Dans un article publié par le quotidien Izvestia, le Premier ministre russe et candidat à la présidence du 4 mars prochain, Vladimir Poutine, entend placer la politique étrangère comme thème majeur de sa campagne électorale.
Dans cette contribution qui tient lieu d’esquisse à son programme électoral, Poutine décline succinctement les «risques et les tâches auxquels la Russie sera confrontée» dans le monde, les prochaines années. Il met notamment en exergue la question de savoir si «la Russie suivra l’évolution ou participera à l’établissement des règles du jeu.» Quelle sera la place de la Russie dans un monde en plein bouleversement ? Dans son analyse, Poutine n’a pas manqué de fustiger les gouvernements qui tentent «d'imposer la démocratie par la force», les qualifiant «d’alliés des forces destructrices». «Même de très bonnes intentions ne peuvent pas justifier, les violations du droit international et de la souveraineté des États». Les tentatives «d'exporter la démocratie» grâce à la force militaire contribuent à faire monter la tension dans le monde, souligne-t-il non sans raison. «Plusieurs régions de la planète font face à la montée de forces destructrices qui menacent en fin de compte la sécurité de tous les peuples du monde. Les Etats qui tentent «d'exporter la démocratie par la voie militaire se rendent complices de ces forces», a-t-il estimé.
La «démocratie» dans le monde arabe a été saluée bien que depuis le début il était clair que les événements dans cette région n’avaient rien à voir avec la démocratisation. «Dans ce contexte, la Russie peut et doit jouer un rôle défini par son modèle de civilisation, sa grande histoire, sa géographie et son génome culturel, qui combine de façon organique les bases fondamentales de la civilisation européenne et l'expérience séculaire de coopération avec l'Orient où se développent actuellement de nouveaux centres de pouvoir économique et politique», précise Poutine. Il faut dire que son évaluation de la situation du monde n’est pas des plus optimistes : «Nous entrons dans une longue période de turbulences globales.» Pour lui, le modèle «libéral» fondé sur l’augmentation incontrôlable des emprunts est aujourd’hui dans l’impasse. L’utilisation de la force militaire pour renflouer les économies de certaines puissances mondiales est complètement «illusoire». Pour Poutine, «l’ère de l’irresponsabilité» est à présent terminée. Il estime que les USA sont presque déjà une puissance du passé. Pour lui, les américains sont désormais incapables d’utiliser la force militaire comme auparavant. Il en veut pour preuve leurs échecs répétés dans différents endroits du globe. Pour Poutine, de nouveaux centres de pouvoir ont vu le jour. Et ces nouveaux centres ne peuvent ou ne veulent pas encore utiliser la force.
La «démocratie» dans le monde arabe a été saluée bien que depuis le début il était clair que les événements dans cette région n’avaient rien à voir avec la démocratisation. «Dans ce contexte, la Russie peut et doit jouer un rôle défini par son modèle de civilisation, sa grande histoire, sa géographie et son génome culturel, qui combine de façon organique les bases fondamentales de la civilisation européenne et l'expérience séculaire de coopération avec l'Orient où se développent actuellement de nouveaux centres de pouvoir économique et politique», précise Poutine. Il faut dire que son évaluation de la situation du monde n’est pas des plus optimistes : «Nous entrons dans une longue période de turbulences globales.» Pour lui, le modèle «libéral» fondé sur l’augmentation incontrôlable des emprunts est aujourd’hui dans l’impasse. L’utilisation de la force militaire pour renflouer les économies de certaines puissances mondiales est complètement «illusoire». Pour Poutine, «l’ère de l’irresponsabilité» est à présent terminée. Il estime que les USA sont presque déjà une puissance du passé. Pour lui, les américains sont désormais incapables d’utiliser la force militaire comme auparavant. Il en veut pour preuve leurs échecs répétés dans différents endroits du globe. Pour Poutine, de nouveaux centres de pouvoir ont vu le jour. Et ces nouveaux centres ne peuvent ou ne veulent pas encore utiliser la force.
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