Olivier Blanchard, a suivi, comme par enchantement, la décision prise par l’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s d’abaisser la note attribuée à la dette de l’Italie, d’un cran à A, « en raison de perspectives de croissance faibles et de la fragilité du gouvernement de Silvio Berlusconi ». Il est certain que ce genre de personnage du FMI ne risque pas de se trouver dans une situation désagréable dans une chambre d’hôtel de Washington… Pitoyable.

LIESI


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