Les études sur la grippe aviaire, qui ont provoqué un différend entre la communauté scientifique et les experts en biosécurité, témoignent de problématiques complexes, et il faut éviter que le débat ne se réduise à des termes simplistes, par l'une ou l'autre des parties, estime un représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les deux camps sont à couteaux tirés, depuis la suspension de la publication de deux articles scientifiques, sur la grippe aviaire H5N1, les chercheurs criant à la censure, tandis que les experts en sécurité plaidant les périls du bioterrorisme. Dans une entrevue accordée à La Presse Canadienne, le Dr Keiji Fukuda, de l'OMS, a prévenu qu'il serait dangereux de ramener le débat à ces quelques arguments, puisqu'une telle attitude évacuerait d'importants éléments qui doivent être pris en compte, afin d'arriver à un compromis, pour la suite des travaux.
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