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Syrie : Des tirs contre les observateurs arabes à Homs

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Des hommes armés ont ouvert le feu contre les observateurs de la Ligue arabe dans la région d’AlFakhoura à Homs
Selon le correspondant de la chaine satellitaire iranienne arabophone AlAlam, des hommes armés ont été vus en train de brandir le drapeau turc. Alors que d’autres hommes armés ont fait exploser les tours électriques qui relient entre les deux gouvernorats de Deraa et de Souwayda au sud.
Mardi, les services de renseignements russes ont mis en garde les autorités syriennes contre des attentats commis contre les observateurs arabes pour les imputer au régime syrien et l’accuser de crime de guerre ou autre.

Al-Dabi : il y a des hommes armés à Homs

Pour sa part, le chef soudanais de la mission de la Ligue arabe le général Mousatfa Mohammad al-Dabi a dit avoir vu des hommes armés dans le gouvernorat de Homs et signalé que la situation dans certaines régions ne sont bonnes.

Durant la tournée des observateurs arabes, des milliers de personnes se sont rassemblées dans la ville de Homs pour contester les politiques de la Ligue arabe à l’encontre de la Syrie et adresser un message au monde sur la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité dans leur pays. Un autre rassemblement a également eu lieu dans la région de Zahra durant lequel les habitants ont contraint le convoi de la Ligue a s’arrêter pour écouter leurs revendications de rapporter entre autre la réalité les faits avec transparence et objectivité et ont scandé des slogans de soutien à l’armée et au régime. Les manifestants ont aussi demandé de mettre fin à l’incitation confessionnelle exercée par certaines partie arabes et de cesser de financer les groupes armés qui s’en prennent à leurs régions et kidnappent leurs fils.

Les tués sans visage de l'OSDH

Pour sa part, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé en Grande Bretagne a fait état de 28 tués pour ce jeudi seulement.

Selon lui, trois civils ont été tués et plus de 20 autres blessés, lorsque les forces de sécurité syriennes ont tiré sur des dizaines de milliers de manifestants rassemblés sur la place de la Grande Mosquée à Douma", situé à 20 km au nord de Damas, au moment où le groupe d'observateurs arabes arrivaient à la mairie de Douma. Il a ajouté que les forces de l'ordre avaient par ailleurs encerclé la mosquée dans laquelle se trouvaient des femmes.

Jusqu’à présent, aucun communiqué des observateurs n’a confirmé cette information. Sachant que les informations véhiculées par cet observatoire et diffusées dans la plupart des medias occidentaux ne sont jamais étayées par des preuves.

Les images diffusées sur la chaine qatarie AlJazeera n’on montre que des images d’une manifestation à proximité du palais de la municipalité de Deraa assiégé par les forces de l’ordre.
Alors que d’autres séquences vidéo filmées via des téléphones portables montrent des jeunes qui courent dans d’autres rues de la ville, certains d’entre eux étant armés.
L’OSDH a fait part de 14 tués mercredi à Deraa, Hama et Edleb, mais les images d’AlJazeera n’ont montré aucun rassemblement escortant des obsèques

Et le diktat américain

Après les Français, c'est le tour aux Américains de donner du leur sur la mission des observateurs arabes.

Interrogé mercredi sur les premières impressions positives du chef de la mission de la Ligue arabe, le porte-parole du département d'Etat s’est contenté de dire : "Ce n'était que le premier jour et c'était un petit quartier de Homs".

Mark Toner a insisté sur la nécessité que la Syrie permette aux observateurs d'assister à toutes les manifestations contre le régime syrien et demandé à ce que la mission puisse rencontrer "autant de membres de l'opposition que possible".

Coté français, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, a estimé mercredi que les observateurs arabes étaient restés trop peu de temps à Homs pour pouvoir "apprécier la réalité de la situation".

La Syrie demande au Liban de lutter contre le trafic d’armes

Par ailleurs, la Syrie a demandé au Liban de lutter contre le trafic d’armes à la frontière.
Dans un entretien publié mercredi soir sur le site al-Intiqad du Hezbollah, l'ambassadeur Ali Abdelkarim Ali a appelé les autorités de Beyrouth à prendre "des mesures (...) sérieuses pour mettre un terme au trafic d'armes du Liban vers la Syrie (...) et à ne pas céder face à la pression internationale".
Faisant référence aux "propos du ministre (libanais) de la Défense Fayez Ghosn sur des membres d'Al-Qaïda qui s'infiltrent en Syrie via le village d'Aarsal à la frontière libanaise", M. Ali a souligné qu'il s'agissait d'une "question qui devait être traitée de façon sérieuse et responsable".
"Le trafic d'armes et le terrorisme sont complémentaires et des mesures claires et fermes pour mettre un terme à ce problème" doivent être prises, a ajouté le premier envoyé syrien au Liban.

Dans un communiqué, le Conseil de la défense du Liban, qui s'est réuni mercredi pour discuter de la tension croissante à la frontière syro-libanaise, a "souligné le besoin de contrôler la situation sécuritaire dans les villages frontaliers et empêcher le trafic d'armes depuis et vers le Liban".
Le président, le Premier ministre et le commandant de l'armée libanaise ont assisté à cette réunion qui s'est tenue alors que la frontière a été le théâtre ces dernières semaines de tirs meurtriers des forces de sécurité syriennes contre des déserteurs présumés et des réfugiés.
Les autorités libanaises ont décidé d'enquêter sur une éventuelle infiltration en Syrie de militants d'Al-Qaïda depuis le village d'Aarsal, selon un responsable gouvernemental.
Mais le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a affirmé mercredi qu'il n'y avait "pas de preuve" de la présence d'Al-Qaïda à la frontière libano-syrienne.

La localité d'Aarsal, située dans la région de la Békaa, et frontalière de la province syrienne de Homs, est considéré comme un bastion de Saad Hariri, chef de l'opposition libanaise pro-occidentale et hostile au régime de M. Assad.

Le régime de M. Assad est secoué depuis la mi-mars par une insurrection armée soutenue par l’Occident, la Turquie et les monarchies arabes golfiques.
Selon l’ONU, elle a fait plus de 5.000 morts, alors que les autorités syriennes parlement de 2000 tués dans les rangs des forces de l’ordre et de l’armée.

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=43356&cid=18&fromval=1&frid=18&seccatid=37&s1=1


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