IRIB - Madina Ali a fui l'extrême sécheresse et la faim en Somalie pour une vie meilleure dans les camps de réfugiés éthiopiens de Dolo Ado. Mais depuis son arrivée, il y a plus de deux mois, la santé de son fils n'a cessé de se détériorer. Depuis que nous sommes ici, il est malade tous les trois jours, dit-elle en berçant son frêle garçon de neuf ans, Ibrahim Abdirahman. Quand il est malade, il commence à vomir et il a la diarrhée. Il ne mange pas correctement, ici il n'y a pas de lait, pas de sucre. Selon les humanitaires, la malnutrition est alarmante parmi les enfants de moins de cinq ans. Les taux de malnutrition sont encore très élevés -- c'est une situation d'urgence, prévient Voitek Asztabski, de Médecins sans frontières (MSF). Ce n'est pas fini, et nous pourrions avoir besoin de plusieurs mois avant d'atteindre des niveaux sous contrôle. A Hilaweyn, l'un des camps de réfugiés de Dolo Ado, plus de la moitié des enfants souffrent de malnutrition, a révélé une récente étude des Nations unies. Dans celui de Kobe, le taux est aussi proche de 50%. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la situation est critique au-delà de 15%.
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