Le ministère a présenté aux organisations syndicales les grandes lignes de cette répartition, alors que son budget n'a pas encore été, définitivement, adopté par le Parlement, la majorité de gauche, au Sénat, freinant des quatre fers. Les syndicats n’ont, donc, pas été surpris d’apprendre, hier, la confirmation des 14.000 suppressions annoncées, voici quelques semaines, par Luc Chatel, pour la rentrée 2012. Un essorage, qui se poursuit, après un dégraissement continu, engagé, dès le début du quinquennat. Près de 80.000 postes auront été supprimés, d’ici juin 2012. Le primaire devrait perdre, au total, à la rentrée, 5.700 postes, dont 6.000 concernant «les moyens alloués au recrutement des étudiants en master 2», selon Christian Chevallier, secrétaire général du SE-Unsa. Plus d’une vingtaine d’académies sont, particulièrement, touchées, avec plusieurs dizaines ou centaines de postes supprimés. Dans le Grand Est, Strasbourg va perdre 216 postes, Dijon, 181, Besançon, 154 (345 second degré inclus).
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