Les manifestants anti-Wall Street qui occupaient lundi, pour le cinquième jour consécutif, une grande place de Washington, étaient bien décidés à continuer leur mouvement, malgré l'expiration de leur autorisation de rassemblement.
Le mouvement "Arrêtez la machine, créez un nouveau monde!", qui occupe avec d'autres associations la place de la Liberté entre le Capitole, la Maison Blanche et le département du Trésor, "invoque le 1er Amendement" qui garantit le droit à la libre expression, pour rester sur place, a indiqué un porte-parole.
"Nous avons déjà une autorisation, inscrite dans la Constitution. Et donc, on reste", a affirmé David Swanson, au milieu des quelques dizaines de tentes et de stands disséminés sur la place.
"Stop the Machine", à l'origine un mouvement de pacifistes contre les guerres en Afghanistan et en Irak, a commencé à organiser des manifestations il y a plusieurs mois et avait une autorisation de rassemblement qui expirait lundi.
Le National Park Service, organisme officiel qui gère l'espace où sont installés les manifestants, n'avait pu être joint lundi, jour férié aux Etats-Unis.
Un deuxième rassemblement, "Occupons DC", qui regroupe quelques dizaines de militants, plus jeunes, dans le sillage de "Occupons Wall Street" à New York, occupe une place à deux rues de la Maison Blanche et compte également rester.
Samedi, une manifestation dans le centre avait provoqué quelques heurts alors que les protestataires tentaient de rentrer de force dans le Musée de l'Air et de l'Espace. Une personne avait été interpellée.
Un lobby bancaire agacé d'être la cible des anti-Wall Street
Un lobby bancaire américain s'est dit lundi agacé d'être la cible à Chicago de manifestations des opposants à Wall Street.
L'Association des banquiers hypothécaires (MBA), une organisation de prêteurs immobiliers, a contesté dans un communiqué le bien-fondé de manifestations devant un centre de conférences où elle tient depuis dimanche et jusqu'à mercredi sa convention annuelle.
"Nous reconnaissons tous que notre secteur souffre d'un manque de confiance auprès des responsables politiques et de l'opinion publique et que certains au sein de notre secteur ont contribué aux événements qui ont provoqué la crise financière", a affirmé la MBA.
Mais "les professionnels du prêt immobilier qui se réunissent à Chicago cette semaine sont là pour parler de propriété immobilière durable et de l'accès à des prêts abordables pour des emprunteurs qui ont les moyens", a-t-elle ajouté.
"L'Amérique, c'est la liberté d'expression. Nous sommes inquiets, toutefois, de voir que les manifestants se concentrent sur ce qui ne marche pas dans notre pays, tandis qu'à l'occasion de cette conférence nous travaillons pour bâtir un système sûr et viable", a estimé la MBA.
Les manifestations protestent contre la cupidité du secteur financier et son influence dans le monde politique.
Al Manar
Le mouvement "Arrêtez la machine, créez un nouveau monde!", qui occupe avec d'autres associations la place de la Liberté entre le Capitole, la Maison Blanche et le département du Trésor, "invoque le 1er Amendement" qui garantit le droit à la libre expression, pour rester sur place, a indiqué un porte-parole.
"Nous avons déjà une autorisation, inscrite dans la Constitution. Et donc, on reste", a affirmé David Swanson, au milieu des quelques dizaines de tentes et de stands disséminés sur la place.
"Stop the Machine", à l'origine un mouvement de pacifistes contre les guerres en Afghanistan et en Irak, a commencé à organiser des manifestations il y a plusieurs mois et avait une autorisation de rassemblement qui expirait lundi.
Le National Park Service, organisme officiel qui gère l'espace où sont installés les manifestants, n'avait pu être joint lundi, jour férié aux Etats-Unis.
Un deuxième rassemblement, "Occupons DC", qui regroupe quelques dizaines de militants, plus jeunes, dans le sillage de "Occupons Wall Street" à New York, occupe une place à deux rues de la Maison Blanche et compte également rester.
Samedi, une manifestation dans le centre avait provoqué quelques heurts alors que les protestataires tentaient de rentrer de force dans le Musée de l'Air et de l'Espace. Une personne avait été interpellée.
Un lobby bancaire agacé d'être la cible des anti-Wall Street
Un lobby bancaire américain s'est dit lundi agacé d'être la cible à Chicago de manifestations des opposants à Wall Street.
L'Association des banquiers hypothécaires (MBA), une organisation de prêteurs immobiliers, a contesté dans un communiqué le bien-fondé de manifestations devant un centre de conférences où elle tient depuis dimanche et jusqu'à mercredi sa convention annuelle.
"Nous reconnaissons tous que notre secteur souffre d'un manque de confiance auprès des responsables politiques et de l'opinion publique et que certains au sein de notre secteur ont contribué aux événements qui ont provoqué la crise financière", a affirmé la MBA.
Mais "les professionnels du prêt immobilier qui se réunissent à Chicago cette semaine sont là pour parler de propriété immobilière durable et de l'accès à des prêts abordables pour des emprunteurs qui ont les moyens", a-t-elle ajouté.
"L'Amérique, c'est la liberté d'expression. Nous sommes inquiets, toutefois, de voir que les manifestants se concentrent sur ce qui ne marche pas dans notre pays, tandis qu'à l'occasion de cette conférence nous travaillons pour bâtir un système sûr et viable", a estimé la MBA.
Les manifestations protestent contre la cupidité du secteur financier et son influence dans le monde politique.
Al Manar
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