Des centaines de Libyens observaient, lundi soir, un sit-in, à Benghazi, (Est), pour dénoncer, pour la première fois, le fonctionnement du Conseil national de transition (CNT), qui a tenté de les rassurer, en promettant de faire de cette ville la «capitale économique». Les manifestants se sont installés, sur la place Al-Chajara, dont les accès ont été bloqués par deux tentes, selon un correspondant de l'AFP. Cette place avait vu les premiers rassemblements contre le régime de l'ancien dirigeant Mouammar Kadhafi, le 15 février. Le «peuple veut une nouvelle révolution», «le peuple veut faire tomber le Conseil de transition», avaient scandé, pendant la journée, les manifestants, qui ont dit vouloir «corriger la marche de la révolution». Les protestataires ont réclamé, dans un communiqué, en 14 points, que la liberté d'expression soit garantie, que les responsables de l'ancien régime et les «opportunistes» soient écartés, que les autorités agissent, dans la transparence, et que les jeunes soient plus impliqués dans la vie politique.
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