Des sources très proches du président syrien Bachar El Assad ont évoqué l’éventualité d’une tentative d’assassinat de ce dernier, et rapporté qu’il a mis en garde contre une zizanie qui va brûler toute la région.
S’exprimant pour le quotidien koweïtien ar Rai (l’opinion), ces sources n’ont pas exclu l’éventualité que ceux à qui profitent le renversement du régime d’AlAssad, aient recours à attenter contre la vie de ce dernier, estimant toutefois que ni l’échec d’une telle tentative ni sa réalisation ne changera en rien à la ligne de la Syrie, ni n’amènera l’opposition au pouvoir.
Citant les propos d’ElAssad, ces sources ont rapporté qu’il a dit durant une réunion privée que : « la zizanie ne va pas seulement brûler la Syrie, mais va aussi se répandre au Liban, au Koweït, en Irak, en Arabie saoudite, au Bahreïn, et dans toute la région. Ce qui va rendre difficile d’éteindre l’incendie ».
Elles ont révélé que le président syrien allait prononcer un discours avant Noël, dans lequel il abordera le rôle négatif joué par la Ligue arabe et certaines parties libanaises à l’encontre des évènements syriens.
ElAssad a également signalé selon ces sources que de véritables massacres sont commis dans la ville de Homs (est de la Syrie), par des un nombre non négligeable d’homme armés, qui s’abritent dans les tunnels de Homs.
Ces sources rapportent également les craintes du numéro un syrien que la situation ne vire vers la guerre confessionnelle, et qu’il n’est pas du tout rassuré au rôle de certains ulémas musulmans pour leur contribution à l’incitation, et qu’il a demandé aux ulémas aussi bien sunnites que chiites de collaborer ensemble pour enterrer la zizanie.
Le président syrien est parfaitement conscient que des fautes ont été commises de la part de certains responsables syriens, et que les medias officiels ne sont pas prêts pour faire face à cette campagne féroce dans laquelle participent la plupart des Arabes, avec l’Occident et Israël pour le renverser.
Il a déclaré ne pas être étonné de l’ampleur du complot contre la Syrie, depuis qu’elle a été accusée par Israël et ses alliés d’avoir aidé la résistance durant la guerre de 33 jours en 2006.
Selon lui, le rôle de certains pays arabes n’est pas surprenant, et qu’ils ne font que ce qui leur est ordonné de faire, révélant que des pays arabes avaient contacté d’autres pour les pousser à voter contre la Syrie, en les menaçant que leur tour allait venir s’ils n’observent pas les sanctions contre la Syrie. « Ces pays nous ont contactés pour mettre au clair leur véritable position, et dire qu’ils ne respecteront pas les sanctions mêmes s’ils les ont acceptées », a ajouté AlAssad selon ces sources.
Concernant la position de la Turquie en la personne du Premier ministre Recep Tayyeb Erdogan, AlAssad a dit être parfaitement conscient que la politique de ce dernier et de son ministre des affaires étrangères n’est pas conforme à celle de tous les homme politiques turcs, estimant que la Turquie a perdu la scène économique syrienne et va bientôt perdre d’autres scènes importantes, grâce a la position unie des pays de la confrontation.
Ces sources ont conclu en disant que « le président syrien n’a pas encore utilisé toutes les cartes dont il dispose comme le Golan, le Liban, les Kurdes, les Alaouites, les Turcs et toutes le forces de la confrontation de l’océan jusqu’au Golfe ».
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=41116&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1
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