Cette bar mitzvah politique que le Front national vient de faire ressemble à celles effectuées par le hollandais Geert Wilderz , le suisse Oskar Freysinger, la Ligue du Nord d’Italie ainsi que celle du Vlams Blaang de Belgique. Autant de saintes alliances de la haine que les sociétés concernées ne tarderont pas à récolter leur amer fruit.
Israël est un pays particulier. Il est, nous dit-on, depuis longtemps, la seule démocratie du Moyen Orient. Il est surtout le seul État qui, du moins jusqu’à présent, n’a pas de constitution, pas de capital, pas de frontières et, pire que tout pour une démocratie, pas de citoyenneté. Toujours est-il que, dans le genre démocratie, il en est, aussi, le seul dirigé par une coalition de tous les extrêmes. Nationalistes suprématistes en coalition avec des religieux extrémistes, en somme.
D’ailleurs sur ce créneau, il est devenu l’exemple type à suivre. On a fini par penser qu’il s’est approprié l’extrémisme pour en faire une marque bien déposée.
Depuis, pour pouvoir aller sans risque sur ce terreau-là, il faut faire sa demande de franchise et, surtout, s’acquitter des droits que cela nécessite.
Et ces droits sont divers et variés mais tournent en général autour d’Israël, des Palestiniens, des Arabes en particulier ou des Musulmans en général.
Autrement dit, une alliance totale et inconditionnelle à Israël et une hostilité farouche à tout ce qui concerne, de près ou de loin, les Arabes et l’Islam. C’est ainsi que des partis de l’extrême droite traditionnelle européenne ont réussi à se faufiler sans danger dans le circuit démocratique avec plus ou moins de succès.
Et c’est cette assurance vendue clefs en main mais dangereuse à la longue que le Front national de Marine Le Pen cherche à acquérir aujourd’hui. C’est pour cela que cette dernière n’a cessé depuis de racoler la frange la plus extrême de la communauté juive française. Frange qui, semble-t-il, a pris le dessus sur toutes les autres au sein des instances communautaires juives. De simples appels du pied discret, on est, en effet, passé rapidement à une obscène danse du ventre qui, malgré les “talents” de Marine, n’a pas séduit les inconditionnels d’Israël en France.
Lassée de cette indifférence à l’égard de ses atouts généreusement offerts, Madame Le Pen se résigne, enfin, à passer le témoin à son mari, en lui souhaitant d’avoir, lui, plus de réussite. Et monsieur Le Pen n’a pas fait dans la demi-mesure. La queue entre les jambes, il reprend son bâton de pèlerin, direction Jérusalem pour rencontrer, dit-il, les franco-israéliens, lui qui, pas loin que la veille, fustigeait la double nationalité des franco-maghrébins y compris ceux qui, loyalement, servent l‘armée française sur tous ses fronts de combat.
Cette bar mitzvah politique que le Front national vient de faire ressemble à tant d’autres.
Elle se ressemble, en effet, à toutes ces Bar mitzvahs effectuées avant lui par le hollandais Geert Wilderz , le suisse Oskar Freysinger, la Ligue du Nord d’Italie ainsi que celle du Vlams Blaang de Belgique.
Autant de saintes alliances de la haine que, de sitôt, les sociétés concernées ne tarderont pas à récolter leur amer fruit. Ainsi, Israël confirme ce que presque tout le monde sait déjà. Il confirme, en somme, qu’il est la matrice de tous les extrêmes.
D’ailleurs sur ce créneau, il est devenu l’exemple type à suivre. On a fini par penser qu’il s’est approprié l’extrémisme pour en faire une marque bien déposée.
Depuis, pour pouvoir aller sans risque sur ce terreau-là, il faut faire sa demande de franchise et, surtout, s’acquitter des droits que cela nécessite.
Et ces droits sont divers et variés mais tournent en général autour d’Israël, des Palestiniens, des Arabes en particulier ou des Musulmans en général.
Autrement dit, une alliance totale et inconditionnelle à Israël et une hostilité farouche à tout ce qui concerne, de près ou de loin, les Arabes et l’Islam. C’est ainsi que des partis de l’extrême droite traditionnelle européenne ont réussi à se faufiler sans danger dans le circuit démocratique avec plus ou moins de succès.
Et c’est cette assurance vendue clefs en main mais dangereuse à la longue que le Front national de Marine Le Pen cherche à acquérir aujourd’hui. C’est pour cela que cette dernière n’a cessé depuis de racoler la frange la plus extrême de la communauté juive française. Frange qui, semble-t-il, a pris le dessus sur toutes les autres au sein des instances communautaires juives. De simples appels du pied discret, on est, en effet, passé rapidement à une obscène danse du ventre qui, malgré les “talents” de Marine, n’a pas séduit les inconditionnels d’Israël en France.
Lassée de cette indifférence à l’égard de ses atouts généreusement offerts, Madame Le Pen se résigne, enfin, à passer le témoin à son mari, en lui souhaitant d’avoir, lui, plus de réussite. Et monsieur Le Pen n’a pas fait dans la demi-mesure. La queue entre les jambes, il reprend son bâton de pèlerin, direction Jérusalem pour rencontrer, dit-il, les franco-israéliens, lui qui, pas loin que la veille, fustigeait la double nationalité des franco-maghrébins y compris ceux qui, loyalement, servent l‘armée française sur tous ses fronts de combat.
Cette bar mitzvah politique que le Front national vient de faire ressemble à tant d’autres.
Elle se ressemble, en effet, à toutes ces Bar mitzvahs effectuées avant lui par le hollandais Geert Wilderz , le suisse Oskar Freysinger, la Ligue du Nord d’Italie ainsi que celle du Vlams Blaang de Belgique.
Autant de saintes alliances de la haine que, de sitôt, les sociétés concernées ne tarderont pas à récolter leur amer fruit. Ainsi, Israël confirme ce que presque tout le monde sait déjà. Il confirme, en somme, qu’il est la matrice de tous les extrêmes.
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