«La tolérance commence en chacun de nous», a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon dans son message à l’occasion de la Journée internationale de la tolérance célébrée aujourd’hui, 16 novembre.Les principes de la tolérance dans les rapports entre les nations élaborés il y a 16 ans par les pays de l’UNESCO subissent de dures épreuves dans de nombreux pays.
L'échec du multiculturalisme européen
Les rapports entre les Européens et les musulmans sont de plus en plus complexes. Les leaders des pays vieux continent ont déjà reconnu la crise de la société multiculturelle considérée jusqu’à récemment comme un acquis. «La France aux Français », « l’Autriche aux Autrichiens », ces mots d’ordre de plus en plus populaires traduisent les erreurs de la politique d’immigration.
«Les conflits liés aux étrangers qui ne parviennent pas à s’intégrer dans les pays européens s’aggravent ces dernières années. L'Europe se montre toujours tolérante aux autres nations et cultures. Les ressortissants de divers pays cherchent à s’installer en Europe, mais elle n’est pas à même de leur réserver des chances égales. Je ne constaterais pas l’échec du multiculturalisme au plan culturel. C’est l’extrême droite qui pose ce problème. Ces forces bénéficient d’un certain soutien mais il n’est pas très important », commente l’experte du Centre Levada Natalia Zorkaïa.
La société moderne doit se fonder sur la tolérance
Une Journée de la tolérance ne saurait sans doute résoudre la situation. Quoi qu’il en soit, cette date symbolique signale l’importance du problème dans la société contemporaine, notamment en Russie. La société moderne est fondée sur les principes de la tolérance.
La Journée internationale de la tolérance doit rappeler aux habitants de tous les pays que de multiples ethnies, confessions et langues ne se menacent pas réciproquement mais constituent le patrimoine commun de l’humanité.
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