Les insurgés libyens ont mis en cause mardi l'efficacité des forces de l'Otan en Libye et menacé de porter plainte auprès du Conseil de sécurité de l'Onu contre l'insuffisance de l'aide militaire accordée par l'Alliance.
"Les forces de l'Otan agissent très lentement, ce qui permet aux troupes de Mouammar Kadhafi de prendre des villes", a annoncé lors d'une conférence de presse à Bengazi Abdel Fattah Younes, chef d'état-major des insurgés.
Selon lui, les rebelles donnent à l'Otan toutes les coordonnées disponibles sur les mouvements des troupes loyalistes et sur les techniques qu'elles utilisent. Cependant, les décisions ne sont pas prises à temps.
"Soit l'Otan fait son travail correctement, soit nous demanderons au Conseil national de transition de soulever la question devant le Conseil de sécurité", a poursuivi l'ancien ministre libyen de l'intérieur.
Les habitants de Misrata (ouest), ville assiégée depuis 40 jours par les troupes pro-Kadhafi, sont menacés d'extermination. "Ils sont privés d'eau potable ainsi que de médicaments et de nourriture pour bébés", a-t-il ajouté.
Les forces de l'Otan auraient pu forcer le dirigeant de la Jamahiriya à lever le blocus de la ville, a conclu M.Younes.
Lancée mi-février, la contestation contre le régime Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a dégénéré en confrontation armée entre troupes gouvernementales et rebelles faisant des milliers de victimes parmi les civils.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 17 mars une résolution autorisant le recours à la force pour protéger les civils libyens. L'opération internationale a débuté le 19 mars, en associant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Canada, l'Italie, l'Espagne, le Danemark et d'autres pays. Le 31 mars, l'OTAN a officiellement pris le commandement des opérations en Libye.
"Les forces de l'Otan agissent très lentement, ce qui permet aux troupes de Mouammar Kadhafi de prendre des villes", a annoncé lors d'une conférence de presse à Bengazi Abdel Fattah Younes, chef d'état-major des insurgés.
Selon lui, les rebelles donnent à l'Otan toutes les coordonnées disponibles sur les mouvements des troupes loyalistes et sur les techniques qu'elles utilisent. Cependant, les décisions ne sont pas prises à temps.
"Soit l'Otan fait son travail correctement, soit nous demanderons au Conseil national de transition de soulever la question devant le Conseil de sécurité", a poursuivi l'ancien ministre libyen de l'intérieur.
Les habitants de Misrata (ouest), ville assiégée depuis 40 jours par les troupes pro-Kadhafi, sont menacés d'extermination. "Ils sont privés d'eau potable ainsi que de médicaments et de nourriture pour bébés", a-t-il ajouté.
Les forces de l'Otan auraient pu forcer le dirigeant de la Jamahiriya à lever le blocus de la ville, a conclu M.Younes.
Lancée mi-février, la contestation contre le régime Kadhafi, au pouvoir depuis 42 ans, a dégénéré en confrontation armée entre troupes gouvernementales et rebelles faisant des milliers de victimes parmi les civils.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 17 mars une résolution autorisant le recours à la force pour protéger les civils libyens. L'opération internationale a débuté le 19 mars, en associant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Canada, l'Italie, l'Espagne, le Danemark et d'autres pays. Le 31 mars, l'OTAN a officiellement pris le commandement des opérations en Libye.
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