Un nouveau tremblement de terre, de magnitude 5,8, a secoué, mercredi, le Nord-Est du Japon et fait trembler des bâtiments, à Tokyo. Selon l'Agence japonaise de météorologie, son épicentre était situé, dans la préfecture de Fukushima, durement touchée par le catastrophique tremblement de terre du 11 mars. L'Agence de sécurité industrielle et nucléaire japonaise (NISA) vient de relever l'évaluation de la gravité de la catastrophe de Fukushima au niveau 7, soit celui d'un accident majeur, avec des "effets considérables sur la santé et l'environnement". L'Agence de sureté nucléaire japonaise souligne, cependant, que mettre Fukushima au niveau 7 de l'échelle ne veut pas dire que l'impact est aussi grave que Tchernobyl. Le volume de radioactivité émise ne représenterait, à ce jour, que 10% des volumes émis, en 1986, à Tchernobyl. Dans le même temps, l'Agence de presse japonaise, Kyodo, rapporte du ministère des Sciences japonais, que d'infimes quantités de strontium radioactif ont été détectées, dès le 16 mars 2011, dans le sol et les plantes de la préfecture de Fukushima, au-delà de la zone de 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Or, c'est la première fois que du strontium, l'un des produits de fission les plus dangereux, a été détecté.
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