La fille du dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi, exilée, en Algérie, depuis la fin août, devient une invitée de plus en plus embarrassante, pour le régime de Bouteflika, qui tente de se rapprocher des nouvelles autorités de Tripoli. Aïcha, la «Claudia Schiffer du désert», est gardée par ses hôtes algériens, dans un lieu secret, en compagnie de sa mère Safia et de ses frères Hannibal et Mohammed. Privée de mouvements, elle compensait, jusqu'ici, ce manque de liberté, par ses sorties verbales sulfureuses, notamment, sur les ondes de la chaîne satellitaire Al-Raï, basée à Damas. Un manquement au devoir de réserve qu'exigeait Alger, en échange de son hospitalité. Al-Raï, forcé au silence radio par Damas, Aïcha est, aujourd'hui, contrainte au mutisme. Une situation, qui force la fille du "guide" de la Révolution à songer à une nouvelle terre promise, selon les autorités algériennes, qui avancent le Venezuela de Chavez ou encore le Niger où son frère Saadi et le reste des Kadhafi séjournent, comme possibles destinations, pour Aïcha Kadhafi.
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