Le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a plaidé pour cette zone d'exclusion aérienne et souhaité que la Ligue «joue un rôle» pour aider la communauté internationale à intervenir en Libye.
La Ligue arabe s'est montrée favorable à une zone d'exclusion aérienne en Libye. Elle juge en outre que Kadhafi est illégitime et reconnait désormais l'opposition libyenne. l'Algérie et la Syrie s'y opposent. Mis sur le ban par la communauté intern
La Ligue arabe s'est montrée favorable à une zone d'exclusion aérienne en
Libye. Elle juge en outre que Kadhafi est illégitime et reconnait désormais
l'opposition libyenne. l'Algérie et la Syrie s'y opposent. Mis sur le ban
par la communauté internationale, Kadhafi multiplie les sorties médiatiques
pour marteler que l'insurrection libyenne est l'oeuvre des terroristes armés
par les nouveaux colonisateurs. Sur le terrain, les combats font encore rage
alors que Saif jure qu'il écrasera la rébellion. Suivez les événements en
Direct
Dimanche 13 mars :
14 h 24 : Les forces du régime progressaient dimanche vers la ville de
Benghazi, siège de la rébellion dans l'Est de Libye, après avoir reconquis
de nouvelles villes à coups d'obus et de raids aériens, au moment où la
question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher
plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient
aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP sur
place.
La ligne de front s'est déplacée ainsi davantage vers l'Est, après que
régime de Mouammar Kadhafi s'est dit déterminé à venir à bout de
l'insurrection.
La télévision d'Etat libyenne a affirmé que Brega avait été
"purgée" des insurgés.
Malgré les gains remportés par le régime, la communauté internationale
semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne
qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression,
une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi. (AFP)
11 h 02 : Brega purgée. La ville stratégique de Brega, dans l'Est libyen,
a été « purgée » des insurgés, a annoncé aujourd'hui la télévision
d'Etat libyenne.
10 h 33 : Des rebelles quittent Brega. Des dizaines de rebelles libyens se
retiraient aujourd'hui de Brega après des bombardements des forces du régime
aux portes de cette ville de l'Est de Libye, selon un correspondant de l'AFP
sur place.
10 h 20 : Portables coupés à Benghazi. Toutes les communications des
téléphones portables étaient coupées aujourd'hui à Benghazi, le fief de
l'insurrection dans l'Est libyen, alors que l'armée du colonel Kadhafi
progressait vers la ville.
Les communications des opérateurs Libyana et Al Madar ne fonctionnaient
plus, mais il était difficile de savoir jusqu'où cette coupure s'étendait.
Aujourd'hui, les loyalistes continuaient à avancer vers l'Est le long de la
côte libyenne, repoussant davantage les rebelles, à coups de bombes, roquettes
et mortiers.
Les forces loyales au régime de Kadhafi ont pris le contrôle du village
al-Bicher, entre la ville Al-Uqaila et Brega, ont indiqué les rebelles. L'un
des fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a promis « une guerre jusqu'au
bout », affirmant que les forces gouvernementales avaient déjà repris « 90%
du pays ».
Face à la répression sanglante de la révolte qui a fait des centaines de
morts et poussé à la fuite plus de 250.000 personnes, la Ligue arabe, réunie
au Caire, a estimé hier que le régime libyen avait « perdu sa légitimité »
et a appelé l'ONU à autoriser une zone d'exclusion aérienne pour protéger
le peuple de Libye.
________________________
Samedi 12 mars :
22 h 45 : Les USA saluent la Ligue arabe. Les Etats-Unis ont « salué »
l'appel de la Ligue arabe en faveur de la mise en place d'une zone
d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, soulignant que la communauté
internationale était « unie » dans son appel à l'arrêt des violences.
(AFP)
22 h 34 : Un caméraman d’Al Jazeera tué. La chaîne qatarie
d'information Al Jazeera annonce que l'un de ses caméramen couvrant les
événements de Libye a été tué dans une embuscade près de Benghazi, dans la
région orientale de Cyrénaïque, tenue par les insurgés.
Le caméraman, Ali Hassan al Djaber, a péri dans le secteur de Haouari,
près de Benghazi, qui est la deuxième plus grande ville de Libye. L'équipe
de télévision a été prise dans une « embuscade armée », selon la chaîne,
qui ne donne pas de précisions sur les agresseurs.
C'est la première fois qu'un média étranger annonce la mort d'un de
ses journalistes en Libye depuis le début de l'insurrection contre le
dirigeant Mouammar Kadhafi le 15 février.
19 h 19 : Kadhafi illégitime. La Ligue arabe a affirmé dans un communiqué
que le régime libyen avait « perdu sa légitimité » du fait des «
violations dangereuses » commises, jugeant nécessaire de coopérer avec
l'opposition et d'assurer la protection du peuple libyen.
18 h 74 : La ligue arabe favorable à une zone d’exclusion sauf
l’Algérie et la Syrie. Une réunion extraordinaire de la Ligue arabe a conclu
qu'il fallait en appeler au Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer une
zone d'exclusion aérienne. Sur le terrain, les rebelles reculent davantage,
après des raids à l'est de Ras Lanouf.
Les ministres arabes des Affaires étrangères «se sont mis d'accord pour
inviter le Conseil de sécurité de l'ONU à assumer ses responsabilités et à
imposer une zone d'exclusion aérienne pour protéger le peuple libyen», a
lancé un diplomate sous le couvert de l'anonymat samedi, à l'issue d'une
réunion extraordinaire de la Ligue arabe.
«La décision de la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne a
été acceptée par les ministres arabes à l'exception de ceux d'Algérie et
de Syrie», a-t-il ajouté. Et ce diplomate d'ajouter : «Les ministres ont
décidé d'ouvrir des canaux de contact avec le Conseil national de transition
(CNT) en Libye pour aider le peuple libyen».
18 h 32 : Offensive. Les forces libyennes ont lancé samedi une attaque pour
reprendre aux insurgés Misrata, la troisième ville du pays située à 200 km
à l'est de Tripoli, et poursuivaient leur offensive dans la région du port
pétrolier de Ras Lanouf, dont les rebelles se sont retirés après des
bombardements aériens et terrestres.
Le Conseil national de transition (CNT) qui représente les rebelles dans
l'Est a une nouvelle fois demandé l'instauration par la communauté
internationale d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, faute de
quoi il n'exclut pas que l'insurrection, démunie face à l'aviation
loyaliste, soit totalement écrasée. (Reuters)
13 h 33 : Les Arabes favorables à une zone d'exclusion aérienne. Le
secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a plaidé pour cette zone
d'exclusion aérienne et souhaité que la Ligue « joue un rôle » dans sa
mise en place, dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
« Je parle d'une action humanitaire. Il s'agit, avec une zone
d'exclusion aérienne, de soutenir le peuple libyen dans sa lutte pour la
liberté et contre un régime de plus en plus dédaigneux", a dit M. Moussa.
La Ligue arabe qui se réunit aujourd’hui avait fait savoir qu'elle
pourrait soutenir la mise en place d'une telle zone, mais s'était dite
opposée à une intervention militaire. Aucun membre de la délégation libyenne
ne sera autorisé à participer à la réunion de la Ligue.
11 h 39 : Menaces. Seif al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen,
s'est dit mécontent de l'attitude de l'Italie, la menaçant de représailles
économiques si elle devait « trahir » un régime dont elle est le premier
partenaire commercial, dans des entretiens avec des journaux.
« Nous sommes très choqués et même très irrités de votre position
parce que vous êtes le premier partenaire de la Libye dans le monde », a
déclaré Seif al-Islam Kadhafi aux quotidiens Corriere della Sera et
Repubblica.
« (Silvio) Berlusconi est notre ami. Nous sommes voisins, amis. Nous
pouvions nous attendre à cela (une trahison, ndlr) de la France, de la
Grande-Bretagne, de la Suède, mais pas de l'Italie », a-t-il dit.
Le deuxième des huit enfants de Kadhafi affirme que « les Chinois, les
Indiens, les Russes, l'Afrique du Sud soutiennent » le régime. Il a
recommandé à l'Italie de « faire attention » car « si tu trahis ton
partenaire, comment crois-tu qu'il va réagir ? ».
« Le message à l'Italie est très simple : le peuple libyen est uni et
bientôt nous remporterons la victoire contre les terroristes. Ensuite, nous
réglerons nos comptes avec tout le monde. Ce sera très facile de remplacer
l'Italie par la Chine ou la Russie », a-t-il mis en garde.
Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont repris vendredi le contrôle
du centre de Zaouïah, grande ville proche de Tripoli, et poursuivi leur
offensive sur la côte du golfe de Syrte, dans une région où se trouvent
plusieurs ports pétroliers.
A Bruxelles, Nicolas Sarkozy a déclaré que l'Union européenne, dont
les dirigeants étaient réunis en conseil extraordinaire, était unanime à
demander le départ de Mouammar Kadhafi et à considérer comme un interlocuteur
politique le Conseil national de transition libyen, constitué par l'opposition
en Libye.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm a annoncé
vendredi soir que la Libye suspendait ses relations diplomatiques avec la
France.
Les forces du colonel Kadhafi, qui ont la maîtrise des airs et un gros
avantage en matière de blindés, semblent avoir repris le dessus sur les
différents fronts, ce qui confirmerait l'offensive de grande ampleur annoncée
jeudi soir par Saïf al Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi.
Le chef du Conseil national libyen (CNL), Moustafa Abdeldjeïl, a averti
que tout retard dans l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne
au-dessus de la Libye pourrait permettre à Kadhafi de remporter une victoire
décisive.
Libye. Elle juge en outre que Kadhafi est illégitime et reconnait désormais
l'opposition libyenne. l'Algérie et la Syrie s'y opposent. Mis sur le ban
par la communauté internationale, Kadhafi multiplie les sorties médiatiques
pour marteler que l'insurrection libyenne est l'oeuvre des terroristes armés
par les nouveaux colonisateurs. Sur le terrain, les combats font encore rage
alors que Saif jure qu'il écrasera la rébellion. Suivez les événements en
Direct
Dimanche 13 mars :
14 h 24 : Les forces du régime progressaient dimanche vers la ville de
Benghazi, siège de la rébellion dans l'Est de Libye, après avoir reconquis
de nouvelles villes à coups d'obus et de raids aériens, au moment où la
question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher
plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient
aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP sur
place.
La ligne de front s'est déplacée ainsi davantage vers l'Est, après que
régime de Mouammar Kadhafi s'est dit déterminé à venir à bout de
l'insurrection.
La télévision d'Etat libyenne a affirmé que Brega avait été
"purgée" des insurgés.
Malgré les gains remportés par le régime, la communauté internationale
semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne
qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression,
une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi. (AFP)
11 h 02 : Brega purgée. La ville stratégique de Brega, dans l'Est libyen,
a été « purgée » des insurgés, a annoncé aujourd'hui la télévision
d'Etat libyenne.
10 h 33 : Des rebelles quittent Brega. Des dizaines de rebelles libyens se
retiraient aujourd'hui de Brega après des bombardements des forces du régime
aux portes de cette ville de l'Est de Libye, selon un correspondant de l'AFP
sur place.
10 h 20 : Portables coupés à Benghazi. Toutes les communications des
téléphones portables étaient coupées aujourd'hui à Benghazi, le fief de
l'insurrection dans l'Est libyen, alors que l'armée du colonel Kadhafi
progressait vers la ville.
Les communications des opérateurs Libyana et Al Madar ne fonctionnaient
plus, mais il était difficile de savoir jusqu'où cette coupure s'étendait.
Aujourd'hui, les loyalistes continuaient à avancer vers l'Est le long de la
côte libyenne, repoussant davantage les rebelles, à coups de bombes, roquettes
et mortiers.
Les forces loyales au régime de Kadhafi ont pris le contrôle du village
al-Bicher, entre la ville Al-Uqaila et Brega, ont indiqué les rebelles. L'un
des fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a promis « une guerre jusqu'au
bout », affirmant que les forces gouvernementales avaient déjà repris « 90%
du pays ».
Face à la répression sanglante de la révolte qui a fait des centaines de
morts et poussé à la fuite plus de 250.000 personnes, la Ligue arabe, réunie
au Caire, a estimé hier que le régime libyen avait « perdu sa légitimité »
et a appelé l'ONU à autoriser une zone d'exclusion aérienne pour protéger
le peuple de Libye.
________________________
Samedi 12 mars :
22 h 45 : Les USA saluent la Ligue arabe. Les Etats-Unis ont « salué »
l'appel de la Ligue arabe en faveur de la mise en place d'une zone
d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, soulignant que la communauté
internationale était « unie » dans son appel à l'arrêt des violences.
(AFP)
22 h 34 : Un caméraman d’Al Jazeera tué. La chaîne qatarie
d'information Al Jazeera annonce que l'un de ses caméramen couvrant les
événements de Libye a été tué dans une embuscade près de Benghazi, dans la
région orientale de Cyrénaïque, tenue par les insurgés.
Le caméraman, Ali Hassan al Djaber, a péri dans le secteur de Haouari,
près de Benghazi, qui est la deuxième plus grande ville de Libye. L'équipe
de télévision a été prise dans une « embuscade armée », selon la chaîne,
qui ne donne pas de précisions sur les agresseurs.
C'est la première fois qu'un média étranger annonce la mort d'un de
ses journalistes en Libye depuis le début de l'insurrection contre le
dirigeant Mouammar Kadhafi le 15 février.
19 h 19 : Kadhafi illégitime. La Ligue arabe a affirmé dans un communiqué
que le régime libyen avait « perdu sa légitimité » du fait des «
violations dangereuses » commises, jugeant nécessaire de coopérer avec
l'opposition et d'assurer la protection du peuple libyen.
18 h 74 : La ligue arabe favorable à une zone d’exclusion sauf
l’Algérie et la Syrie. Une réunion extraordinaire de la Ligue arabe a conclu
qu'il fallait en appeler au Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer une
zone d'exclusion aérienne. Sur le terrain, les rebelles reculent davantage,
après des raids à l'est de Ras Lanouf.
Les ministres arabes des Affaires étrangères «se sont mis d'accord pour
inviter le Conseil de sécurité de l'ONU à assumer ses responsabilités et à
imposer une zone d'exclusion aérienne pour protéger le peuple libyen», a
lancé un diplomate sous le couvert de l'anonymat samedi, à l'issue d'une
réunion extraordinaire de la Ligue arabe.
«La décision de la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne a
été acceptée par les ministres arabes à l'exception de ceux d'Algérie et
de Syrie», a-t-il ajouté. Et ce diplomate d'ajouter : «Les ministres ont
décidé d'ouvrir des canaux de contact avec le Conseil national de transition
(CNT) en Libye pour aider le peuple libyen».
18 h 32 : Offensive. Les forces libyennes ont lancé samedi une attaque pour
reprendre aux insurgés Misrata, la troisième ville du pays située à 200 km
à l'est de Tripoli, et poursuivaient leur offensive dans la région du port
pétrolier de Ras Lanouf, dont les rebelles se sont retirés après des
bombardements aériens et terrestres.
Le Conseil national de transition (CNT) qui représente les rebelles dans
l'Est a une nouvelle fois demandé l'instauration par la communauté
internationale d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, faute de
quoi il n'exclut pas que l'insurrection, démunie face à l'aviation
loyaliste, soit totalement écrasée. (Reuters)
13 h 33 : Les Arabes favorables à une zone d'exclusion aérienne. Le
secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a plaidé pour cette zone
d'exclusion aérienne et souhaité que la Ligue « joue un rôle » dans sa
mise en place, dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel.
« Je parle d'une action humanitaire. Il s'agit, avec une zone
d'exclusion aérienne, de soutenir le peuple libyen dans sa lutte pour la
liberté et contre un régime de plus en plus dédaigneux", a dit M. Moussa.
La Ligue arabe qui se réunit aujourd’hui avait fait savoir qu'elle
pourrait soutenir la mise en place d'une telle zone, mais s'était dite
opposée à une intervention militaire. Aucun membre de la délégation libyenne
ne sera autorisé à participer à la réunion de la Ligue.
11 h 39 : Menaces. Seif al-Islam Kadhafi, un des fils du dirigeant libyen,
s'est dit mécontent de l'attitude de l'Italie, la menaçant de représailles
économiques si elle devait « trahir » un régime dont elle est le premier
partenaire commercial, dans des entretiens avec des journaux.
« Nous sommes très choqués et même très irrités de votre position
parce que vous êtes le premier partenaire de la Libye dans le monde », a
déclaré Seif al-Islam Kadhafi aux quotidiens Corriere della Sera et
Repubblica.
« (Silvio) Berlusconi est notre ami. Nous sommes voisins, amis. Nous
pouvions nous attendre à cela (une trahison, ndlr) de la France, de la
Grande-Bretagne, de la Suède, mais pas de l'Italie », a-t-il dit.
Le deuxième des huit enfants de Kadhafi affirme que « les Chinois, les
Indiens, les Russes, l'Afrique du Sud soutiennent » le régime. Il a
recommandé à l'Italie de « faire attention » car « si tu trahis ton
partenaire, comment crois-tu qu'il va réagir ? ».
« Le message à l'Italie est très simple : le peuple libyen est uni et
bientôt nous remporterons la victoire contre les terroristes. Ensuite, nous
réglerons nos comptes avec tout le monde. Ce sera très facile de remplacer
l'Italie par la Chine ou la Russie », a-t-il mis en garde.
Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi ont repris vendredi le contrôle
du centre de Zaouïah, grande ville proche de Tripoli, et poursuivi leur
offensive sur la côte du golfe de Syrte, dans une région où se trouvent
plusieurs ports pétroliers.
A Bruxelles, Nicolas Sarkozy a déclaré que l'Union européenne, dont
les dirigeants étaient réunis en conseil extraordinaire, était unanime à
demander le départ de Mouammar Kadhafi et à considérer comme un interlocuteur
politique le Conseil national de transition libyen, constitué par l'opposition
en Libye.
Le vice-ministre libyen des Affaires étrangères Khaled Kaïm a annoncé
vendredi soir que la Libye suspendait ses relations diplomatiques avec la
France.
Les forces du colonel Kadhafi, qui ont la maîtrise des airs et un gros
avantage en matière de blindés, semblent avoir repris le dessus sur les
différents fronts, ce qui confirmerait l'offensive de grande ampleur annoncée
jeudi soir par Saïf al Islam, l'un des fils du colonel Kadhafi.
Le chef du Conseil national libyen (CNL), Moustafa Abdeldjeïl, a averti
que tout retard dans l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne
au-dessus de la Libye pourrait permettre à Kadhafi de remporter une victoire
décisive.
Alter Info
l'Information Alternative