Les politiciens et militaires d’Israël ont un sacré mal de tête ces derniers jours . Ont -ils raison de s’inquiéter?
. La Turquie prévoit de lancer au cours des deux prochaines années le satellite Gokturk, qui sera capable de prendre des photos que Jérusalem ne veut pas divulguer. La Turquie n’a aucun scrupule juridique à l’américaine concernant la vente de ces photos sensibles.
. Des photos haute résolution, qui sont actuellement indisponibles au grand public, pourraient bientôt se retrouver dans les mains de n’importe lequel des partisans de l’annihilation de l’Etat Juif.
Même avec Google Earth, on ne peut zoomer en Israël que dans une certaine mesure, explique Gerald Steinberg, professeur de sciences politiques à l’Université Bar-Ilan. “Si vous essayez de regarder des parties spécifiques d’Israël, beaucoup d’entre elles sortiront plus floues que n’importe quel autre endroit dans le monde que vous pourriez regardé» dit-il.
Jusqu’à présent, seuls les Américains avaient la technologie capable de prendre des images satellites de plus de deux mètres par pixels, et le droit américain des sociétés américaines interdit de distribuer les images. Washington partage les préoccupations de sécurité d’Israël et respecte les souhaits de son principal allié au Moyen-Orient.
“La Turquie pourrait vendre directement ou indirectement certaines de ces imageries aux ennemis d’Israël”, explique Mohammed Najib, analyste à la défense à l’hebdomadaire Jane.
Une telle perspective est d’autant plus énervante pour les Israéliens que les relations entre Ankara et Israël sont tendues à l’extrême depuis que le gouvernement islamiste flirte avec les Ayatollahs d’Iran.
L’ironie est, qu’il n’y a pas si longtemps, le satellite Gokturk aurait signifié de bonnes nouvelles pour Israël. Effectivement, les deux pays ont collaboré intensivement, surtout dans le partage du renseignement militaire pendant de nombreuses années. Mais alors que la Turquie était le plus proche allié d’Israël dans le monde musulman, aujourd’hui Ankara s’affirme de plus en plus comme son ennemi intime.
“La Turquie essaie de dire qu’Israël n’aura pas de services spéciaux ou ne retrouvera plus les relations d’antan. Les Turcs nous disent que la Méditerranée Orientale n’est pas le terrain de jeu d’Israël”, explique le Dr Nimrod Goren, spécialiste du Moyen-Orient qui se concentre sur les relations turco-israéliennes.
Pour l’heure, Israël met la pression sur les partenaires des Turcs, comme sur les Italiens, pour retarder au maximum la fabrication de ce satellite…
la tension monte d'un cran
. La Turquie prévoit de lancer au cours des deux prochaines années le satellite Gokturk, qui sera capable de prendre des photos que Jérusalem ne veut pas divulguer. La Turquie n’a aucun scrupule juridique à l’américaine concernant la vente de ces photos sensibles.
. Des photos haute résolution, qui sont actuellement indisponibles au grand public, pourraient bientôt se retrouver dans les mains de n’importe lequel des partisans de l’annihilation de l’Etat Juif.
Même avec Google Earth, on ne peut zoomer en Israël que dans une certaine mesure, explique Gerald Steinberg, professeur de sciences politiques à l’Université Bar-Ilan. “Si vous essayez de regarder des parties spécifiques d’Israël, beaucoup d’entre elles sortiront plus floues que n’importe quel autre endroit dans le monde que vous pourriez regardé» dit-il.
Jusqu’à présent, seuls les Américains avaient la technologie capable de prendre des images satellites de plus de deux mètres par pixels, et le droit américain des sociétés américaines interdit de distribuer les images. Washington partage les préoccupations de sécurité d’Israël et respecte les souhaits de son principal allié au Moyen-Orient.
“La Turquie pourrait vendre directement ou indirectement certaines de ces imageries aux ennemis d’Israël”, explique Mohammed Najib, analyste à la défense à l’hebdomadaire Jane.
Une telle perspective est d’autant plus énervante pour les Israéliens que les relations entre Ankara et Israël sont tendues à l’extrême depuis que le gouvernement islamiste flirte avec les Ayatollahs d’Iran.
L’ironie est, qu’il n’y a pas si longtemps, le satellite Gokturk aurait signifié de bonnes nouvelles pour Israël. Effectivement, les deux pays ont collaboré intensivement, surtout dans le partage du renseignement militaire pendant de nombreuses années. Mais alors que la Turquie était le plus proche allié d’Israël dans le monde musulman, aujourd’hui Ankara s’affirme de plus en plus comme son ennemi intime.
“La Turquie essaie de dire qu’Israël n’aura pas de services spéciaux ou ne retrouvera plus les relations d’antan. Les Turcs nous disent que la Méditerranée Orientale n’est pas le terrain de jeu d’Israël”, explique le Dr Nimrod Goren, spécialiste du Moyen-Orient qui se concentre sur les relations turco-israéliennes.
Pour l’heure, Israël met la pression sur les partenaires des Turcs, comme sur les Italiens, pour retarder au maximum la fabrication de ce satellite…
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