La direction israélienne est particulièrement préoccupée par la façon dont “ ce trésor est tombé du ciel » sur les Iraniens, en allusion au drone d’espionnage américain RQ170 capturé par l’Iran.
Selon le journal israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahou, « Israël aujourd’hui », cette opération comporte des indices très graves car elle reflète le niveau d’évolution atteint par l’Iran dans le domaine de la guerre électronique.
Le journal qualifie la capture du drone comme étant « un fiasco affreux » pour les Américains, sachant qu’il a été saisi sans avoir été détruit, et que les Iraniens sont parvenus à le maitriser et le faire atterrir quelque part en Iran.
La perte est selon le quotidien d’ordre technologique, moral et de surcroit dans le domaine d’intelligence. À son avis les Américains devraient se poser la question suivante : Comment l’Iran est-il parvenu à maitriser un avion de reconnaissance non détectable par les radars, aussi perfectionné technologiquement, surtout qu’il était conçu pour être immunisé contre les tentatives de le maitriser, aussi bien de point de vue opérationnel qu’en renseignements ? »
Citant des experts en la matière, l’évènement est taxé de « jour noir » pour les États-Unis.
L’évènement est d’autant plus grave que l’appareil avait entre autre pour mission de collecter des informations offensives sur le programme nucléaire iranien, et que les Iraniens sont désormais capables de découvrir les secrets de l’appareil et les capacités d’intelligence les plus secrètes des Etats-Unis.
Vu que la capture du drone passe par la découverte des appareils de détection, des capacités d’espionnage et des objectifs, elle fait preuve « d’une précieuse supériorité opérationnelle inégalable ».
Concernant le drone, le journal signale qu’il ressemble à l’avion de bombardier B2.
POur conclure, le journal voit que l’annonce des Iraniens qu’ils vont copier l'appareil via « l’ingénierie inverse », pour s’emparer de sa technologie avancée, va avoir son écho chez les Russes et les Chinois.
L’Iran va copier le drone furtif américain dont il s’est emparé
L'Iran va copier le drone d'observation furtif américain RQ-170 dont il s'est emparé la semaine dernière et en équiper ses forces, a déclaré un important parlementaire iranien cité lundi par la télévision d'Etat.
"Nous sommes en train d'achever le décryptage des codes" du drone, et "la prochaine étape sera la reproduction de l'appareil", a affirmé Parviz Sorouri, responsable de la sous-commission parlementaire pour la sécurité nationale.
"Dans un avenir proche, nous serons capables de le produire en série", a ajouté le parlementaire en affirmant que la version iranienne du drone serait même "supérieure" à l'appareil américain.
Téhéran a annoncé que ses unités de guerre électronique avaient pris, le 4 décembre, le contrôle d'un RQ-170 Sentinel ayant pénétré à l'intérieur du territoire iranien depuis l'Afghanistan, et l'avaient fait atterrir sans dommages majeurs à 250 km de la frontière dans la région désertique de Tabas (nord-est).
La télévision iranienne a diffusé jeudi des images présentées comme celles de cet appareil ultra-sophistiqué qui aurait été, selon la presse américaine, en mission de surveillance des sites nucléaires iraniens pour les services de renseignements américains CIA au moment de l'incident.
M. Sorouri a estimé que l'Iran allait "acquérir des informations importantes concernant les techniques d'espionnage américaines lorsque les codes auront été cassés". "Je ne peux pas dire quand cela interviendra, mais nous sommes sur la bonne voie", a-t-il ajouté.
Le responsable parlementaire a par ailleurs affirmé que Téhéran n'avait "pas besoin de l'aide de la Russie ou de la Chine" pour copier le drone américain, et que les deux pays, qui sont avec la Corée du Nord les principaux pourvoyeurs d'armement et de technologie militaire à l'Iran, ne "seront pas impliqués" dans l'examen de l'appareil et sa reproduction par l'Iran.
"Nous allons nous réserver cette grande capacité défensive (nouvelle), que nous ne sommes pas prêts à partager avec d'autres pays", a-t-il affirmé.
Téhéran a annoncé en 2010 travailler sur un programme de drones d'observation ou d'attaque furtifs, sans donner de détails sur les performances de ces appareils ou l'état d'avancement du projet censé aboutir en 2011.
"Nous avons déjà développé des drones utilisant les technologies furtives, que nous avons testés avec les meilleurs radars", a déclaré la semaine dernière le général Hossein Salami, commandant en chef adjoint des Gardiens de la révolution. Il n'a donné aucune précision mais n'a pas hésité à affirmer que l'Iran était "le second pays au monde pour la technologie des avions sans pilotes" après les Etats-Unis.
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=41096&cid=20&fromval=1&frid=20&seccatid=28&s1=1
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=41156&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=22&s1=1
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