L'armée de l’occupation israélienne a imposé samedi un bouclage strict de la Cisjordanie à partir de minuit (21H00 GMT) jusqu'au mardi à minuit (21H00 GMT), pour la soi-disant fête de l'Indépendance d' « Israël ».
Cette fête correspond en effet à la proclamation de « l’Etat d’Israël », le 14 mai 1948 (selon le calendrier hébraïque), en d’autres termes, à l’usurpation de la Palestine.
Durant cette période, les Palestiniens ne seront pas autorisés à se rendre dans les territoires occupés en 1948, et les points de passage avec la Cisjordanie sont fermés.
Samedi, plusieurs Palestiniens ont été blessés au cours d’affrontements avec les forces de l’occupation israélienne dans plusieurs provinces et villages de la Cisjordanie pour protester contre la politique sioniste et la confiscation des terres.
Dans la ville de Jérusalem (al-Qods occupée), des affrontements ont éclaté, samedi soir entre des habitants et les forces de l'occupation dans la ville de "Issawiya" au centre de la ville sainte.
Des témoins ont déclaré que les soldats sionistes ont utilisé des balles en caoutchouc, des bombes assourdissantes et des engins incendiaires, des gaz toxiques et des gaz lacrymogènes contre les habitants.
Les affrontements se sont concentrés par ailleurs dans une région montagneuse soumise à une campagne de confiscation de terre par les colons sionistes, près de l'entrée orientale de "Issawiya". Les soldats israéliens y ont dressé un barrage pour surveiller et fouiller les habitants palestiniens.
Dans un contexte similaire, de nombreux citoyens ont suffoqué dans le village de "l'Irak Burin", au sud-ouest de Naplouse, après que les soldats de l’occupation ont lancé en leur direction des bombes lacrymogènes, au cours de la marche hebdomadaire pour protester contre la politique de la colonisation sioniste et la confiscation des terres.
Dans la ville d'al-Khalil, l’armée de l’occupation a dispersé par la force une manifestation populaire qui protestait contre les confiscations des terres dans leur ville. Plusieurs manifestants ont été blessés.
Par ailleurs, les entrées principales du village de "Beit-Amr" restent toujours fermés par les Israéliens pour le deuxième mois consécutif, empêchant le déplacement des citoyens.
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