Face à des prises de positions de la quasi totalité des média et des "grands
de ce monde", permettez que je m’exprime sur le processus démocratique en
Côte d’Ivoire sur la base de ce que je sais.
Un petit rappel
• 2000 : Election de Laurent Gbagbo ;
• 2001 : Organisation des élections locales sans la présence des organismes
internationaux. Lesdites élections ont été remportées par les partis
d’opposition d’alors (RDR d’ALASSANE, PDCI de Konan BEDIE) ; voir le
résultat sur le site
http://french.peopledaily.com.cn/french/200103/30/fra20010330_46278.html (RDR
d'ALASSANE 59 communes, PDCI de KONAN BEDIE 59 communes, FPI de Laurent GBAGBO
33 communes);
• 2002 : Une rébellion vient perturber le mandat de Laurent GBAGBO en
exercice sans qu’aucune puissance étrangère n’intervienne ni ne condamne.
L’historique ci-dessus a pour but de vous démontrer que contrairement à ce
qu’on dit, GBAGBO n’est pas un dictateur qui refuse le résultat des urnes
parce qu’en 2001, il n’a pas refusé la victoire de l’opposition. Chose
rare dans la majorité des états francophones où les oppositions frôlent à
peine 10% à chaque élection (Gabon, Togo, Congo Brazaville, Burkina Faso).
Je me pose la question de savoir pourquoi, dans un pays où la démocratie
fonctionne, ALASSANE a introduit la rébellion. Oui la rébellion a assassiné
les civils et les militaires, sans compter les viols de femmes et de jeunes
filles. Je comprends mal pourquoi les démocraties établies en Europe, en
Afrique et en Amérique n’ont pas déployé tous les moyens pour mettre un
terme à la rébellion afin que triomphent les idéaux de démocratie.
Pour ceux qui veulent faire le parallèle avec la Libye, je dis qu'ils sont de
mauvaise foi car en Côte d'Ivoire, depuis 1990, il existe un multipartisme et
une presse libre. Après l'arrivée de GBAGBO au pouvoir, aucun opposant ne
s'est retrouvé en prison, la protection des journalistes est effective, les
élections de 2001 étaient transparentes. Choses qu'on ne trouve pas en Libye
de Kadhafi.
Si on avait laisser fonctionner la démocratie par le refus de la rébellion et
son démentellement, il n’est pas exclu que l’opposition pouvait aussi
remporter les élections présidentielles de 2005 en Côte d'Ivoire.
Même cette rébellion a été gérée avec la plus grande sagesse par GBAGBO
qui a accepté la voix du dialogue au lieu de celle des armes. Selon les
rapports de bonne foi reconnus par les partisans de ALASSANE, M. GBAGBO a rempli
toutes les exigences dans ce conflit au point d'accepter de nommer un rebelle
(SORO) Premier Ministre. Question, pourquoi le minimum qui porte sur le
désarmement a été refusé à la Côte d'Ivoire pour qu'elle retrouve son
intégrité. Le plan anti Gbagbo était en marche et tout le monde peut le
certifier au vue des documentaires diffusés sur les médias.
Je ne comprends pas que les âmes sensibles américaines, européennes et
africaines soient silencieuses face à l’embargo sur les médicaments. Que de
morts causées par la méchanceté;
Je trouve aussi inacceptable que les démocraties américaines, européennes et
africaines ne demandent pas à M. ALASSANE de se démarquer des rebelles car il
n’y a aucune compatibilité entre la rébellion et l’expression populaire.
Quel exemple pour toutes les autres oppositions africaines qui trouveront que
l'occident ne respecte que les oppositions armées. Ils me répondront que
c'est par une opposition armée que SASSOU a pris le pouvoir au Congo contre un
Président élu démocratiquement. L'UA, l'ONU et tous les donneurs de leçon
n'ont pas demandé le retour à l'ordre constitutionnel ni envoyé une armée
pour rétablir la démocratie.
Je comprends que la soit disant communauté internationale est allée trop loin
pour ne plus faire marche arrière. Il ont condamné sans avoir vérifié alors
pour une élection de sortie de crise, une autre attitude s'imposait. L'Union
Africaine, composée en grande partie de pays totalement ou partiellement liés
à la France et à l'Union Européenne, soit pour le salaire des
fonctionnaires, soit pour se maintenir au pouvoir, ne peut donner un avis
crédible. La preuve est cette campagne faite par SARKOBAMA auprès des
présidents du panel accompagnée d'annulations partielles ou totales de
dettes.
André Lendoye
Gabon
de ce monde", permettez que je m’exprime sur le processus démocratique en
Côte d’Ivoire sur la base de ce que je sais.
Un petit rappel
• 2000 : Election de Laurent Gbagbo ;
• 2001 : Organisation des élections locales sans la présence des organismes
internationaux. Lesdites élections ont été remportées par les partis
d’opposition d’alors (RDR d’ALASSANE, PDCI de Konan BEDIE) ; voir le
résultat sur le site
http://french.peopledaily.com.cn/french/200103/30/fra20010330_46278.html (RDR
d'ALASSANE 59 communes, PDCI de KONAN BEDIE 59 communes, FPI de Laurent GBAGBO
33 communes);
• 2002 : Une rébellion vient perturber le mandat de Laurent GBAGBO en
exercice sans qu’aucune puissance étrangère n’intervienne ni ne condamne.
L’historique ci-dessus a pour but de vous démontrer que contrairement à ce
qu’on dit, GBAGBO n’est pas un dictateur qui refuse le résultat des urnes
parce qu’en 2001, il n’a pas refusé la victoire de l’opposition. Chose
rare dans la majorité des états francophones où les oppositions frôlent à
peine 10% à chaque élection (Gabon, Togo, Congo Brazaville, Burkina Faso).
Je me pose la question de savoir pourquoi, dans un pays où la démocratie
fonctionne, ALASSANE a introduit la rébellion. Oui la rébellion a assassiné
les civils et les militaires, sans compter les viols de femmes et de jeunes
filles. Je comprends mal pourquoi les démocraties établies en Europe, en
Afrique et en Amérique n’ont pas déployé tous les moyens pour mettre un
terme à la rébellion afin que triomphent les idéaux de démocratie.
Pour ceux qui veulent faire le parallèle avec la Libye, je dis qu'ils sont de
mauvaise foi car en Côte d'Ivoire, depuis 1990, il existe un multipartisme et
une presse libre. Après l'arrivée de GBAGBO au pouvoir, aucun opposant ne
s'est retrouvé en prison, la protection des journalistes est effective, les
élections de 2001 étaient transparentes. Choses qu'on ne trouve pas en Libye
de Kadhafi.
Si on avait laisser fonctionner la démocratie par le refus de la rébellion et
son démentellement, il n’est pas exclu que l’opposition pouvait aussi
remporter les élections présidentielles de 2005 en Côte d'Ivoire.
Même cette rébellion a été gérée avec la plus grande sagesse par GBAGBO
qui a accepté la voix du dialogue au lieu de celle des armes. Selon les
rapports de bonne foi reconnus par les partisans de ALASSANE, M. GBAGBO a rempli
toutes les exigences dans ce conflit au point d'accepter de nommer un rebelle
(SORO) Premier Ministre. Question, pourquoi le minimum qui porte sur le
désarmement a été refusé à la Côte d'Ivoire pour qu'elle retrouve son
intégrité. Le plan anti Gbagbo était en marche et tout le monde peut le
certifier au vue des documentaires diffusés sur les médias.
Je ne comprends pas que les âmes sensibles américaines, européennes et
africaines soient silencieuses face à l’embargo sur les médicaments. Que de
morts causées par la méchanceté;
Je trouve aussi inacceptable que les démocraties américaines, européennes et
africaines ne demandent pas à M. ALASSANE de se démarquer des rebelles car il
n’y a aucune compatibilité entre la rébellion et l’expression populaire.
Quel exemple pour toutes les autres oppositions africaines qui trouveront que
l'occident ne respecte que les oppositions armées. Ils me répondront que
c'est par une opposition armée que SASSOU a pris le pouvoir au Congo contre un
Président élu démocratiquement. L'UA, l'ONU et tous les donneurs de leçon
n'ont pas demandé le retour à l'ordre constitutionnel ni envoyé une armée
pour rétablir la démocratie.
Je comprends que la soit disant communauté internationale est allée trop loin
pour ne plus faire marche arrière. Il ont condamné sans avoir vérifié alors
pour une élection de sortie de crise, une autre attitude s'imposait. L'Union
Africaine, composée en grande partie de pays totalement ou partiellement liés
à la France et à l'Union Européenne, soit pour le salaire des
fonctionnaires, soit pour se maintenir au pouvoir, ne peut donner un avis
crédible. La preuve est cette campagne faite par SARKOBAMA auprès des
présidents du panel accompagnée d'annulations partielles ou totales de
dettes.
André Lendoye
Gabon
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