La Turquie est hostile à une intervention militaire extérieure pour résoudre la crise en Syrie, et n'envisage même par une telle hypothèse, a déclaré mardi le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu sur la chaîne TV-24.
"Quoi qu'il en soit, la Turquie se tient prête à tout cas de figure", a indiqué le ministre sans exclure l'instauration d'une zone tampon à sa frontière avec la Syrie en cas d'afflux massif de réfugiés fuyant le conflit vers ce pays.
Evoquant le pouvoir en place en Syrie, M.Davutoglu a estimé qu'un "régime qui torturait son propre peuple n'avait aucune chance de se maintenir au pouvoir".
Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Afin de sanctionner l'absence de mise en œuvre par Damas du plan de sortie de crise, la Ligue arabe l'a suspendu de ses instances et a adopté des sanctions économiques contre la Syrie pour contraindre le régime de faire cesser la répression. Par ailleurs, la communauté internationale pourrait être amenée à décider l'instauration d'une zone tampon à la frontière entre la Syrie et la Turquie au cas où des centaines de milliers de Syriens chercheraient à fuir les violences dans leur pays.
"Quoi qu'il en soit, la Turquie se tient prête à tout cas de figure", a indiqué le ministre sans exclure l'instauration d'une zone tampon à sa frontière avec la Syrie en cas d'afflux massif de réfugiés fuyant le conflit vers ce pays.
Evoquant le pouvoir en place en Syrie, M.Davutoglu a estimé qu'un "régime qui torturait son propre peuple n'avait aucune chance de se maintenir au pouvoir".
Depuis la mi-mars, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 3.500 morts. Damas dément se chiffre et affirme que le pays est en proie à des bandes armées financées depuis l'étranger.
Afin de sanctionner l'absence de mise en œuvre par Damas du plan de sortie de crise, la Ligue arabe l'a suspendu de ses instances et a adopté des sanctions économiques contre la Syrie pour contraindre le régime de faire cesser la répression. Par ailleurs, la communauté internationale pourrait être amenée à décider l'instauration d'une zone tampon à la frontière entre la Syrie et la Turquie au cas où des centaines de milliers de Syriens chercheraient à fuir les violences dans leur pays.
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