Une dépêche de l’AFP, d’hier 25 octobre, indiquait s’agissant de Salah Hamouri et de sa date de libération qu’il "reste une incertitude sur sa date de sortie de prison, le 12 mars 2012 si la peine court à son terme ou fin novembre, comme l’affirme sa famille."
Au nom du Comité national de soutien à Salah Hamouri, je tiens à préciser que cette dépêche contient une erreur qu’il convient de relever afin de clarifier le débat.
En effet, ce n’est pas la famille de Salah Hamouri qui indique que la date de sa sortie est fixée « fin novembre » – le 28 novembre 2011 exactement – mais le jugement lui-même. C’est la date inscrite noir sur blanc sur celui-ci.
La date du 12 mars 2012 évoquée n’est donc pas la date de sortie « si la peine court à son terme » comme l’indique la dépêche. Le terme, encore une fois, est le 28 novembre.
La date de mars 2012 évoquée dans la dépêche est uniquement à rapprocher d’une possible décision unilatérale de l’administration pénitentiaire israélienne qui, au nom de la loi toute récente dite « loi Shalit », peut transformer les jugements qui sont prononcés par les tribunaux militaires israéliens en année administrative (345 jours) par des peines de prison calculées en année civile (365 jours) et donc ajouter 20 jours de plus par année de prison à tout détenu. Ceci hors toute décision de justice et de respect du droit.
La date du 12 mars n’est donc pas une date de fin de peine suppose une peine allongée de manière arbitraire au nom d’une loi qui ne devrait plus être.
La date de fin de peine de Salah Hamouri est le 28 novembre 2011. Ce n’est pas la famille qui le dit mais le tribunal militaire d’Ofer qui a jugé Salah Hamouri.
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