Les actionnaires de Dexia sont sur le pont pour préserver le financement des collectivités locales en France. La création d’une société commune entre la Caisse des dépôts et la Banque Postale, qui permettrait d’assurer le rôle joué jusqu’ici par Dexia Crédit Local, devrait être officialisée dans les prochains jours, ont confirmé hier plusieurs sources.
«A ma connaissance cette négociation évolue bien (…) et devrait conduire à constituer un pôle de crédit aux collectivités territoriales sous l’égide de la Caisse des dépôts et de la Banque Postale», a indiqué hier le sénateur Philippe Marini. De source proche de la CDC, son directeur général Augustin de Romanet doit formaliser un dossier abouti «dans les tout prochains jours». La commission de surveillance de la Caisse se réunit aujourd’hui pour prendre connaissance des derniers éléments, mais l’institution de la rue de Lille prévoyait hier de communiquer plutôt en fin de semaine. La Poste tient par ailleurs un conseil d’administration ce soir à 19 heures, a appris L’Agefi. A fin 2010, le portefeuille de prêts aux collectivités françaises de Dexia atteignait 81 milliards d’euros. Parmi ces derniers, on compte aussi les fameux emprunts structurés qui ont valu quelques litiges à la banque. Côté pouvoirs publics, il n’est pas question que la future entité accueille à son capital l’Etat, ce dernier ayant déjà fort à faire avec le projet de structure de défaisance des actifs toxiques de Dexia. La CDC, elle, insiste sur la nécessité de préserver sa note AAA afin de pouvoir continuer à mener ses autres missions. «L’importance des enjeux impose que l’environnement juridique et financier de cette opération soit sécurisé», indique-t-on rue de Lille, où l’on verrait d’un bon œil une garantie publique sur ce portefeuille de crédit. La répartition du capital avec La Banque Postale est également un élément important. Ce pôle CDC – Banque Postale doit dans l’immédiat parer au plus pressé et reprendre le flambeau de Dexia, qui finance aujourd’hui autour de 15% des besoins annuels des collectivités en France. «Il est trop tôt» pour y voir l’outil qui règlera tous les problèmes de financement du secteur, souligne une source officielle. Un secteur sous pression avec le retrait progressif des banques, sous l’effet des règles Bâle 3, et en attendant la mise en œuvre, en parallèle, du projet d’Agence de financement (pas avant fin 2012). (Source )
LIESI
«A ma connaissance cette négociation évolue bien (…) et devrait conduire à constituer un pôle de crédit aux collectivités territoriales sous l’égide de la Caisse des dépôts et de la Banque Postale», a indiqué hier le sénateur Philippe Marini. De source proche de la CDC, son directeur général Augustin de Romanet doit formaliser un dossier abouti «dans les tout prochains jours». La commission de surveillance de la Caisse se réunit aujourd’hui pour prendre connaissance des derniers éléments, mais l’institution de la rue de Lille prévoyait hier de communiquer plutôt en fin de semaine. La Poste tient par ailleurs un conseil d’administration ce soir à 19 heures, a appris L’Agefi. A fin 2010, le portefeuille de prêts aux collectivités françaises de Dexia atteignait 81 milliards d’euros. Parmi ces derniers, on compte aussi les fameux emprunts structurés qui ont valu quelques litiges à la banque. Côté pouvoirs publics, il n’est pas question que la future entité accueille à son capital l’Etat, ce dernier ayant déjà fort à faire avec le projet de structure de défaisance des actifs toxiques de Dexia. La CDC, elle, insiste sur la nécessité de préserver sa note AAA afin de pouvoir continuer à mener ses autres missions. «L’importance des enjeux impose que l’environnement juridique et financier de cette opération soit sécurisé», indique-t-on rue de Lille, où l’on verrait d’un bon œil une garantie publique sur ce portefeuille de crédit. La répartition du capital avec La Banque Postale est également un élément important. Ce pôle CDC – Banque Postale doit dans l’immédiat parer au plus pressé et reprendre le flambeau de Dexia, qui finance aujourd’hui autour de 15% des besoins annuels des collectivités en France. «Il est trop tôt» pour y voir l’outil qui règlera tous les problèmes de financement du secteur, souligne une source officielle. Un secteur sous pression avec le retrait progressif des banques, sous l’effet des règles Bâle 3, et en attendant la mise en œuvre, en parallèle, du projet d’Agence de financement (pas avant fin 2012). (Source )
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