Il est vrai qu’une brève ne permet pas de tout dire, mais on ne peut que déplorer l’omission du fait que la scène s’est déroulée en France, à Val Thorens, où un ami du député, un certain Mark Fournier (un Français ?) enterrait sa vie de garçon.
Et c’est justement Mark Fournier qui porte le costume nazi loué par le député conservateur.
L’affaire a fait grand bruit à Londres où le premier ministre David Cameron a cru bon d’exclure Aidan Burley des fonctions qu’il occupait auprès d’un ministère.
Peut-être la fin d’une belle amitié ?
Le Figaro note bien que le député a écrit une lettre d’excuses au Jewish Chronicle, le principal organe de presse de la communauté juive au Royaume Uni.
En plus de cet acte de contrition, le Daily Mail nous signale que :
Un intermédiaire agissant au nom de M. Burley a contacté le Holocaust Educational Trust en vue d’arranger une visite à Auschwitz – mais ça n’a pas été suffisant pour sauver sa carrière.
Apparemment la religion de l’holocauste ne donne pas facilement l’absolution…
Pourtant, Aidan Burley mérite sans doute d’être pardonné si on tient compte de ce que nous pouvons lire dans Totally Jewish :
Le député Burley a séjourné pour la première fois en Israël au début de cette année à l’invitation des Conservative Friends of Israel (CFI) et du ministère israélien des affaires étrangères. Selon le registre de déclaration d’intérêts des députés, les CFI ont donné 974£ tandis que le ministère a donné 574£. Après son séjour en Israël, Burley avait écrit sur sa page web : « Le plus émouvant fut notre visite à Yad Vashem, le musée israélien de la mémoire de l’holocauste, ce fut une expérience émouvante et bouleversante que de voir les expositions et d’entendre les récits des Juifs pendant la guerre. »
Aidan Burley a donc déjà fait le pèlerinage et on peut donc lui prédire une belle carrière de serpillière du lobby sioniste en Grande Bretagne qui n’apprécie rien moins que les antisémites honteux ou plus ou moins repentis. Le fait d’être déjà passé par yad Vashem ,e fera donc que renforcer son sentiment de culpabilité et le rendra d’autant plus docile et plus disposé à traiter agressivement les cibles désignées par le régime sioniste.
Et d’ailleurs, pourquoi M. Burley éprouve-t-il le besoin de s’excuser auprès d’un journal juif et pas, par exemple, auprès des anciens combattants des forces de Sa Majesté ? ou des victimes anglaises des bombardements de la Luftwafee ?
Car, d’après ce que j’en sais, la Grande Bretagne n’était pas une alliée de l’Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale, mais au contraire un des ses adversaires les plus déterminés.