Le fondateur de l’«Emirat du Sahara», Khaled Abou Al abbass, plus connu sous le nom de «Bellawar», s’exprimait, dans une interview, publiée, ce mercredi, par le quotidien de presse privé de langue arabe «Akhbar Nouakchott», reprise par l’agence Agence Nouakchott d’Information. «Bellawar» affirme, par ailleurs, que les combattants de son organisation n’ont, «en aucun cas», été impliqués, dans les combats ayant opposé les insurgés libyens aux forces loyalistes de Kadhafi. La Mauritanie et le Mali sont parmi les pays les plus concernés par les activités d’"Aqmi", avec le Niger et l’Algérie, où cette organisation est née. "Aqmi" se livre, dans le Sahel, à des attentats, des enlèvements - notamment, d’Occidentaux - et divers trafics. «La Libye était un pays super-équipé et super-armé et tout l’arsenal ou une grande partie, s’est volatilisé et s’est retrouvé sur les axes du Sahel», avait alerté le Président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, dans une interview à la chaîne d’informations France 24, évoquant même des «missiles sol-air».
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