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Damas a trois jours, et après ?

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Damas a trois jours, et après ?
La Ligue Arabe vient de lancer un ultimatum à Bashar El-Assad: il a trois jours pour cesser les répressions contre les manifestants. Bien que la Ligue affirme ne pas vouloir faire usage de la force, on peut s'interroger sur les conséquences d'un tel ultimatum.

La Syrie a trois jours pour arrêter la répression sanglante des manifestations anti-gouvernementales et donner aux observateurs étrangers la possibilité de venir dans le pays.  C'est la décision prise par les ministres des Affaires Etrangères de la Ligue Arabe réunis Rabat, au Maroc.

La Ligue Arabe prononce un ultimatum contre Bashar El-Assad

Les documentss adoptés pendant la conférence à Rabat ne précisent pas ce qui se passera si le régime du président Bashar el-Assad ne fait pas de concessions. Dans le monde arabe il n’y a pas de position unique envers la Syrie, bien que la Ligue Arabe essaie de montrer qu’elle existe.

«L’initiative de la Ligue Arabe est magnifique. Mais, en même temps il est évident que le point de vue des principaux acteurs arabes du processus syrien, de l’Arabie Saoudite et du Qatar, est que Bashar el-Assad doit partir. Malgré les initiatives pacifiques, avancées par Riyad et Doha sur la scène internationale, leurs actes témoignent qu’ils veulent renverser le régime d'Assad.», commente le politologue Sergey Demidenko.

La ligue Arabe est sous l'influence de l'occident et des monarchies pétrolières

En prenant la parole à la fin de la rencontre à Rabat, le Secrétaire général de la Ligue Arabe Nabil al-Arabi a déclaré que l’organisation se prononçait pour le règlement pacifique de la crise en Syrie et que l'usage de la force n'est pas envisagé. Cependant, l'ultimatum prononcé à Rabat est éloquent en lui-même. On sait bien que dès lors que les diplomates se taisent, les canons commencent à gronder.

Seulement 4 pays sur 22, dont le Yémen et le Liban, se sont prononcés contre des mesures strictes envers le régime syrien. Beyrouth surveille attentivement ce qui se passe dans le pays voisin, il craint que la crise syrienne ravive la guerre civile au Liban. Selon le politologue local Ali Nasrallah, l’ultimatum de la Ligue Arabe montre que l’influence des monarchies pétrolières a prévalu dans le monde arabe. Selon Nasrallah, l’influence des Etats-Unis et de l’Occident sur la position arabe est évidente, d'abord en Libye, où la Ligue arabe a soutenu l’introduction de «la zone d'exclusion aérienne» et maintenant en Syrie.

french.ruvr.ru


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