La banque d’investissement américaine Goldman Sachs (GS) Paris a dévoilé vendredi un rapport pessimiste concernant l’évolution économique de la zone euro au cours des deux prochaines années.
Selon ce rapport intitulé « Zone euro 2012-2013 : avancée dans la décennie perdue? » et présenté par la responsable de la recherche économique de Goldman Sachs Paris, Natacha Valla, le scénario envisagé par l’institution financière prévoit pour la région « une période de récession sévère au tournant de l’année, suivie d’une période de faiblesse prolongée ».
Étant donné que, selon les termes du rapport, « la croissance mondiale a nettement ralenti » et que « l’environnement de croissance s’est nettement détérioré en zone euro », ces dernières années, GS a procédé à « une baisse substantielle de (ses) prévisions de croissance » pour 2012 et 2013.
Le taux de croissance des pays ayant adopté la monnaie unique européenne est estimé à -0,8% en 2012, reflétant la détérioration de la situation économique, puis, suite à une faible reprise en 2013, à 0,7%.
Ce scénario d’une croissance négative (ndlr : la croissance négative : terme complètement burlesque pour ne pas dire récession) dès l’année prochaine est notamment attribué à la « crise de confiance » qui touche actuellement entreprises et ménages en raison de la crise de la dette souveraine, sans oublier le risque d’un resserrement ou d’ une contrainte du crédit bancaire (credit crunch) qui pèse sur le marché.
Lors de sa présentation du rapport de GS, Mme Valla a souligné qu’une réforme réussie de la gouvernance en zone euro impliquerait nécessairement une « mutualisation du surplomb de dette » et, en contrepartie, l’instauration de mécanismes de contrôle sur les déficits et dettes publics des Etats membres. (ndlr : c’est du dictat fédéral en devenir, une fois de plus)
La chef économiste de GS a également insisté, dans ce contexte de difficultés économiques, sur la remise en cause de certaines clauses du traité de l’Union européenne, en particulier celle de no bail-out (ou de « non renflouement »), énoncée à l’article 125 du Traité de Lisbonne.
–Peut être serait il utile de citer un certain ouvrage “protocolaire” : «Par leur négligence dans la conduite des affaires de l’État, ou par la vénalité de leurs ministres, ou par leur ignorance des choses financières, les souverains des Gentils ont rendu leurs pays à tel point débiteurs de nos banques qu’ils ne pourront jamais payer leurs dettes. (…)
Les dettes d’État et les impôts : Mais, quand la farce est jouée, il ne reste plus que le fait d’une énorme dette à payer. Et, pour en servir les intérêts, il faut que le gouvernement ait recours à un nouvel emprunt qui n’annule pas la dette de l’État mais qui l’augmente, tout au contraire. Lorsqu’il ne lui est plus possible d’emprunter, l’État lève de nouveaux impôts pour arriver à payer les intérêts de ses emprunts. Ces impôts ne sont pas autre chose que des dettes qui couvrent d’autres dettes.» –Conclusion, il FAUT de la dette sur de la dette etc etc etc….mais il faut que cela soit noté sur le papier….Autrement dit : les messagers de la main invisible nous font entrevoir un programme macabre de dépouillement général…Il est tout de même intéressant de voir que Goldman Sachs émette son point de vue alors que ses pions prennent la tête de l’UE….pour mettre tout le monde sur les rotules, par un vol qualifié surenchéri sur un vol qualifié.
http://french.cri.cn/621/2011/12/10/302s263915.htm
http://infoguerilla.fr/
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