Autre aspect de la lutte contre les groupes armés, les saisies de dépôts ou de convois d’armes : les services de police de Homs ont annoncé, dimanche 16 octobre, avoir saisi des fusils, des RPG et des fusils à lunettes, et pas mal de munitions, à bord de deux voitures dont les 4 occupants ont été arrêtés. Les mêmes services ont annoncé qu’au total pas moins de 34 personnes impliquées dans ces trafics avaient été arrêtées ces derniers jours.
Et l’agence Sana d’accuser certains « milieux à l’intérieur du Liban » d’être à l’origines de l’essentiel de ces trafics et transferts d’armes et de munitions en Syrie. Une accusation étayée par plusieurs saisies à la frontière, mais aussi par l’arrestation, au Liban même de trafiquants proches du Courant du Futur, la faction libanaise du clan Hariri (voir notre article « Les armes de la rébellion : lebanese – ou plutôt Hariri – connection » mis en ligne le 8 août).
Et n’oublions pas les victimes de ces trafics et de ces tueurs : deux soldats de plus sont tombés dimanche 16 octobre dans une embuscade tendue contre eux à Hama, dans le quartier de Jarajmah. Deux de leurs camarades ont été blessés. Et le lundi 17 octobre avait lieu à l’hôpital militaire de Homs la levée des corps de l’adjudant-chef Gheyath Youssef Makhlouf, du sergent Abdel Aziz Abdel Fattah Kheirbek et du conscrit Zaher Dhamen originaires de Hama et de Deraa et tombés victimes du devoir à Homs et Hama.
Autant de victimes dument identifiées mais qui n’auront pas d’OSDH ou d’AFP – sinon Sana et Infosyrie – pour rappeler pourquoi, quand et comment ils sont morts.