Bien sûr, Olivier Blanchard s’exprimait lors d’une conférence de presse à Washington. Les MARCHES attendent que les gouvernements européens inféodés aux lobbies de Wall Street pressent le gouvernement italien de trouver encore et toujours plus d’austérité pour rassurer sur le moyen d’équilibrer ses finances publiques à long terme. Son message est celui-ci : « …Mais si, pour une raison ou pour une autre, les MARCHES commencent à penser que la dette de l’Italie n’est pas viable et commencent à demander des taux d’intérêt de 8, 9, 10%, alors il est clair que la dette de l’Italie n’est pas viable. C’est une chose très simple à comprendre ». Sur la télévision France 24, il a appelé l’Europe à être prête, pour le moment par l’intermédiaire de la BCE, mais de manière plus générale, à financer l’Italie.
De véritables Européens s’uniraient pour contrer ces magouilleurs, ces faussaires de la Banque centrale américaine. Mais on s’aperçoit que l’on est confronté à des froussards qui ne pensent qu’à sauver leurs guêtres.
Notons que l’intervention de l’économiste en chef du Fonds monétaire international, Olivier Blanchard, a suivi, comme par enchantement, la décision prise par l’agence d’évaluation financière Standard and Poor’s d’abaisser la note attribuée à la dette de l’Italie, d’un cran à A, « en raison de perspectives de croissance faibles et de la fragilité du gouvernement de Silvio Berlusconi ». Il est certain que ce genre de personnage du FMI ne risque pas de se trouver dans une situation désagréable dans une chambre d’hôtel de Washington… Pitoyable.
LIESI