Par son geste aussi judicieux qu'acéré, en mettant en place un comité national de dialogue avec l'opposition, le Président syrien, Bachar al-Assad a su neutraliser le complot des ennemis qui cherchaient à déstabiliser son gouvernement par des troubles. L'ordre présidentiel, qui date de dimanche, vise, essentiellement, à parvenir à une entente, dans la perspective d'assurer le développement du pays, avec, en filigrane, la promotion des conditions sociales, et exprime la volonté des dirigeants syriens d'ouvrir un nouvel espace censé rétablir le calme dans le pays. Le Secrétaire de l'Assemblée du Peuple de la Syrie, Khaled Abboud, a salué la décision du gouvernement concernant la formation dudit comité, ajoutant que, vu la conjoncture sensible actuelle, la plus importante démarche, pour l'amélioration de la situation, était de créer une ambiance nouvelle, dans l'objectif de faire aboutir le dialogue national à un résultat tangible. De nombreuses autres figures politiques syriennes ont, favorablement, accueilli ce comité de dialogue national avec l'opposition. Le Cheikh Abdor Rahman Al-Zelee, dignitaire religieux syrien, a exprimé, à l'antenne d'Al-Alam, son avis favorable envers l'appel de Bachar al-Assad à un dialogue national élargi. Selon lui, le peuple et le gouvernement syriens doivent agir, avec cohérence et solidarité, pour faire avancer les affaires du pays. Farouk Al-Share, le vice-Président syrien chargé des affaires politiques, Mohammad Nassif, le vice-Président adjoint aux affaires sécuritaires, Bathina Osman, le ministre d'Etat aux affaires politiques et médiatiques, sont membres de ce comité. Les efforts des autorités syriennes, dont ceux du Président Bachar al-Assad, pour neutraliser les complots des ennemis et créer une ambiance appropriée, dans le droit fil de la réalisation des revendications du peuple, s'effectuent dans une conjoncture où, selon un document révélé par un eurodéputé, à Bruxelles, les émissaires de McCain, le sénateur américain, en se rendant, dans différents pays, et en s'entretenant avec l'opposition syrienne, tentent de créer un gouvernement parallèle, dans l'une des villes de la Syrie, dans l'objectif de renverser le gouvernement. Ce document, daté du 6 mai, montre que le Républicain McCain a contacté, le mois dernier, les opposants syriens résidant, aux Etats-Unis, en Europe, en Turquie et en Egypte, et qu'il a essayé de mettre sur pied un gouvernement parallèle. Selon les sources biens informées, les documents révélés concernant l'ingérence flagrante des Etats-Unis, dans les affaires syriennes, mettent clairement en évidence que ce qui s'est passé, en Syrie, au cours de ces deux derniers mois, n'était qu'une tentative de rencerserment du gouvernement syrien. Ces sources ont souligné que le massacre du peuple, par des groupes armés, non identifiés, l'arrestation de centaines de mercenaires étrangers et leur aveu concernant le fait qu'ils ont reçu des aides financières et militaires d'autres pays, montrent, clairement, l'ingérence étrangère, et, notamment, celle des Etats-Unis et d'Israël, dans les troubles en Syrie.
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