Le 4 janvier dernier, juste un an, des tombes musulmanes du cimetière de Castres avaient été profanées. Un sale mec était venu déposer des morceaux de couenne de porc sur trois tombes du carré musulman.
Un cochon ? Non, plutôt un gros bourrin, retraité de l’armée, âgé de 48 ans et membre du Front National. Cette andouille ne savait pas que l’ADN existe. Les flics ont donc relevé ses empreintes et sont venus l’arrêter. Devant le juge d’instruction, il s'était décrit comme « un résistant face à l'invasion arabo-musulmane ».
A l’audience du mois de décembre, devant le tribunal correctionnel et les familles des victimes, il faisait moins le malin , affirmant qu’il voulait s’en prendre... au radicalisme.
Pour ce radicalisme de la connerie et de la xénophobie, il écope de trois mois avec sursis et devra verser mille euros de dommages et intérêts aux familles des victimes, ainsi qu'un euro symbolique pour le Conseil français du culte musulman, partie civile.
Un tel comportement est grave, et l’outrage fait aux morts et aux familles est considérable. Mais où sont donc passées les belles âmes qui si volontiers s’égosillent pour trois fois rien ?