Le film quatre épisodes où est mentionnée, en particulier, cette mission, est projeté dès aujourd’hui en Grande-Bretagne. En Russie cette histoire a été rendue publique en janvier 2006. Le film consacré à l’opération du FSB visant à révéler un réseau d’espionnage britannique a été alors diffusé à la télévision russe. L’un des quatre diplomates, personnages du film, le secrétaire de l’ambassade britannique Christopher Pirt a installé dans un square aux confins de Moscou un récepteur-retransmetteur imitant une pierre. Lorsqu’un agent recruté par les services spéciaux britanniques passait à proximité avec un ordinateur de poche, le retransmetteur captait ou diffusait l’information. Ensuite c’était le tour de l’agent britannique travaillant sous le voile de l’ambassade de recevoir ou de laisser l’information.
Le schéma ayant été dévoilé, la Grande-Bretagne a accusé la Russie de calomnie et de provocation. Les agents du MI6 se sont offensés soupçonnés d’employer les méthodes aussi désuètes. Les Britanniques ignorent, à ce qu’il paraît, le proverbe russe: «Le mieux est l’ennemi du bien».
«Un dispositif imitant une souche a été découvert dans les années 1970 non loin d’un aéroport militaire moscovite. Il fournissait l’information recueillie sur le satellite américain. Le dispositif est exposé au Musée du FSB», dit le membre du Conseil russe pour la politique extérieure et la défense Alexandre Mikhaïlov.
Selon les services spéciaux, les agents sont dévoilés souvent. Or, ces faits ne sont rendus publics que très rarement.
«Nous nous sommes entendus, par exemple, avec la Chine: en cas de révélation d’un espion il est communiqué aux services spéciaux chinois: le vôtre est identifié, retirez-le. La politique est toujours présente dans l’espionnage. Si nous entretenons les rapports politiques négatifs avec la Grande-Bretagne, chaque «affaire d’espionnage» est rendue publique», dit le directeur général du Conseil pour la stratégie nationale de Russie Valery Khomiakov.
french.ruvr.ru