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Egypte: Entre le CSFA et les USA: des liens tenus en secret

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Force est de constater que depuis la reprise des manifestations, les déclarations américaines se font plutôt rares.
Dans une chronique, le quotidien américain New York Times voit dans les affrontements "le prélude d’un conflit chaotique et long pour le pouvoir, lequel porte en lui a fortiori des résultats non prévisibles et un défi majeur aux décideurs de la politique américaine".

Interrogé par le journal, le directeur exécutif du « projet démocratique pour le Proche orient », Stephen McInerney partage ces appréhensions et considère que « les gens à la place Tahrir voient que l’administration américaine soutient le CSFA ».
McInerney et Brian Catolis du Centre du progrès américain ont été désignés par la Maison Blanche pour suivre la situation égyptienne et donner leurs évaluations et conseils.

Dans leur rapport, les deux experts estiment que « le destin de la révolution égyptienne est douteux, car il n’est pas clair que le conseil militaire va céder le pouvoir », constatant qu’il « a reporté la suspension de l’état d’urgence, et qu’il a œuvré pour préserver les privilèges des officiers de l’armée ».

Selon un expert américain dans la question de l’armée égyptienne de l’université Georges Town, Paul Sulivan, « l’administration américaine et l’armée égyptienne sont en contact quotidien ininterrompu, officiel et non officiel ».
« Mais l’armée reste très discrète sur cette relation, ce qui est certes bien, car nous ne devrions pas faire sentir les Egyptiens que nous nous ingérons pour résoudre leur crise, ils ne seraient pas du tout satisfaits », conclut-t-il. Sulivan avait auparavant signalé que " les liens personnels entre les hauts-officeirs américains et égyptiens accordent beaucoup d'hégémonie à Washington".

L’armée au-dessus de tous

Sachant que les manifestations ont repris de plus bel en Egypte depuis vendredi dernier sur fond de la charte des principes fondamentaux de la constitution, rédigée par le vice-Premier ministre égyptien Ali Salmi.

Comprenant des principes obligatoires et non consultatifs, cette charte place l’armée au-dessus de tous les pouvoirs. Elle y est présentée comme étant le gardien de l’état, a l’instar de l’exemple turc qui régnait avant 2002.

En fonction de ce texte, elle est placée au-dessus du parlement dans la Constitution et au Budget et détient le droit de réviser et de surveiller les principes fondamentaux de la Constitution prochaine. De plus pas question que le parlement supervise ses dépenses militaires qui se devraient de surcroit être déterminées dans leur ensemble et non dans leurs détails.
Il lui reviendrait les décisions de guerre et de paix, car le président de l’état ne peut les prendre sans son consentement.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=38876&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=41&s1=1

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