Aïcha Kadhafi, fille de l'ancien dirigeant libyen, Mouammar Kadhafi, tué, en octobre dernier, craint que son frère Saïf al-Islam ne puisse bénéficier d'un procès équitable, dans son pays, et s'est tournée vers la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. Capturé, en novembre dernier, dans le Sahara, par les forces du nouveau pouvoir libyen, Saïf al-Islam est, actuellement, détenu, en Libye, où il attend son procès, pour viols et assassinats. Au cours de la guerre civile, l'an dernier, en Libye, la "CPI" l'avait inculpé de crimes contre l'humanité. Les proches de Saïf al-Islam demandent qu'il soit, d'abord, jugé, par la justice internationale, à La Haye. En Libye, contrairement à La Haye, le fils de l'ancien "guide" libyen est passible de la peine de mort. Le document remis à la CPI, au nom d'Aïcha Kadhafi, affirme que les autorités libyennes ne veulent pas que des avocats étrangers assurent la défense de Saïf al-Islam. "Aïcha souhaite protéger les intérêts de son frère", lit-on, dans ce dossier, signé par son avocat Nicholas Kaufman.
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