Les hommes d'affaires turcs ont, de nouveau, débarqué en Libye.
La délégation conduite par le ministre turc de l'Economie, Zafer Çağlayan, vient évaluer les possibilités d'investissements, dans la région, à l'issue de la révolution libyenne, où une nouvelle ère a commencé, après la mort de Kadhafi. C’est ainsi que les Turcs ont commencé à réinvestir, dans le pays. Ces investissements se focaliseront, surtout, selon Caglayan, dans les secteurs, industriel, touristique, commercial et agricole. Ces déclarations du ministre turc de l’Economie s’inscrivent dans la cadre de certains objectifs économiques, fixés, par Ankara, dont le développement et le renforcement des marchés d’exportation et des services d’ingénierie et d’entrepreneurs de la Turquie, dans le continent africain, notamment, en Libye. Compte tenu de ses priorités et de ses intérêts économiques, la Turquie a adopté une position discrète, envers les récentes évolutions libyennes, et a agi en toute prudence. Elle était est même allée jusqu’à dire non aux sanctions et aux attaques militaires de l’Occident contre le régime Kadhafi. Mais, peu après, les autorités turques ont changé de cap et ont appelé, eux aussi, Kadhafi à se retirer du pouvoir. A vrai dire, une fois que la chute de Kadhafi est devenue certaine, le gouvernement d’Ankara a rejoint, petit à petit, les rangs des opposants à Kadhafi, en rétablissant des liens étroits avec ces derniers. Elle a fourni plus de 200 millions de dollars aux opposants de Kadhafi. Pour certains analystes politiques, cette position mesurée du gouvernement turc s’explique par le fait que la Turquie ne veut pas entrer en conflit avec les pays dont les relations bilatérales étaient anciennes et lucratives. Certains experts sont d’avis que, pour Ankara, les intérêts économiques turcs, en Libye, sont, aussi, importants. Avant la crise libyenne, des dizaines de milliers de Turcs étaient actifs, dans divers secteurs économiques de ce pays, et travaillaient sur divers projets. Mais, suite à l’aggravation de la crise, en Libye, et la diminution des exportations turques vers ce pays africain, la Libye s’est placée au 42ème rang, dans la liste des marchés d’exportation turcs. Les exportations turques vers la Libye ont enregistré une baisse de 65%, selon certains médias turcs. Aujourd’hui, compte tenu de la nouvelle situation en Libye, la Turquie est décidée à reprendre ses relations avec Tripoli, sur divers plans, dont et notamment, le commerce. La décision du gouvernement turc d’accorder un prêt de 250 millions de dollars à la Libye montre qu’Ankara cherche à renforcer ses relations politiques avec Tripoli, via les relations économiques.
La délégation conduite par le ministre turc de l'Economie, Zafer Çağlayan, vient évaluer les possibilités d'investissements, dans la région, à l'issue de la révolution libyenne, où une nouvelle ère a commencé, après la mort de Kadhafi. C’est ainsi que les Turcs ont commencé à réinvestir, dans le pays. Ces investissements se focaliseront, surtout, selon Caglayan, dans les secteurs, industriel, touristique, commercial et agricole. Ces déclarations du ministre turc de l’Economie s’inscrivent dans la cadre de certains objectifs économiques, fixés, par Ankara, dont le développement et le renforcement des marchés d’exportation et des services d’ingénierie et d’entrepreneurs de la Turquie, dans le continent africain, notamment, en Libye. Compte tenu de ses priorités et de ses intérêts économiques, la Turquie a adopté une position discrète, envers les récentes évolutions libyennes, et a agi en toute prudence. Elle était est même allée jusqu’à dire non aux sanctions et aux attaques militaires de l’Occident contre le régime Kadhafi. Mais, peu après, les autorités turques ont changé de cap et ont appelé, eux aussi, Kadhafi à se retirer du pouvoir. A vrai dire, une fois que la chute de Kadhafi est devenue certaine, le gouvernement d’Ankara a rejoint, petit à petit, les rangs des opposants à Kadhafi, en rétablissant des liens étroits avec ces derniers. Elle a fourni plus de 200 millions de dollars aux opposants de Kadhafi. Pour certains analystes politiques, cette position mesurée du gouvernement turc s’explique par le fait que la Turquie ne veut pas entrer en conflit avec les pays dont les relations bilatérales étaient anciennes et lucratives. Certains experts sont d’avis que, pour Ankara, les intérêts économiques turcs, en Libye, sont, aussi, importants. Avant la crise libyenne, des dizaines de milliers de Turcs étaient actifs, dans divers secteurs économiques de ce pays, et travaillaient sur divers projets. Mais, suite à l’aggravation de la crise, en Libye, et la diminution des exportations turques vers ce pays africain, la Libye s’est placée au 42ème rang, dans la liste des marchés d’exportation turcs. Les exportations turques vers la Libye ont enregistré une baisse de 65%, selon certains médias turcs. Aujourd’hui, compte tenu de la nouvelle situation en Libye, la Turquie est décidée à reprendre ses relations avec Tripoli, sur divers plans, dont et notamment, le commerce. La décision du gouvernement turc d’accorder un prêt de 250 millions de dollars à la Libye montre qu’Ankara cherche à renforcer ses relations politiques avec Tripoli, via les relations économiques.
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