« Puisque nous commençons à sortir de la crise (sic), il va falloir faire des contrôles – je suis désolé de le dire mais je le pense – plus précis et plus exigeants pour les chômeurs qui bénéficient d’allocations et qui refuseraient des offres d’emploi disponibles », s’est presque excusé Nicolas Sarkozy – pensez, c’est pas de gaîté de coeur... Mais « C’est un problème de justice, de justice sociale envers les salariés et les ouvriers qui travaillent dur (…) que de s’assurer que celui qui est au chômage et qui a des allocations grâce à la solidarité nationale fera tous ses efforts pour accepter une offre d’emploi ou pour accepter une formation pour s’en sortir. » Pardon ? Quelle offre d’emploi, à quelles conditions ? Mais, surtout, quelle solidarité nationale ? Reprenons depuis le début : seuls sont indemnisés les chômeurs ayant suffisamment cotisé à l’assurance chômage. Principe de l’assurance : tu payes pour rien la plupart du temps, mais si survient le cas pour te prémunir duquel tu as justement raqué, tu es pris en charge. En l’occurrence, tu te retrouves au chomdu, tu touches des allocs. Auxquelles tu as droit parce que tu as assez cotisé. Pardon d’insister lourdement mais apparemment, une chose aussi simple n’est pas parvenue jusqu’aux six cerveaux du chef de l’Etat – dixit l’autre pomme d’ex mannequin chanteuse de nos fesses. Mais ne soyons pas dupes : Sarkozy est parfaitement conscient de mentir en invoquant la solidarité nationale. Il use simplement de la seule tactique qu’il connaisse, à savoir monter les Français les uns contre les autres. En l’occurrence les smicards contre « ces fainéants de chômeurs », qui se la coulent douce aux frais de la princesse, suivant la vulgate des bas du front qu’il a réussi à convaincre de voter pour lui en 2007. Comme il a chargé Claude « plus FN que le FN » Guéant de flatter l’électorat raciste en agitant tous les quatre matins le spectre de l’invasion islamique. La bonne nouvelle, c’est que ce coup-ci, la grosse ficelle ne prendra pas. Que ce minable démagogue pyromane de Sarkozy retourne donc au néant d’où il n’aurait jamais dû sortir. Hop, dans les poubelles de l’histoire ! PS : l’illustration provient de l’ami Fabien, qui consacre lui aussi un billet à cette affaire, sur son blog Ménilmontant, mais oui Madame !
Alter Info
l'Information Alternative