Le secrétaire adjoint du Conseil suprême de sécurité nationale (CSSN) a estimé que disposer d’un arsenal nucléaire n’assurait pas forcément une sécurité à tous les pays et l'Iran n'a jamais pensé à utiliser des armes de destruction massive. S'adressant à un groupe d’étudiants de l'université de zanjan, Ali Bagheri a déclaré que la désintégration soviétique, le fiasco américain en Irak, la défaite du régime sioniste dans la guerre de 33 jours face à un parti politique et un groupe pendant la guerre de 22 jours indiquent clairement que ces armes ne peuvent pas fournir dans l’absolu une sécurité à ceux qui en sont les détenteurs.
Evoquant la construction de centrales nucléaires, Ali Bagheri a déclaré qu’en raison de leur complexité particulière, la construction de telles centrales doivent être mises en œuvre sur des normes de l'AIEA.
Le secrétaire adjoint du CSSN, dénonçant les pressions des puissances ennemies imposées et les sanctions contre l'Iran pour stopper le progrès en matière de technologie nucléaire, a souligné que la résistance et la poursuite des politiques de l’Iran en matière de progrès ont démontré qu'il n'y a pas d'obstacle à la croissance de l'Iran.
Il a ajouté que les activités nucléaires répondent à de sérieux besoins et à des nécessités scientifiques en Iran et aucun gouvernement en Iran ne peut décider d’un moratoire dans ce domaine.
En ce qui concerne les pourparlers entre l'Iran et le groupe 5 +1, il a ajouté que les deux parties sont d’accord sur le principe de poursuivre les négociations.
Il a conclu que le lieu et la date des négociations reste à déterminer à l'avenir.
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