Les troupes pro-Kadhafi ont procédé samedi matin à des tirs massifs de roquettes Grad contre la ville de Misrata, détenue par les insurgés, ont annoncé samedi les médias arabes en se référant au porte-parole de l'opposition libyenne dans cette ville,
Abdelbasset Abu Mzereiq.
"Ce matin, ils ont tiré au moins 100 roquettes, visant les quartiers industriels de la ville", a indiqué le porte-parole, en ajoutant que les roquettes ont endommagé une laiterie, sans toutefois donner d'informations sur les victimes.
Samedi, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a annoncé que les troupes fidèles au leader libyen Mouammar Kaghafi se servaient de bombes à sous-munitions lors des tirs sur la ville de Misrata. Selon la HRW, les experts, qui avaient examiné les débris de ces bombes, ont pu établir qu'il s'agissait de bombes à sous-munitions de 120 mm MAT-120, fabriquées en Espagne en 2007.
De son côté, le gouvernement libyen a formellement rejeté les accusations de la HRW.
"Moralement et légalement, nous ne pouvons pas faire cela à l'encontre de notre population civile", a déclaré Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement à des journalistes qui l'interrogeaient au sujet de ces accusations.
Une convention internationale interdisant les armes à sous-munitions est entrée en vigueur en 2010, mais la Libye fait partie des pays qui ne sont pas signataires de cette convention.
Abdelbasset Abu Mzereiq.
"Ce matin, ils ont tiré au moins 100 roquettes, visant les quartiers industriels de la ville", a indiqué le porte-parole, en ajoutant que les roquettes ont endommagé une laiterie, sans toutefois donner d'informations sur les victimes.
Samedi, l'organisation Human Rights Watch (HRW) a annoncé que les troupes fidèles au leader libyen Mouammar Kaghafi se servaient de bombes à sous-munitions lors des tirs sur la ville de Misrata. Selon la HRW, les experts, qui avaient examiné les débris de ces bombes, ont pu établir qu'il s'agissait de bombes à sous-munitions de 120 mm MAT-120, fabriquées en Espagne en 2007.
De son côté, le gouvernement libyen a formellement rejeté les accusations de la HRW.
"Moralement et légalement, nous ne pouvons pas faire cela à l'encontre de notre population civile", a déclaré Moussa Ibrahim, porte-parole du gouvernement à des journalistes qui l'interrogeaient au sujet de ces accusations.
Une convention internationale interdisant les armes à sous-munitions est entrée en vigueur en 2010, mais la Libye fait partie des pays qui ne sont pas signataires de cette convention.
Alter Info
l'Information Alternative