Quantcast
Channel: alterinfonet.org Agence de presse associative
Viewing all articles
Browse latest Browse all 70521

L’Afrique perd ses enfants

$
0
0

L’Afrique perd ses enfants
IRIB- Le rapport 2011, dans la lutte contre le paludisme, dans le monde, a été publié, hier, mercredi 14 décembre. Financé par l’OMS, en partenariat avec le "Rock Back Malaria" (Faire reculer le paludisme), le document indique des progrès, certes, notamment, un net recul de la pandémie, dans le monde. En 2010, la maladie a provoqué la mort de 655.000 personnes, soit 5 % de moins que l’année précédente et 25 % de moins, qu’en 2000. Toutefois, l’Afrique enregistre, toujours, le taux le plus élevé, dont les 86 % concernent les enfants de moins de cinq ans. En baisse, dans le monde, le paludisme continue de faire des ravages et le continent Africain continue d’être la zone la plus endémique. D’après le nouveau rapport de 2011, rendu public, hier, mercredi 14 décembre, à Genève, la maladie a provoqué le décès de 655.000 personnes, soit 5 % de moins que l’année précédente et 25 % de moins qu’en 2000. Le nouveau rapport indique que 216 millions de cas ont été recensés, l’an dernier, dans 106 pays dans le monde. Dans ce contexte, l’Afrique paie, encore, le plus lourd tribu, avec 81 % des cas, dont 91 % de décès dus au paludisme. Par ailleurs, 86 % de ces victimes sont des enfants de moins de cinq ans. Les progrès réalisés, dans la croisade contre cette maladie, ont été possibles, selon toujours le rapport, grâce à une extension, depuis une décennie, des mesures fortes visant à traquer le paludisme, par l’utilisation, à grande échelle, des moustiquaires imprégnées, l’amélioration des outils de diagnostic et la meilleure disponibilité des médicaments antipaludiques. Toutefois, le rapport a alerté sur le financement qui risque d’être ramené à 1,5 milliard de dollars, par an, et l’émergence d’une résistance aux médicaments et aux insecticides, qui pourraient remettre en cause ces progrès. «Nous progressons, considérablement, dans la lutte contre ce grave problème de santé publique. Mais des signes inquiétants semblent indiquer que le rythme de progression pourrait ralentir», a soutenu la directrice générale de l’OMS Margaret Chan, dans la présentation du rapport. Un autre expert des Nations Unies de soutenir que «même si le paludisme tue un seul enfant, par minute, c’est toujours trop», et «la crise économique ne doit pas ralentir les progrès, dans la lutte contre la pandémie», a-t-il prévenu, en rappelant l’objectif de l’ONU de parvenir à près de zéro mort, en 2015. Le rapport a, également, mentionné que six pays Africains affichent un taux de prévalence de décès très élevé. Il s’agit du Nigéria, de la République démocratique du Congo, du Burkina Faso, du Mozambique, de la Côte d’Ivoire et du Mali, qui concentrent, au total, 60% des décès. En ce qui concerne le nombre de moustiquaires livrés dans les pays d’endémie palustre d’Afrique subsaharienne, il est passé de 88,5 millions, en 2009, à 145 millions, en 2010. Près de la moitié des foyers y disposent d’au moins, une moustiquaire. S’agissant du nombre de tests de diagnostic rapide (TDR) livrés par les fabricants, il est, également, passé de 45 millions, en 2008, à 88 millions, en 2010. En Afrique, le taux de dépistage, dans le secteur public, est passé de 20%, en 2005, à 45%, en 2010. En 2010, 181 millions de traitements reposant sur des combinaisons thérapeutiques, à base d’artémisinine, ont été achetées, contre 158 millions, en 2009, et 11 millions, seulement, en 2005, conclut ce rapport.

Alter Info l'Information Alternative

Viewing all articles
Browse latest Browse all 70521

Trending Articles