Gaffes ou lapsus ? Mitt Romney, le candidat républicain qui joue la course en tête des primaires, les accumule. Après avoir dit, lors d’un débat il y a quelques semaines, "qu’il aimait être en mesure de pouvoir licencier les gens", le voilà qui explique benoîtement hier, sur une chaîne nationale, au lendemain de sa victoire en Floride, qu’il n’est "pas concerné par les très pauvres". Très fort, pour l’éventuel futur président d’un pays qui en compte au moins 50 millions ! "La plus grosse stupidité de la campagne", a souligné le "Weekly Standard", un magazine pourtant conservateur. Et qui plus est, totalement à l’encontre de la doxa républicaine, selon laquelle une économie libérale profite à tout le monde…A chaque fois, l’ex gouverneur du Massachussetts explique qu’il a été mal compris, que les mots ont été sortis de leur contexte. Ce qu’il fallait comprendre hier, d’après lui, c’est que ce qui l’intéresse, lui, ce sont les Américains de la classe moyenne, pas les extrêmes…
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