Il y a 48 heures, l’agence d’évaluation financière Standard & Poor’s a placé sous surveillance la note qu’elle accorde à la dette de l’Union européenne, à “AAA” depuis 1976, la meilleure possible, expliquant que le financement de l’Union allait subir les conséquences de la crise de la dette publique en zone euro. De plus, S&P a annoncé qu’elle envisageait d’abaisser la note de plusieurs banques de la zone euro, comme les françaises BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole ou des allemandes. S&P envisage en outre d’abaisser la note de la dette de Paris et de l’Ile-de-France. Cette décision est intervenue à la veille d’un sommet européen à Bruxelles pour tenter de résoudre la crise de la zone euro.
C’est dans ce contexte qu’est arrivé l’Américain, le représentant de commerce des parrains oligarques de Wall Street. Il s’agit bien sûr de Tim Geithner. Dans son numéro 240, LIESI fait état de son précédent passage…
Timothy F. Geithner, Secrétaire américain au Trésor : « Si rien n’est fait rapidement, l’Europe sera confrontée à des défauts de paiement en cascade, des paniques bancaires avec des risques catastrophiques ».
Nous terminons volontairement ces quelques citations très éclairantes avec Timothy F. Geithner.
Lors de la dernière réunion du Conseil informel des affaires économiques et financières de l’Eurogroup (ECOFIN) à Wroclaw, en Pologne, les ministres des Finances furent surpris par la réaction de Timothy F. Geithner. Au cours de cette réunion, organisée sur le thème de la montée de la crise de l’endettement européen, le Secrétaire américain au Trésor s’est emporté et a réprimandé les Européens de ne pas fournir de nouveaux renflouements à la Grèce. Face à cette attitude, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a rappelé que la situation économique et financière de nombreux pays, dont celle des Etats-Unis, était bien plus critique que celle des 17 pays de l’Eurozone. Aussi a-t-il demandé si telle était la position du président Obama à l’égard de l’Europe. Timothy F. Geithner a alors surpris l’auditoire en affirmant, sous la colère : « Obama n’est pas le responsable, c’est moi ». Cela explique sans doute sa présence en Pologne puisqu’il n’y était pas invité. Il a donc été imposé !
Cette déclaration choquante de Timothy F. Geithner, affirmant qu’Obama ne dirigeait pas le pays, vient après d’autres allégations selon lesquelles Geithner aurait délibérément ignoré l’ordre reçu d’Obama de préparer un plan pour réduire progressivement la taille de Citigroup Inc. (naguère la plus grande banque au monde), dans le but de sauver l’économie américaine. Selon The San Francisco Chronicle, en 2009, Timothy F. Geithner a ignoré l’ordre du Président Obama de dissoudre Citigroup, basé à New York, plusieurs mois après que la banque ait reçu un renflouement de plusieurs milliards de dollars d’argent des contribuables. Timothy F. Geithner est manifestement protégé par l’establishment de Wall Street, qui pilote les dégradations des notes des dettes des pays européens, ainsi que celles de leurs banques ! Récemment, on a appris du New York Times Magazine que Geithner avait constitué une troïka composée du directeur du Conseil National Economique de la Maison Blanche, Larry Summers, et du responsable des opérations bancaires de Goldman Sachs, pour détourner de très grosses sommes d’argent du système économique. C’est en partie à cause de l’attitude de cette troïka que des dizaines de millions d’Américains furent privés de leurs maisons, que d’autres dizaines ont perdu leur travail, et que le niveau de pauvreté est monté à un niveau que l’on n’avait pas vu depuis les jours de la Grande Dépression des années trente.
L’aigle visite ses victimes…
Timothy F. Geithner est arrivé le 6 décembre 2011 en Europe pour une visite de trois jours. Il devait se rendre en Allemagne, en France et en Italie. Lors de son arrêt à Berlin, il a dit : «Je suis ici pour souligner à quel point il est important pour l’économie américaine et l’économie mondiale que l’Allemagne et la France réussissent à construire une Europe plus forte». Mensonge ! On sait que la faction représentée par ce personnage vise l’effondrement de l’Europe de l’Ouest. Le même agent de Wall Street a affirmé que ses amis allaient «continuer à soutenir un rôle constructif» du FMI dans la gestion de la crise.
Timothy F. Geithner a aussi appelé à «des réformes pour créer l’architecture de l’union budgétaire pour rendre l’union monétaire plus viable à long terme». «La Banque centrale européenne joue un rôle central dans cette crise. Elle va à l’évidence continuer à le faire», a déclaré le secrétaire américain au Trésor, qui a rencontré le président de la BCE, Mario Draghi… une vieille connaissance.
Coup de gueule et mea culpa de VGE
Récemment, nous avons évoqué le rôle néfaste de VGE en qualité d’architecte du système mafieux qui est en train de couler les Etats européens, l’un après l’autre.
Est-ce la lecture de l’ouvrage de Pascal Roussel Divina Insida qui l’a incité à réagir ? Nous l’ignorons. Mais le fait est que VGE est en train de mordre la main qui l’a longtemps tenu. Non seulement il s’en prend au Nouvel Ordre Mondial, mais surtout à sa partie américaine. Citons Le Monde :
« L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing juge inopportune la visite en Europe du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, qui revient selon lui à faire de l’Europe une victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux. La visite de Geithner est tout à fait inopportune et il n’a pas à se mêler des affaires de l’Europe. Les Français ne vont pas assister à la réunion de la Réserve fédérale, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?, a dit Valéry Giscard d’Estaing à Reuters. L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, c’est insupportable, a-t-il ajouté.
L’ancien président français (1974-1981) s’élève aussi contre la spéculation venue des Etats-Unis, alors que l’agence de notation américaine Standard & Poor’s vient de mettre sous surveillance la note de la France et de quatorze autres pays de la zone euro. Cette spéculation n’est pas faite par les Européens, mais par les Américains, qui non seulement spéculent mais font le jeu des agences de notation, c’est insupportable, a considéré l’ancien président de la République ».
Voilà enfin une bonne nouvelle. Les propos exprimés par l’ancien président de la République VGE sont d’autant plus intéressants qu’il témoigne avoir bien compris le rôle OCCULTE que les stars de la Haute Finance entretiennent avec Mammon. Pour employer des termes aussi forts que : L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, il faut avoir compris bien des choses que nos contemporains sont tellement loin d’imaginer.
Timothy F. Geithner, Secrétaire américain au Trésor : « Si rien n’est fait rapidement, l’Europe sera confrontée à des défauts de paiement en cascade, des paniques bancaires avec des risques catastrophiques ».
Nous terminons volontairement ces quelques citations très éclairantes avec Timothy F. Geithner.
Lors de la dernière réunion du Conseil informel des affaires économiques et financières de l’Eurogroup (ECOFIN) à Wroclaw, en Pologne, les ministres des Finances furent surpris par la réaction de Timothy F. Geithner. Au cours de cette réunion, organisée sur le thème de la montée de la crise de l’endettement européen, le Secrétaire américain au Trésor s’est emporté et a réprimandé les Européens de ne pas fournir de nouveaux renflouements à la Grèce. Face à cette attitude, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a rappelé que la situation économique et financière de nombreux pays, dont celle des Etats-Unis, était bien plus critique que celle des 17 pays de l’Eurozone. Aussi a-t-il demandé si telle était la position du président Obama à l’égard de l’Europe. Timothy F. Geithner a alors surpris l’auditoire en affirmant, sous la colère : « Obama n’est pas le responsable, c’est moi ». Cela explique sans doute sa présence en Pologne puisqu’il n’y était pas invité. Il a donc été imposé !
Cette déclaration choquante de Timothy F. Geithner, affirmant qu’Obama ne dirigeait pas le pays, vient après d’autres allégations selon lesquelles Geithner aurait délibérément ignoré l’ordre reçu d’Obama de préparer un plan pour réduire progressivement la taille de Citigroup Inc. (naguère la plus grande banque au monde), dans le but de sauver l’économie américaine. Selon The San Francisco Chronicle, en 2009, Timothy F. Geithner a ignoré l’ordre du Président Obama de dissoudre Citigroup, basé à New York, plusieurs mois après que la banque ait reçu un renflouement de plusieurs milliards de dollars d’argent des contribuables. Timothy F. Geithner est manifestement protégé par l’establishment de Wall Street, qui pilote les dégradations des notes des dettes des pays européens, ainsi que celles de leurs banques ! Récemment, on a appris du New York Times Magazine que Geithner avait constitué une troïka composée du directeur du Conseil National Economique de la Maison Blanche, Larry Summers, et du responsable des opérations bancaires de Goldman Sachs, pour détourner de très grosses sommes d’argent du système économique. C’est en partie à cause de l’attitude de cette troïka que des dizaines de millions d’Américains furent privés de leurs maisons, que d’autres dizaines ont perdu leur travail, et que le niveau de pauvreté est monté à un niveau que l’on n’avait pas vu depuis les jours de la Grande Dépression des années trente.
L’aigle visite ses victimes…
Timothy F. Geithner est arrivé le 6 décembre 2011 en Europe pour une visite de trois jours. Il devait se rendre en Allemagne, en France et en Italie. Lors de son arrêt à Berlin, il a dit : «Je suis ici pour souligner à quel point il est important pour l’économie américaine et l’économie mondiale que l’Allemagne et la France réussissent à construire une Europe plus forte». Mensonge ! On sait que la faction représentée par ce personnage vise l’effondrement de l’Europe de l’Ouest. Le même agent de Wall Street a affirmé que ses amis allaient «continuer à soutenir un rôle constructif» du FMI dans la gestion de la crise.
Timothy F. Geithner a aussi appelé à «des réformes pour créer l’architecture de l’union budgétaire pour rendre l’union monétaire plus viable à long terme». «La Banque centrale européenne joue un rôle central dans cette crise. Elle va à l’évidence continuer à le faire», a déclaré le secrétaire américain au Trésor, qui a rencontré le président de la BCE, Mario Draghi… une vieille connaissance.
Coup de gueule et mea culpa de VGE
Récemment, nous avons évoqué le rôle néfaste de VGE en qualité d’architecte du système mafieux qui est en train de couler les Etats européens, l’un après l’autre.
Est-ce la lecture de l’ouvrage de Pascal Roussel Divina Insida qui l’a incité à réagir ? Nous l’ignorons. Mais le fait est que VGE est en train de mordre la main qui l’a longtemps tenu. Non seulement il s’en prend au Nouvel Ordre Mondial, mais surtout à sa partie américaine. Citons Le Monde :
« L’ancien président Valéry Giscard d’Estaing juge inopportune la visite en Europe du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, qui revient selon lui à faire de l’Europe une victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux. La visite de Geithner est tout à fait inopportune et il n’a pas à se mêler des affaires de l’Europe. Les Français ne vont pas assister à la réunion de la Réserve fédérale, qu’est-ce que c’est que cette histoire ?, a dit Valéry Giscard d’Estaing à Reuters. L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, c’est insupportable, a-t-il ajouté.
L’ancien président français (1974-1981) s’élève aussi contre la spéculation venue des Etats-Unis, alors que l’agence de notation américaine Standard & Poor’s vient de mettre sous surveillance la note de la France et de quatorze autres pays de la zone euro. Cette spéculation n’est pas faite par les Européens, mais par les Américains, qui non seulement spéculent mais font le jeu des agences de notation, c’est insupportable, a considéré l’ancien président de la République ».
Voilà enfin une bonne nouvelle. Les propos exprimés par l’ancien président de la République VGE sont d’autant plus intéressants qu’il témoigne avoir bien compris le rôle OCCULTE que les stars de la Haute Finance entretiennent avec Mammon. Pour employer des termes aussi forts que : L’Europe est devenue une espèce de victime offerte à tous les sacrificateurs mondiaux, il faut avoir compris bien des choses que nos contemporains sont tellement loin d’imaginer.
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