L'arrestation d'un groupe armé à Damas, capitale syrienne, a dévoilé de nouvelles dimensions des tentatives du tandem israélo-saoudien pour déstabiliser la Syrie. La chaîne Al-Alam a fait part dimanche du démantèlement par les forces de sécurité syrienne, d'un groupe armé dans une cellule secrète dans une maison louée à Damas, il y a deux mois par un ressortissant saoudien. D'après les enquêtes, la maison était utilisée pour la publication et la propagation des textes divisionnistes et pour cacher les assassins des civils, tués lors des manifestations vendredi en Syrie. Le groupe qui travaillait sous la supervision du prince saoudien, Bandar Ben Sultan, cherchait à nuire au prestige du gouvernement syrien, sur deux axes de propagande et militaire, par des actes de sabotage pour faire dégénérer en violence les manifestations pacifiques du peuple syrien et étendre la protestation partout dans le pays. Sur l'axe médiatique, ils ont terni l'image des figures proches de Bachar al-Assad, entre autres, Rami Makhlouf qui jouait un rôle important dans l'absorption des investissements étrangers et le colonel Hafez Makhlouf, responsable de l'entraînement des forces militaires syriennes pour contrer une éventuelle attaque israélienne contre Damas et les régions d'alentours. Il est aussi chargé de lutter contre le terrorisme, la corruption et les espions israéliens: il a déjà découvert et démantelé des dizaines de réseaux d'espionnage israéliens. Sur le plan militaire, les éléments du régime sioniste et de l'Arabie saoudite, ont essayé de s'en prendre aux manifestations pacifiques des gens, procéder à des sabotages pour conduire les revendications du peuple pour la réforme à celles exigeant le renversement de l'ordre. Ce qui se passe en Syrie n'est pas, comme l'estiment les analystes et les responsables de sécurité pour les affaires du Moyen-Orient, un simple mécontentement ni une émeute mais une partie d'un plan prémédité et déjà écrit par Riad et Tel-Aviv avec l'objectif de renverser le gouvernement syrien et isoler Bachar al-Assad. Il est vrai qu'après la chute d'Hosni Moubarak et de Ben Ali, les autorités saoudiennes ont œuvré à empêcher la chute des autres gouvernements et la victoire des révolutions populaires. Et dans ce droit fil, elles se sont focalisées, en premier lieu, sur le renversement ciblé du gouvernement syrien pour ainsi venger l'Iran et la Révolution de couleur islamique dans les pays arabes et affaiblir ainsi le front de la résistance. Dans leur projet et complot, ils ne sont pas certainement seuls: Londres et Washington en ont été, complètement, informés. Ils visent, unanimement, à séparer la Syrie de l'Iran et du Hezbollah libanais et à contraindre Bachar al-Assad à signer le traité de paix avec le régime sioniste.
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