La Fin du Messie menteur
Ce que la tradition considère comme le dénouement, le couronnement du
phénomène des ‘signes des temps’ : la fin des tribulations du faux Messie,
‘l’apparition’ du Mahdi et la ‘descente’ du vrai Messie, Jésus
Christ, ‘descente’ qui aurait pour objectif la destruction du faux Messie,
le Massih daja. Ce dernier s’était accaparé de la fonction du Christ et
inversé son message et son enseignement.
La Tradition nous dit que lorsque le faux Messie sera confronté avec Jésus
il fondra comme de la neige. Mais ce ne sera pas tout à fait la fin. Il faut en
plus que Jésus transperce le cœur du Dajal avec sa lance pour l’achever pour
de bon.
Nous avons eu l’occasion de suivre les tribulations du Dajal, sa main mise
sur l’humanité et les dégâts qui en ont résulté. Nous avons suivi son
périple jusqu’à son arrivée en terre de Palestine et nous avons expliqué
ce que cela signifie.
Il nous faut à présent comprendre la signification des prophéties que nous
venons d’énumérer. Il faut pour cela savoir ce que signifient ces concepts :
‘la descente’ de Jésus et sa lance, ‘la fusion’ de Dajal, son
‘cœur’ et sa mort. Mais il nous faut auparavant savoir ce que veut dire
‘Jésus’.
Qui est Jésus Christ ?
Jésus Christ est une des plus grandes énigmes de l’humanité. Il semble
d’abords qu’il y a en fait non pas un seul Jésus mais trois : Le Jésus
historique dont parlent les évangiles, le Jésus archétype, et celui qui
devrait se manifester à ‘la fin des temps’.
Avec le Jésus historique il y a déjà bien des problèmes, sa biographie
n’est pas si claire, les chrétiens eux-mêmes ne sont pas d’accords sur
plusieurs points importants de sa vie, à commencer par la date de sa naissance.
Quant aux ‘chercheurs objectifs’, ils remettent en cause jusqu’à son
existence. Il semble que l’on n’a trouvé aucune trace qui prouve son
existence ni dans les documents romains de l’époque, ni dans les documents
des hébreux, ni dans les manuscrits de la mer morte.
Le mystère du Christ
Comment peut-on expliquer ce mystère ? En fait le Jésus historique a bien
existé. Il a vécu sa vie tout en restant pratiquement inaperçu. Il est passé
dans ce monde d’une façon fugitive. Il est venu et répartit, restant durant
les quelques décennies de sa vie, tout à fait inconnu de ses contemporains. La
majorité de l’humanité de son époque ne le connaissait pas n’ayant aucun
moyen pour être au courant de son existence. Les gens de son entourage
pouvaient eux le connaître : ils le voyaient ou entendaient parler de lui, mais
ne le considéraient que comme un homme comme les autres, ils n’avaient pour
lui que de l’indifférence voire de l’hostilité.
Seules ses disciples, dont le nombre ne dépassait pas la douzaine, et
quelques autres admirateurs croyaient en lui, le considéraient avec adoration
et savaient qu’il était un être exceptionnel. Il est donc tout à fait
normal que des recherches historiques objectives ne trouvent pas de traces
évidentes de son existence terrestre : apparemment c’était homme anonyme.
Quant aux prodiges qu’il aurait accomplis, combien de ses contemporains en
étaient les témoins ? Ceux sont les Evangiles qui les ont amplifiés, des
décennies plus tard, leur donnant cette allure spectaculaire.
En réalité Jésus n’a fait que former une douzaine de disciples. Ceux sont
eux qui vont le faire connaître et propager son enseignement après sa mort.
C’est en fait la troisième génération qui, en réalité, a réalisé ce
phénomène extraordinaire qu’est le christianisme et cela plusieurs
décennies après la mort de son initiateur.
Il importe de bien comprendre ce processus. Il y a trois phases : A la
première un personnage anonyme forme une dizaine de disciples en restant
discrètement inconnu de ses contemporains. A la deuxième phase les disciples
développent et amplifient l’enseignement de leur maître, généralement
après sa mort ; et à la troisième phase, à la génération suivante le
phénomène est lancé et prend une dimension telle qu’il s’impose sur une
grande échelle.
C’est la compréhension de ce processus qui va nous permettre de comprendre
le phénomène du Massih Dajal. Il s’agit de la reconstitution de ce que
Jésus a accompli, durant sa vie et après sa mort, mais dans un objectif tout
autre, dans une orientation inverse.
Le mystère du Dajal
La compréhension du mystère de la vie de Jésus nous permet de comprendre le
mystère du Massih Dajal et de trouver la réponse à la question suivante : Le
Massih Dajal est-il un personnage spécifique, un groupe organisé ou plutôt un
phénomène ? C’est forcément les trois : le Massih c’est d’abord un
personnage. Il forme un groupe, en restant bien entendu, inconnu du public. Et
le groupe ainsi formé accomplit une amplification, ce qui aboutit à tout un
phénomène, mais qui ne se concrétise cependant que plusieurs décennies
après la mort du personnage qui lui a donné naissance.
En tenant compte du processus réalisé par Jésus il est possible de
reconstituer le phénomène du Massih dajal. La fonction du faux Messie consiste
justement à reprendre ce processus tout en inversant son sens, en l’orientant
vers le bas, vers les tendances inférieures de la nature humaine.
Etant donné l’état d’avance du phénomène auquel nous sommes
confrontés nous pouvons être sûr que le Dajal est déjà venu – en restant
évidemment tout à fait inconnu du public – qu’il a bel et bien réalisé
son travail, formant ses lieutenants, au nombre douze, ses douze apôtres.
Actuellement nous sommes probablement confrontés à la troisième ou à la
quatrième génération de ses adeptes.
Le phénomène a dû prendre naissance au 18 éme siècle et le scénario le
plus plausible s’est déroulé selon cet ordre :
Il y a environ deux siècles un homme est né dans un milieu juif,
probablement en Palestine (comme Jésus). Il a formé une douzaine de disciples
qui ont été chargés de développer le phénomène initié par leur maître.
Suivant les traces initiées jadis par le Christianisme, le phénomène du
Dajal s’est développé en Europe au 19 eme siècle, de façon discrète mais
très efficace. Il a pris d’abord possession de tous les rouages qui font
tourner l’Europe puis, profitant de la puissance et de l’expansion de
l’Europe, il a étalé son lugubre influence sur la terre entière.
Il a commencé par affaiblir le Christianisme et les structures
traditionnelles de l’Occident en répandant une mentalité de révolte et la
culture de l’athéisme au nom du rationalisme et de la ‘science’. Il a
infiltré les églises pour les détruire ou les manipuler de l’intérieur, il
s’est accaparé des loges maçonniques, il a inventé des idéologies et
fabriqué les principaux partis politiques aussi bien ceux qui se réclament de
la droite que ceux qui se réclament de la gauche. La ‘droite’ et la
‘gauche’ sont elles mêmes des concepts artificiels et conflictuels
inventés par le Dajal.
Il est certain que des mouvements comme le darwinisme, le freudisme, le
marxisme, le capitalisme et le sionisme sont des fabrications du mouvement du
Dajal et les façades derrière lesquelles il se cache pour étaler son pouvoir
sur l’humanité entière.
Le Sionisme est particulièrement intéressant dans la mesure où c’est
l’idéologie où le Dajal dévoile le plus sa vrai nature. Pour rester dans le
concret nous allons prendre quelques points de repères :
Le Massih Dajal et le sionisme
Le premier repère concerne l’influence des sionistes sur les chefs
d’états et les grands de ce monde. Prenons pour exemple le Congres juif de
Ball qui a eu lieu en 1897 et au cours duquel les responsables du sionisme ont
exposé le compte rendu de leur activité : Pour concrétiser leur projet
d’implanter une colonie juive en Palestine ils s’étaient adressés au
calife de l’empire turc, au Roi de l’empire britannique, etc. Et nous savons
que, finalement ils ont eu gain de cause.
Cela montre bien qu’une poignée de sionistes pouvait entrer facilement chez
n’importe lequel des grands de ce monde, lui demander n’importe quoi et il
peut difficilement leur refuser. Déjà à cette époque ces membres pouvaient
se rendre chez des chefs d’état, des dirigeants des grandes puissances et
imposer leur volonté !
Le deuxième repère concerne l’impacte sur l’opinion publique et la
mémoire collective des occidentaux : La Palestine (et le peuple palestinien) a
été pratiquement rayée de la conscience collective occidentale et, pendant
plusieurs décennies les occidentaux ne connaissaient plus la Palestine alors
que la carte de ce pays, plusieurs fois millénaire, figure depuis des siècles
dans les multitudes exemplaires de la Bible qui circulaient dans tous les
milieux chrétiens.
La Palestine a été effacée de la mémoire collective des occidentaux
pendant plusieurs décennies. Un pays qui, depuis des milliers d’années, est
le carrefour de plusieurs cultures, religions et civilisations et les
occidentaux ne le connaissaient plus et ignoraient jusqu’à l’existence du
peuple palestinien. Il fallait que l’OLP organise, avec l’aide de mouvements
gauchistes, des détournements d’avions dans les années 70 pour que les
occidentaux ‘découvrent ‘ ou redécouvrent l’existence de la Palestine.
Cela montre l’importance de l’impacte des sionistes sur les médias
occidentaux mais également leur main mise sur l’enseignement moderne ce qui
leur permet de manipuler les mentalités des gens dés leur tendre enfance.
Le troisième repère concerne l’Influence sur les responsables et la
manipulation des centres de décisions. Prenons la révolte des jeunes en France
en Mai 1968. Nous avons vu comment la France a été déstabilisée. Ses jeunes
ont été poussés massivement à la révolte et à la contestation de toute
forme d’autorité qu’elle soit étatique, parentale, religieuse ou scolaire,
et ce par un certain Cohen Bandit, un jeune juif allemand.
Comment un homme seul, de surplus étranger pouvait il avoir autant
d’influence sur les jeunes français ?
Comment pouvait-il déstabiliser la France alors qu’elle était une grande
puissance, dirigée par le Général De Gaule un de plus grands présidents
qu’a connu le monde occidental ? Un jeune juif allemand, seul, aurait-il pu
mettre la France de De gaule en péril ?
Cohen Bandit n’était évidemment qu’une façade. Derrière lui il y avait
toute une organisation. Toute une structure sioniste, présente au niveau de
tous les centres de commandes, était là et prête à prendre le pouvoir dés
la chute du Régime du Général De Gaule.
Une structure présente partout : au parlement, dans les partis politiques, au
niveau médiatique mais également au niveau des responsables de la police et
des officiers militaires.
Pouvoir sur les chefs d’états, influence sur l’opinion publique et la
mémoire collective des occidentaux, présence déterminante au niveau de tous
les centres de décision. D’où provient un tel pouvoir ? Il est vrai que les
sionistes sont bien organisés et savent ce qu’ils veulent, ils ont également
des moyens financiers et de l’instruction, etc. Mais cela n’est pas
suffisant pour réaliser un projet d’une telle ampleur. Ils bénéficient en
plus d’un pouvoir ‘surhumain’ bien plus important que leurs ressources
propres. Ils sont soutenus par un ‘esprit’ tout comme les premiers apôtres
du Christianisme étaient soutenus par l’Esprit saint. Mais il s’agit en
l’occurrence d’un esprit inversé, un esprit maléfique. Ils bénéficient
de forces démoniaques, ce qui explique que leur projet a engendré un conflit
sanglant qui dure depuis plus de soixante ans, qui a empoisonné les relations
entre juifs et musulmans et qui menace la sécurité du monde entier.
La descente de Jésus
Nous avons vu que selon la Tradition il y trois Jésus : le personnage
historique ; le Jésus archétype et celui qui devrait intervenir à la ‘fin
des temps’ pour mettre fin au Massih dajal.
En réalité il s’agit de trois ‘présences’ : Au niveau archétype
Jésus est un Principe purement métaphysique en dehors du système temporel.
C’est un principe qui est en rapport avec la fonction de ‘sceau’, de Fin,
d’achèvement.
Ce Principe s’est incarné temporairement sous une forme humaine et a vécu
il y deux mille ans selon les lois de l’espace- temps. C’est le Jésus
historique dont parlent les Evangiles. Il avait en fait une fonction
essentielle, celle d’achever la Tradition Biblique. En effet, cette tradition
a passé par les trois étapes classiques, elle a eu un commencement avec
Abraham et sa famille, un développement avec Moïs, puis elle est arrivée à
son apogée avec David et Salomon. Jésus était venu achever la tradition
biblique qui a ainsi pris fin avec lui et un nouveau cycle a commencé.
Mais cette tradition va engendrer une civilisation, justement celle qui va
être connue sous la dénomination de ‘judéo-chrétienne ou Occidentale.
Cette civilisation va naturellement évoluer selon l’évolution de la
Tradition biblique qui lui a donné naissance. La civilisation
judéo-chrétienne a commencé vers le troisième siècle, elle a eu son apogée
entre le 16 et le 18 eme siècle et elle a commencé sa décadence au 20éme
siècle.
Jésus, en sa qualité de responsable de cet héritage qui se réclame de lui,
et de part sa fonction de ‘sceau’ devrait intervenir pour achever cette
civilisation décadente qui, à l’évidence ne peut plus produire que des
désordres, devenant carrément l’incarnation du Massih dajal.
Selon la Tradition, la Fin du Massih Dajal (de la modernité) devrait se
dérouler en trois temps : la ‘descente’ de Jésus, la dissolution puis
l’achèvement.
La fin de ce phénomène ne se concrétisera cependant que lorsque Jésus
transperce avec sa lance le cœur du Massih dajal.
Le cœur du Massih Dajal
Nous avons mentionné dans un de nos précédents ouvrages que la chute de
Rome au cours de la deuxième guerre mondiale préfigure la chute de
l’Occident et les préludes de sa ‘mort’. Cet Occident avait déjà
auparavant perdu son âme et son cœur, il ne vit plus dorénavant qu’avec des
âmes aléatoires et un cœur artificiel.
Le cœur artificiel de l’Occident actuel n’est autre que ‘l’état
d’Israël’ et il n’est pas difficile de le démontrer.
Beaucoup d’Occidentaux sont attachés à cet état d’une façon fanatique
à l’extrême. Ils croient que si cet état tombe l’Occident tombe
également. Israël serait le ‘cœur’ de l’Occident. Et ils payent un prix
pharamineux pour maintenir en vie leur cœur artificiel.
C’est ainsi que les aides américaines à Israël ont passé de 100 millions
de Dollars en 1948 à 3700 millions en 1991, soit un total de 96.765.60 millions
de dollar entre 1948 et 2005. Ces aides, sous forme de dons ou de prêts,
concernent des rubriques comme l’économie, l’armement, l’alimentaire,
l’aide à l’importation et à l’exportation, logements, les ‘lagiine’,
etc. .
Les aides européennes dépassent celles des EU, elles ont commencé bien
avant 1948. Les Européens, depuis les anglais jusqu’aux russes, en passant
par les français ont financé la création de ce pays et toutes les
préparatoires qui ont commencé bien avant.
A quoi s’ajoutent des donations généreuses des juifs occidentaux sous
forme individuelle ou collective.
Mais tout cela n’est que le côté visible de l’Iceberg. En plus de ces
aides directs, les occidentaux s’engagent à soutenir financièrement certains
régimes arabes en échange de leur coopération avec l’état hébreu. C’est
ainsi que, depuis 1973, les EU versent conjointement à Israël et à l’Egypte
sept milliards de dollars chacun par an juste pour se conformer aux accords du
camp David.
Le régime jordanien reçoit des aides occidentales en échange de la
‘normalisation’ de ses relations avec Israël et l’autorité palestinienne
est financée par l’Union européenne depuis qu’elle a consenti à
reconnaitre l’état d’Israël, etc.
En plus de ces différentes aides, les américains se livrent dans la région
à des manœuvres encore plus couteuses et autrement plus dangereuses.
C’est ainsi que, en ce qui concerne l’Egypte, les américains ne se
contentent pas d’imposer un régime anti populaire et de lui imposer leur
politique, ils exercent en plus sur lui des pressions intérieures et
extérieures pour le maintenir à leur merci.
Intérieurement ils corrompent l’élite du pays : les hauts responsables
politiques, les militaires, les responsables de la sécurité et ceux des
médias et même les opposants et vont jusqu’à financer des groupes
terroristes manipulés par leurs services secrets.
Extérieurement les américains font pression sur l’Egypte à partir de deux
axes, celui des sources du Nil et celui du passage de la mer rouge.
Pour cela ils ont déstabilisé les pays proches des grand lacs (Ouganda,
Tchad, Soudan, Congo, etc.) et les pays riverains du golf de la mer rouge
(Ethiopie, Erythrée, Somalie, iles comore, Yémen, etc.). Et cela pour
contrôler les sources du Nil (chantage à l’eau) et le passage de la mer
rouge (qui donne accès au canal de suez et au Sinaï). Ils fomentent des coups
d’état, provoquent des troubles, organisent des actes terroristes, forment
des armées de mercenaires africains. Leur but est évidement de s’implanter
politiquement et militairement dans la région, menacer l’Egypte de coupure
des sources du Nil et de préparer un embarquement au Sinaï avec des troupes de
mercenaires noirs pour protéger l’état d’Israël dans l’éventualité
d’une attaque à partir d’Egypte.
Sur le flanc oriental d’Israël, l’Amérique suit un genre de politique
différent mais encore plus dangereux et plus cruel. Pour protéger l’état
d’Israël du côté oriental elle maintien depuis la chute du régime du Chah
d’Iran un énorme fossé de feu et de sang qu’elle ne cesse d’entretenir
depuis une trentaine d’années !
Apres la chute du Chah, l’Amérique a provoqué une guerre entre l’Iran et
l’Irak et elle l’a entretenu de sorte qu’elle a duré huit ans. Ensuite
elle a provoqué une autre crise dans la région et elle en a profité pour
attaquer directement l’Irak et elle entretien depuis 1991 un fossé de feu et
de sang dans ce pays.
Ces aides directes à Israël depuis 1948 et ces différentes ‘manœuvres’
pour le protéger cela coute combien à l’Occident ? la guerre en Irak, à
elle seule, a couté à l’Amérique une somme énorme, estimée à 3000
Milliard de Dollars !
Si on tient compte de tout ce que nous venons d’énumérer on peut avoir une
idée de ce coute l’état d’Israël à l’Occident. En 60 ans les
occidentaux ont gaspillé en pure perte, pour créer et entretenir un état –
qui ne leur rapporte que des problèmes – des dizaines de milliers de
milliards de dollars !
L’Occident qui s’est fait une fortune énorme, notamment en pillant les
richesses des pays du Sud, est en train de lapider cette fortune pour
‘Israël’.
Le dénouement
Nous avons suivi le phénomène du Massih dajal depuis son commencement
jusqu’à son développement actuel : Cela a commencé d’abord avec un homme,
puis un petit groupe secret formé par cet homme, puis un phénomène qui
s’est accaparé de l’Occident avant d’envahir l’humanité entière.
En ce qui concerne le personnage du Massih lui-même nous avons tracé ses
principaux traits et situé approximativement la période où il a vécu.
En ce qui concerne le groupe qu’il a formé, cela a commencé au 18 éme
siècle par une douzaine de personnes, puis s’est multiplié, chacun de ces 12
hommes forme à son tour un certain nombre d’adeptes, ce qui fait que dés le
19 éme siècle un phénomène créé par le Dajal et ses adeptes s’est
imposé discrètement sur l’ensemble de l’Occident et a commencé à prendre
en main tous les rouages de la vie des occidentaux.
Nous avons décri ensuite le phénomène produit par cet ensemble et nous
l’avons identifié à la ‘modernité’, à cet ensemble de tendances
artificielles et négatives qui détruisent la nature de l’homme et son
environnement : capitalisme, communisme, fascisme, nazisme, sionisme,
exhibitionnisme, etc.
Nous avons vu comment le Massih dajal, grâce au phénomène qu’il a
engendré, a étalé son influence maléfique sur la terre entière, seuls les
deux principaux lieux de l’Islam (la Mecque et Médine) lui échappent.
Nous avons identifié ensuite l’arrivée annoncée par les ‘signes des
temps’ du Massih dajal en Palestine, par la création de l’Etat d’Israël,
création qui couronne sa victoire mais qui annonce en même temps sa fin et la
destruction de son règne.
La Fin du Massih Dajal (de la modernité) est donc prévue selon trois phases
: la ‘descente’ de Jésus, la dissolution puis l’achèvement. Pour
utiliser des notions usuelles nous dirons que ‘l’Occident moderne’ a
passé par une phase de ‘solidification’, correspondant à la
‘modernité’ proprement dite, puis par une phase de ‘dissolution’,
correspondant à ce que l’on appelle le ‘post-modernisme’. Mais une autre
phase est nécessaire, une phase de cristallisation, de concentration, il faut
qu’un noyau solide se forme, un cœur que Jésus pourrait transpercer avec sa
lance pour achever le ‘Dajal’ pour de bon.
Nous venons de voir comment ce ‘noyau’ dur s’est formé, comment ce
‘cœur’ artificiel s’est cristallisé. Il ne nous reste plus qu’à voir
la mise à mort de la ‘Bête monstrueuse’, d’assister à l’agonie du
Massih dajal sur la terre de Palestine, terre vers laquelle convergent
actuellement tous les regards.
Extrait du livre : Islam, modernité et signes des temps
Auteur : BEN ROCHD
Edition DECHRA - Casablanca
phénomène des ‘signes des temps’ : la fin des tribulations du faux Messie,
‘l’apparition’ du Mahdi et la ‘descente’ du vrai Messie, Jésus
Christ, ‘descente’ qui aurait pour objectif la destruction du faux Messie,
le Massih daja. Ce dernier s’était accaparé de la fonction du Christ et
inversé son message et son enseignement.
La Tradition nous dit que lorsque le faux Messie sera confronté avec Jésus
il fondra comme de la neige. Mais ce ne sera pas tout à fait la fin. Il faut en
plus que Jésus transperce le cœur du Dajal avec sa lance pour l’achever pour
de bon.
Nous avons eu l’occasion de suivre les tribulations du Dajal, sa main mise
sur l’humanité et les dégâts qui en ont résulté. Nous avons suivi son
périple jusqu’à son arrivée en terre de Palestine et nous avons expliqué
ce que cela signifie.
Il nous faut à présent comprendre la signification des prophéties que nous
venons d’énumérer. Il faut pour cela savoir ce que signifient ces concepts :
‘la descente’ de Jésus et sa lance, ‘la fusion’ de Dajal, son
‘cœur’ et sa mort. Mais il nous faut auparavant savoir ce que veut dire
‘Jésus’.
Qui est Jésus Christ ?
Jésus Christ est une des plus grandes énigmes de l’humanité. Il semble
d’abords qu’il y a en fait non pas un seul Jésus mais trois : Le Jésus
historique dont parlent les évangiles, le Jésus archétype, et celui qui
devrait se manifester à ‘la fin des temps’.
Avec le Jésus historique il y a déjà bien des problèmes, sa biographie
n’est pas si claire, les chrétiens eux-mêmes ne sont pas d’accords sur
plusieurs points importants de sa vie, à commencer par la date de sa naissance.
Quant aux ‘chercheurs objectifs’, ils remettent en cause jusqu’à son
existence. Il semble que l’on n’a trouvé aucune trace qui prouve son
existence ni dans les documents romains de l’époque, ni dans les documents
des hébreux, ni dans les manuscrits de la mer morte.
Le mystère du Christ
Comment peut-on expliquer ce mystère ? En fait le Jésus historique a bien
existé. Il a vécu sa vie tout en restant pratiquement inaperçu. Il est passé
dans ce monde d’une façon fugitive. Il est venu et répartit, restant durant
les quelques décennies de sa vie, tout à fait inconnu de ses contemporains. La
majorité de l’humanité de son époque ne le connaissait pas n’ayant aucun
moyen pour être au courant de son existence. Les gens de son entourage
pouvaient eux le connaître : ils le voyaient ou entendaient parler de lui, mais
ne le considéraient que comme un homme comme les autres, ils n’avaient pour
lui que de l’indifférence voire de l’hostilité.
Seules ses disciples, dont le nombre ne dépassait pas la douzaine, et
quelques autres admirateurs croyaient en lui, le considéraient avec adoration
et savaient qu’il était un être exceptionnel. Il est donc tout à fait
normal que des recherches historiques objectives ne trouvent pas de traces
évidentes de son existence terrestre : apparemment c’était homme anonyme.
Quant aux prodiges qu’il aurait accomplis, combien de ses contemporains en
étaient les témoins ? Ceux sont les Evangiles qui les ont amplifiés, des
décennies plus tard, leur donnant cette allure spectaculaire.
En réalité Jésus n’a fait que former une douzaine de disciples. Ceux sont
eux qui vont le faire connaître et propager son enseignement après sa mort.
C’est en fait la troisième génération qui, en réalité, a réalisé ce
phénomène extraordinaire qu’est le christianisme et cela plusieurs
décennies après la mort de son initiateur.
Il importe de bien comprendre ce processus. Il y a trois phases : A la
première un personnage anonyme forme une dizaine de disciples en restant
discrètement inconnu de ses contemporains. A la deuxième phase les disciples
développent et amplifient l’enseignement de leur maître, généralement
après sa mort ; et à la troisième phase, à la génération suivante le
phénomène est lancé et prend une dimension telle qu’il s’impose sur une
grande échelle.
C’est la compréhension de ce processus qui va nous permettre de comprendre
le phénomène du Massih Dajal. Il s’agit de la reconstitution de ce que
Jésus a accompli, durant sa vie et après sa mort, mais dans un objectif tout
autre, dans une orientation inverse.
Le mystère du Dajal
La compréhension du mystère de la vie de Jésus nous permet de comprendre le
mystère du Massih Dajal et de trouver la réponse à la question suivante : Le
Massih Dajal est-il un personnage spécifique, un groupe organisé ou plutôt un
phénomène ? C’est forcément les trois : le Massih c’est d’abord un
personnage. Il forme un groupe, en restant bien entendu, inconnu du public. Et
le groupe ainsi formé accomplit une amplification, ce qui aboutit à tout un
phénomène, mais qui ne se concrétise cependant que plusieurs décennies
après la mort du personnage qui lui a donné naissance.
En tenant compte du processus réalisé par Jésus il est possible de
reconstituer le phénomène du Massih dajal. La fonction du faux Messie consiste
justement à reprendre ce processus tout en inversant son sens, en l’orientant
vers le bas, vers les tendances inférieures de la nature humaine.
Etant donné l’état d’avance du phénomène auquel nous sommes
confrontés nous pouvons être sûr que le Dajal est déjà venu – en restant
évidemment tout à fait inconnu du public – qu’il a bel et bien réalisé
son travail, formant ses lieutenants, au nombre douze, ses douze apôtres.
Actuellement nous sommes probablement confrontés à la troisième ou à la
quatrième génération de ses adeptes.
Le phénomène a dû prendre naissance au 18 éme siècle et le scénario le
plus plausible s’est déroulé selon cet ordre :
Il y a environ deux siècles un homme est né dans un milieu juif,
probablement en Palestine (comme Jésus). Il a formé une douzaine de disciples
qui ont été chargés de développer le phénomène initié par leur maître.
Suivant les traces initiées jadis par le Christianisme, le phénomène du
Dajal s’est développé en Europe au 19 eme siècle, de façon discrète mais
très efficace. Il a pris d’abord possession de tous les rouages qui font
tourner l’Europe puis, profitant de la puissance et de l’expansion de
l’Europe, il a étalé son lugubre influence sur la terre entière.
Il a commencé par affaiblir le Christianisme et les structures
traditionnelles de l’Occident en répandant une mentalité de révolte et la
culture de l’athéisme au nom du rationalisme et de la ‘science’. Il a
infiltré les églises pour les détruire ou les manipuler de l’intérieur, il
s’est accaparé des loges maçonniques, il a inventé des idéologies et
fabriqué les principaux partis politiques aussi bien ceux qui se réclament de
la droite que ceux qui se réclament de la gauche. La ‘droite’ et la
‘gauche’ sont elles mêmes des concepts artificiels et conflictuels
inventés par le Dajal.
Il est certain que des mouvements comme le darwinisme, le freudisme, le
marxisme, le capitalisme et le sionisme sont des fabrications du mouvement du
Dajal et les façades derrière lesquelles il se cache pour étaler son pouvoir
sur l’humanité entière.
Le Sionisme est particulièrement intéressant dans la mesure où c’est
l’idéologie où le Dajal dévoile le plus sa vrai nature. Pour rester dans le
concret nous allons prendre quelques points de repères :
Le Massih Dajal et le sionisme
Le premier repère concerne l’influence des sionistes sur les chefs
d’états et les grands de ce monde. Prenons pour exemple le Congres juif de
Ball qui a eu lieu en 1897 et au cours duquel les responsables du sionisme ont
exposé le compte rendu de leur activité : Pour concrétiser leur projet
d’implanter une colonie juive en Palestine ils s’étaient adressés au
calife de l’empire turc, au Roi de l’empire britannique, etc. Et nous savons
que, finalement ils ont eu gain de cause.
Cela montre bien qu’une poignée de sionistes pouvait entrer facilement chez
n’importe lequel des grands de ce monde, lui demander n’importe quoi et il
peut difficilement leur refuser. Déjà à cette époque ces membres pouvaient
se rendre chez des chefs d’état, des dirigeants des grandes puissances et
imposer leur volonté !
Le deuxième repère concerne l’impacte sur l’opinion publique et la
mémoire collective des occidentaux : La Palestine (et le peuple palestinien) a
été pratiquement rayée de la conscience collective occidentale et, pendant
plusieurs décennies les occidentaux ne connaissaient plus la Palestine alors
que la carte de ce pays, plusieurs fois millénaire, figure depuis des siècles
dans les multitudes exemplaires de la Bible qui circulaient dans tous les
milieux chrétiens.
La Palestine a été effacée de la mémoire collective des occidentaux
pendant plusieurs décennies. Un pays qui, depuis des milliers d’années, est
le carrefour de plusieurs cultures, religions et civilisations et les
occidentaux ne le connaissaient plus et ignoraient jusqu’à l’existence du
peuple palestinien. Il fallait que l’OLP organise, avec l’aide de mouvements
gauchistes, des détournements d’avions dans les années 70 pour que les
occidentaux ‘découvrent ‘ ou redécouvrent l’existence de la Palestine.
Cela montre l’importance de l’impacte des sionistes sur les médias
occidentaux mais également leur main mise sur l’enseignement moderne ce qui
leur permet de manipuler les mentalités des gens dés leur tendre enfance.
Le troisième repère concerne l’Influence sur les responsables et la
manipulation des centres de décisions. Prenons la révolte des jeunes en France
en Mai 1968. Nous avons vu comment la France a été déstabilisée. Ses jeunes
ont été poussés massivement à la révolte et à la contestation de toute
forme d’autorité qu’elle soit étatique, parentale, religieuse ou scolaire,
et ce par un certain Cohen Bandit, un jeune juif allemand.
Comment un homme seul, de surplus étranger pouvait il avoir autant
d’influence sur les jeunes français ?
Comment pouvait-il déstabiliser la France alors qu’elle était une grande
puissance, dirigée par le Général De Gaule un de plus grands présidents
qu’a connu le monde occidental ? Un jeune juif allemand, seul, aurait-il pu
mettre la France de De gaule en péril ?
Cohen Bandit n’était évidemment qu’une façade. Derrière lui il y avait
toute une organisation. Toute une structure sioniste, présente au niveau de
tous les centres de commandes, était là et prête à prendre le pouvoir dés
la chute du Régime du Général De Gaule.
Une structure présente partout : au parlement, dans les partis politiques, au
niveau médiatique mais également au niveau des responsables de la police et
des officiers militaires.
Pouvoir sur les chefs d’états, influence sur l’opinion publique et la
mémoire collective des occidentaux, présence déterminante au niveau de tous
les centres de décision. D’où provient un tel pouvoir ? Il est vrai que les
sionistes sont bien organisés et savent ce qu’ils veulent, ils ont également
des moyens financiers et de l’instruction, etc. Mais cela n’est pas
suffisant pour réaliser un projet d’une telle ampleur. Ils bénéficient en
plus d’un pouvoir ‘surhumain’ bien plus important que leurs ressources
propres. Ils sont soutenus par un ‘esprit’ tout comme les premiers apôtres
du Christianisme étaient soutenus par l’Esprit saint. Mais il s’agit en
l’occurrence d’un esprit inversé, un esprit maléfique. Ils bénéficient
de forces démoniaques, ce qui explique que leur projet a engendré un conflit
sanglant qui dure depuis plus de soixante ans, qui a empoisonné les relations
entre juifs et musulmans et qui menace la sécurité du monde entier.
La descente de Jésus
Nous avons vu que selon la Tradition il y trois Jésus : le personnage
historique ; le Jésus archétype et celui qui devrait intervenir à la ‘fin
des temps’ pour mettre fin au Massih dajal.
En réalité il s’agit de trois ‘présences’ : Au niveau archétype
Jésus est un Principe purement métaphysique en dehors du système temporel.
C’est un principe qui est en rapport avec la fonction de ‘sceau’, de Fin,
d’achèvement.
Ce Principe s’est incarné temporairement sous une forme humaine et a vécu
il y deux mille ans selon les lois de l’espace- temps. C’est le Jésus
historique dont parlent les Evangiles. Il avait en fait une fonction
essentielle, celle d’achever la Tradition Biblique. En effet, cette tradition
a passé par les trois étapes classiques, elle a eu un commencement avec
Abraham et sa famille, un développement avec Moïs, puis elle est arrivée à
son apogée avec David et Salomon. Jésus était venu achever la tradition
biblique qui a ainsi pris fin avec lui et un nouveau cycle a commencé.
Mais cette tradition va engendrer une civilisation, justement celle qui va
être connue sous la dénomination de ‘judéo-chrétienne ou Occidentale.
Cette civilisation va naturellement évoluer selon l’évolution de la
Tradition biblique qui lui a donné naissance. La civilisation
judéo-chrétienne a commencé vers le troisième siècle, elle a eu son apogée
entre le 16 et le 18 eme siècle et elle a commencé sa décadence au 20éme
siècle.
Jésus, en sa qualité de responsable de cet héritage qui se réclame de lui,
et de part sa fonction de ‘sceau’ devrait intervenir pour achever cette
civilisation décadente qui, à l’évidence ne peut plus produire que des
désordres, devenant carrément l’incarnation du Massih dajal.
Selon la Tradition, la Fin du Massih Dajal (de la modernité) devrait se
dérouler en trois temps : la ‘descente’ de Jésus, la dissolution puis
l’achèvement.
La fin de ce phénomène ne se concrétisera cependant que lorsque Jésus
transperce avec sa lance le cœur du Massih dajal.
Le cœur du Massih Dajal
Nous avons mentionné dans un de nos précédents ouvrages que la chute de
Rome au cours de la deuxième guerre mondiale préfigure la chute de
l’Occident et les préludes de sa ‘mort’. Cet Occident avait déjà
auparavant perdu son âme et son cœur, il ne vit plus dorénavant qu’avec des
âmes aléatoires et un cœur artificiel.
Le cœur artificiel de l’Occident actuel n’est autre que ‘l’état
d’Israël’ et il n’est pas difficile de le démontrer.
Beaucoup d’Occidentaux sont attachés à cet état d’une façon fanatique
à l’extrême. Ils croient que si cet état tombe l’Occident tombe
également. Israël serait le ‘cœur’ de l’Occident. Et ils payent un prix
pharamineux pour maintenir en vie leur cœur artificiel.
C’est ainsi que les aides américaines à Israël ont passé de 100 millions
de Dollars en 1948 à 3700 millions en 1991, soit un total de 96.765.60 millions
de dollar entre 1948 et 2005. Ces aides, sous forme de dons ou de prêts,
concernent des rubriques comme l’économie, l’armement, l’alimentaire,
l’aide à l’importation et à l’exportation, logements, les ‘lagiine’,
etc. .
Les aides européennes dépassent celles des EU, elles ont commencé bien
avant 1948. Les Européens, depuis les anglais jusqu’aux russes, en passant
par les français ont financé la création de ce pays et toutes les
préparatoires qui ont commencé bien avant.
A quoi s’ajoutent des donations généreuses des juifs occidentaux sous
forme individuelle ou collective.
Mais tout cela n’est que le côté visible de l’Iceberg. En plus de ces
aides directs, les occidentaux s’engagent à soutenir financièrement certains
régimes arabes en échange de leur coopération avec l’état hébreu. C’est
ainsi que, depuis 1973, les EU versent conjointement à Israël et à l’Egypte
sept milliards de dollars chacun par an juste pour se conformer aux accords du
camp David.
Le régime jordanien reçoit des aides occidentales en échange de la
‘normalisation’ de ses relations avec Israël et l’autorité palestinienne
est financée par l’Union européenne depuis qu’elle a consenti à
reconnaitre l’état d’Israël, etc.
En plus de ces différentes aides, les américains se livrent dans la région
à des manœuvres encore plus couteuses et autrement plus dangereuses.
C’est ainsi que, en ce qui concerne l’Egypte, les américains ne se
contentent pas d’imposer un régime anti populaire et de lui imposer leur
politique, ils exercent en plus sur lui des pressions intérieures et
extérieures pour le maintenir à leur merci.
Intérieurement ils corrompent l’élite du pays : les hauts responsables
politiques, les militaires, les responsables de la sécurité et ceux des
médias et même les opposants et vont jusqu’à financer des groupes
terroristes manipulés par leurs services secrets.
Extérieurement les américains font pression sur l’Egypte à partir de deux
axes, celui des sources du Nil et celui du passage de la mer rouge.
Pour cela ils ont déstabilisé les pays proches des grand lacs (Ouganda,
Tchad, Soudan, Congo, etc.) et les pays riverains du golf de la mer rouge
(Ethiopie, Erythrée, Somalie, iles comore, Yémen, etc.). Et cela pour
contrôler les sources du Nil (chantage à l’eau) et le passage de la mer
rouge (qui donne accès au canal de suez et au Sinaï). Ils fomentent des coups
d’état, provoquent des troubles, organisent des actes terroristes, forment
des armées de mercenaires africains. Leur but est évidement de s’implanter
politiquement et militairement dans la région, menacer l’Egypte de coupure
des sources du Nil et de préparer un embarquement au Sinaï avec des troupes de
mercenaires noirs pour protéger l’état d’Israël dans l’éventualité
d’une attaque à partir d’Egypte.
Sur le flanc oriental d’Israël, l’Amérique suit un genre de politique
différent mais encore plus dangereux et plus cruel. Pour protéger l’état
d’Israël du côté oriental elle maintien depuis la chute du régime du Chah
d’Iran un énorme fossé de feu et de sang qu’elle ne cesse d’entretenir
depuis une trentaine d’années !
Apres la chute du Chah, l’Amérique a provoqué une guerre entre l’Iran et
l’Irak et elle l’a entretenu de sorte qu’elle a duré huit ans. Ensuite
elle a provoqué une autre crise dans la région et elle en a profité pour
attaquer directement l’Irak et elle entretien depuis 1991 un fossé de feu et
de sang dans ce pays.
Ces aides directes à Israël depuis 1948 et ces différentes ‘manœuvres’
pour le protéger cela coute combien à l’Occident ? la guerre en Irak, à
elle seule, a couté à l’Amérique une somme énorme, estimée à 3000
Milliard de Dollars !
Si on tient compte de tout ce que nous venons d’énumérer on peut avoir une
idée de ce coute l’état d’Israël à l’Occident. En 60 ans les
occidentaux ont gaspillé en pure perte, pour créer et entretenir un état –
qui ne leur rapporte que des problèmes – des dizaines de milliers de
milliards de dollars !
L’Occident qui s’est fait une fortune énorme, notamment en pillant les
richesses des pays du Sud, est en train de lapider cette fortune pour
‘Israël’.
Le dénouement
Nous avons suivi le phénomène du Massih dajal depuis son commencement
jusqu’à son développement actuel : Cela a commencé d’abord avec un homme,
puis un petit groupe secret formé par cet homme, puis un phénomène qui
s’est accaparé de l’Occident avant d’envahir l’humanité entière.
En ce qui concerne le personnage du Massih lui-même nous avons tracé ses
principaux traits et situé approximativement la période où il a vécu.
En ce qui concerne le groupe qu’il a formé, cela a commencé au 18 éme
siècle par une douzaine de personnes, puis s’est multiplié, chacun de ces 12
hommes forme à son tour un certain nombre d’adeptes, ce qui fait que dés le
19 éme siècle un phénomène créé par le Dajal et ses adeptes s’est
imposé discrètement sur l’ensemble de l’Occident et a commencé à prendre
en main tous les rouages de la vie des occidentaux.
Nous avons décri ensuite le phénomène produit par cet ensemble et nous
l’avons identifié à la ‘modernité’, à cet ensemble de tendances
artificielles et négatives qui détruisent la nature de l’homme et son
environnement : capitalisme, communisme, fascisme, nazisme, sionisme,
exhibitionnisme, etc.
Nous avons vu comment le Massih dajal, grâce au phénomène qu’il a
engendré, a étalé son influence maléfique sur la terre entière, seuls les
deux principaux lieux de l’Islam (la Mecque et Médine) lui échappent.
Nous avons identifié ensuite l’arrivée annoncée par les ‘signes des
temps’ du Massih dajal en Palestine, par la création de l’Etat d’Israël,
création qui couronne sa victoire mais qui annonce en même temps sa fin et la
destruction de son règne.
La Fin du Massih Dajal (de la modernité) est donc prévue selon trois phases
: la ‘descente’ de Jésus, la dissolution puis l’achèvement. Pour
utiliser des notions usuelles nous dirons que ‘l’Occident moderne’ a
passé par une phase de ‘solidification’, correspondant à la
‘modernité’ proprement dite, puis par une phase de ‘dissolution’,
correspondant à ce que l’on appelle le ‘post-modernisme’. Mais une autre
phase est nécessaire, une phase de cristallisation, de concentration, il faut
qu’un noyau solide se forme, un cœur que Jésus pourrait transpercer avec sa
lance pour achever le ‘Dajal’ pour de bon.
Nous venons de voir comment ce ‘noyau’ dur s’est formé, comment ce
‘cœur’ artificiel s’est cristallisé. Il ne nous reste plus qu’à voir
la mise à mort de la ‘Bête monstrueuse’, d’assister à l’agonie du
Massih dajal sur la terre de Palestine, terre vers laquelle convergent
actuellement tous les regards.
Extrait du livre : Islam, modernité et signes des temps
Auteur : BEN ROCHD
Edition DECHRA - Casablanca
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