Fortement armées et sûres d'elles, les milices des anciens insurgés sapent la fragile autorité de l'État libyen et n'hésitent pas à s'affronter à l'arme lourde, si bien que le maintien de l'unité du pays, dans les mois à venir, apparaît presque comme une gageure. Près de deux mois après la mort de Mouammar Kadhafi, les nouvelles autorités redoutent de voir les affrontements du 10 novembre entre deux milices rivales, près de Tripoli, se multiplier et défigurer le visage de la nouvelle Libye. Plusieurs combattants anti-Kadhafi de la ville portuaire de Zaouiah et un groupe tribal contrôlant un secteur, à IamaJia, entre Zaouiah et Tripoli, s'étaient, alors, affrontés, trois jours durant, sur une portion d'autoroute de la capitale libyenne. Plusieurs dizaines de personnes avaient trouvé la mort.
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