La fille de l'ex-dirigeant libyen, Aïcha Kadhafi, s'est tournée mardi vers la Cour pénale internationale dans le but d'assurer un procès équitable à son frère Seïf al-Islam, accusé de crimes de guerre, rapportent les médias occidentaux.
"Les informations concrètes" qu'Aïcha envisage de transmettre à la Cour devraient permettre aux juges de déterminer "si les autorités libyennes désirent vraiment fournir à Seif al-Islam une représentation légale efficace ou lui accorder un procès équitable", indique dans une lettre à la CPI Nick Kaufman, avocat d'Aïcha Kadhafi.
La fille de Mouammar Kadhafi souhaite notamment informer la Cour de ses deux tentatives de prendre contact avec son frère, ainsi que du contenu de deux conversations téléphoniques menées avec le vice-procureur général.
"Il s'ensuit de ces conversations que les autorités libyennes, qui enquêtent sur l'affaire de Seïf al-Islam et jugent ce dernier, refusent en même temps de collaborer avec la justice internationale", est-il écrit dans la lettre.
Seïf al-Islam a été inculpé de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d'avoir pris une part active à la répression du soulèvement contre le régime de son père. Le gouvernement libyen de transition souhaite qu'il soit jugé dans son pays et pas seulement pour les faits récents. La CPI ne peut prononcer une condamnation à mort.
Fin août 2011, la veuve du guide déchu, sa fille unique Aïcha et ses deux fils Mohamed et Hannibal se sont réfugiés en Algérie, qui a accepté de les accueillir "pour raisons humanitaires".
http://french.ruvr.ru/2012/02/01/65065464.html
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