IRIB- "C'est au peuple libyen, et au peuple libyen, seul, qu'il appartient de choisir son avenir", a affirmé le ministre français des Affaires étrangères, en visite, en Libye. Alain Juppé a estimé, mercredi 14 décembre, à Tripoli, qu'il appartenait au peuple libyen, seul, de "construire la démocratie, telle qu'il la conçoit", après la chute du régime de Mouammar Kadhafi. "C'est au peuple libyen, et au peuple libyen, seul, qu'il appartient de choisir son avenir, de construire la démocratie, telle qu'il la conçoit et de choisir, bien sûr, ses priorités", a –t-il, encore, poursuivi, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre du gouvernement de transition, Abdurrahim al-Keib. "Mais si les autorités libyennes le souhaitent - et le Premier ministre m'a confirmé que c'était bien le cas - dans le respect de la souveraineté de la Libye, nous sommes prêts à aider", a-t-il ajouté, en apportant "le soutien de la France" au gouvernement libyen, qui va, selon lui, dans "la bonne direction". Abdurrahim al-Keib a, de son côté, voulu "rassurer" les Libyens, sur les intentions de la France. "Nous avons vu et entendu (auprès d'Alain Juppé) que la France respectait notre droit à déterminer notre chemin, nous, le peuple libyen, et (...) que la France se tiendrait à nos côtés, mais n'influencerait pas le chemin que nous nous choisissons", a-t-il affirmé. Ces assauts d’amabilité entre les deux responsables peinent à cacher le ressentiment de la population libyenne, à l’égard de la France et de l’OTAN, coupable à ses yeux, d’avoir détruiit et déstabilisé leur pays.
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